Archives de juillet 2012
Qu’est-ce qu’un souriceau terrien voit sur un radar de marine ?
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO, Journal de bord le 24 juillet 2012
Saisies d’écran faites par Mézigue sur l’enregistrement du radar diffusé par le Parquet dans la presse aux moments où, pour moi, il s’est passé quelque chose :
cliquer sur chaque image pour agrandir
Avant de commencer, voici où nous sommes :
sur un cercle rond blanc précédé d’un trait blanc
sa position est donnée par le GPS
le fond de la carte est noir parce qu’il fait nuit, de jour il serait bleu marine
les zones bleue et grise sont données par une carte marine qui est en arrière-plan
Et ce que j’ai cru comprendre :
| 01 | nous quittons le quai à CIVITAVECCHIA, nous nous repérons par GPS sur fond de carte nautique |
| 02 | nous, c’est à dire le point blanc précédé de la droite tel qu’on le voit sur l’écran |
| 03 | nous avons dépassé les jetées, nous quittons le port de CIVITAVECCHIA |
| 04 | j’ai l’impression que la courbe supérieure est rose, nous nous orientons parallèlement à elle |
| 05 | changement d’échelle, nous allons tout droit jusqu’à la péninsule de l’ARGENTARIO |
| 06 | on avance, il faudra faire attention parce qu’on va croiser une route fréquentée par les bateaux, une route maritime |
| 07 | changement d’échelle, nous allons passer entre la péninsule de l’ARGENTARIO et l’ile de GIANNUTRI, nous apercevons les premiers échos radar en jaune par dessus la carte |
| 08 | à celle échelle-là, « la Concordia avance » se traduit sur l’écran par « la côte descend » |
| 09 | nous remarquons que l’écho du radar augmente sur l’ile du GIGLIO et devient plus net sur la péninsule de l’ARGENTARIO |
| 10 | (l’écho-radar blanc à sur la côte droite de l’ile du GIGLIO augmente) |
| 11 | changement d’échelle pour passer entre la péninsule de l’ARGENTARIO et l’ile de GIANNUTRI, allons-nous doubler un bateau ? |
| 12 | changement d’échelle nous commençons à tourner vers la gauche |
| 13 | nous avons tourné complètement et nous avançons vers l’ile du GIGLIO, nous remarquons que l’écho du radar sur l’ile GIANNUTRI est à présent au-dessus de l’ile, face au radar de la Concordia |
| 14 | changement d’échelle, nous avançons tout droit, nous nous concentrons sur l’approche de l’ile du GIGLIO |
| 15 | nous allons vers l’ile du GIGLIO, tout droit, normalement, ce qui se traduit sur l’écran par l’ile du GIGLIO va vers la droite |
| 16 | la hauteur de l’eau sous la coque par marée basse a été affichée nous nous rapprochons et le fond est en train de remonter, déjà nous apercevons sur la carte qu’il y a une indication au niveau du groupe d’écueils du SCOLE |
| 17 | l’ile du GIGLIO est bien au centre de l’écran et nous avons commencé à tourner vers la droite pour passer à bonne distance le long de celle-ci – voir les droites blanches dans l’axe du bateau qui sont à présent toutes les deux dans la zone grise de la carte |
| 18 | changement d’échelle, nous avons pratiquement fini de tourner |
Arrivé à ce point de la conversation, le souriceau de bord doit vous demander de lire le récit suivant :
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO, Journal de bord le 21 juillet 2012
L’avalanche de la crête du Lauzet : La mécanique d’un lynchage …
www.virtualburo.fr/telechargements/articles/Descamps.pdf
Il s’agit d’un évènement qui s’est produit le vendredi 23 janvier 1998,
à l’époque où la télévision était en noir et blanc
et où j’étais scolarisée au Lycée Montgrand, si ma mémoire est bonne.
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J’ai accompagné un voyage scolaire en Belgique, une élève s’est égarée, la police belge a été prévenue et nous ne sommes pas rentrés sans elle, mais nous avions un retard sur l’horaire prévu de plus d’une heure et comme c’était un mercredi, nous n’avons même pas essayé de contacter le Collège.
Les parents attendaient notre retour devant le portail.
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Supposons que j’aie accompagné un voyage en Espagne.
Supposons que la collègue d’espagnol ait décidé de passer par les Baléares.
Supposons que pour montrer un autre monde à des jeunes qui n’ont pour la plupart jamais quitté leur banlieue, elle ait choisi un paquebot de croisière pour moyen de transport.
Pas besoin de supposer, COSTA prévoit une escale aux Baléares.
Supposez que j’ai eu le malheur d’en revenir vivante.
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C’est tout.
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Tous les profs sont concernés,
tous les transporteurs de passagers sont concernés,
tout le monde est concerné.
Punto.
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L’avalanche de la crête du Lauzet : La mécanique d’un lynchage …
www.virtualburo.fr/telechargements/articles/Descamps.pdf
Le sous-titrage des vidéos transmises hors de leur pays d’origine – suite et fin (en principe)
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO, Journal de bord le 18 juillet 2012
le souriceau de bord de la Costa Concordia a des questions à vous poser
Où en sommes-nous depuis hier ?
- nous avons plus particulièrement considéré les sous-titres de la vidéo
cliquer sur l’image pour revoir la vidéo chez l’hébergeur Dailymotion
la vignette a été choisie par le journal-Web Le Nouvel Obs pour représenter l’extrait d’interview chez l’hébergeur Dailymotiondans l’article :
cliquer sur l’image pour revoir la vidéo sur la page-écran du Nouvel Obs
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nous avons appris que le passage par un traducteur à l’heure de la mondialisation dans le domaine de l’information pouvait déformer parois le message original et que le choix des extraits de l’extrait qui allaient être inscrits en bas des images devait être fait avec rigueur.
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nous avons appris que pour sous-titrer, on est obligé de faire un choix dans les paroles de la vidéo parce qu’on entend plus vite qu’on ne lit (c’est pareil pour les films ou les discours des politiques dans les actualités) télévisées).
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nous avons appris que les textes écrits sous plusieurs images successives était parfois fort différent des paroles réellement prononcées et que le choix nécessaire pouvait amener de curieux résultats.
Le titre du document a la double fonction de le présenter et d’en être une synthèse à lui tout seul
Alors le choix d’une citation pour titre : facilité ou bonne idée ? parce qu’on peut très bien insérer une page-titre neutre en tête d’une vidéo sous Windows Media Maker par exemple ou, pour garder l’image de Francesco SCHETTINO, utiliser la première photo de la vidéo et inscrire une formule composée avec soin avec Paint de Microsoft. Cela ne coute rien, ils sont tous deux fournis gratuitement avec le système. En effet, le Commandant de la Costa Concordia s’adresse alors pour la première fois aux victimes de la tragédie qui a laissé son bateau à 30% émergé des eaux du Giglio, fait 30 victimes, 2 disparus et plus de 4000 survivants ainsiqu’à une étrange masse surexcitée qui pense être bien informée par les moyens in-live de communication et d’information.
Le choix de cette citation en particulier : était-il judicieux de choisir la ligne N°160 sortie de son contexte et de surcroit incomplète ?
“Un lâche qui a tout fait pour…”
Certes, c’est à peu près la dernière phrase prononcée par Francesco SCHETTINO dans l’extrait d’une interview réalisée chez lui qui ne peut pas encore s’éloigner de META di SORRENTO. Pensez-vous qu’elle constitue une synthèse de ce que l’interviewé a exprimé, du message que l’intéressé souhaitait faire passer à l’auditeur ?
Pendant tout le temps de l’interview, l’ordre d’une heure – je l’ai écoutée, Francesco SCHETTINO a expliqué à la bande d’ignorants que nous sommes le point de vue du Commandant de la Costa Concordia (30 ans d’expérience de pilotage et de l’eau salée dans les veines). Il l’a fait avec des mots simples, j’ai suivi.
Pendant la minute et quelques qu’a duré cet extrait Francesco SCHETTINO a répondu aux reproches les plus saugrenus qui peuvent atteindre un marin de métier, venant de profanes complets et qui zappent allègrement tout ce qui peut mettre en valeur la compétence et le sang-froid dont il a fait preuve ce soir là.
Sa dernière phrase était, d’après les sous-titres même :
“Un lâche qui dans cette situation a essayé de faire au mieux.”
et ça fait déjà une différence.
Quand au titre de l’article lui-même : “Costa Concordia : l’étrange défense du Commandant SCHETTINO”
en ne donnant pas la réponse de l’intéressé au plus grave des reproches, celui qui touche à l’honneur alors que les textes, les vrais, pas ce qui nous reste de nos lectures enfantines, disent que le commandant doit quitter son navire le dernier lorsqu’il sombre. Comment pouvez-vous dire que la Concordia sombré ? Il y a 30% du bâtiment qui est encore émergé 6 mois après ! Sombré, c’est coulé au fond.
Mais ça, c’est du français et vous n’avez aucune excuse.
J’ai ajouté la réponse de Francesco SCHETTINO à la question posée par la journaliste sur le billet précédent.
La voici à nouveau : “Quand je suis descendu du pont 8 le navire était nettement incliné, j’ai essentiellement vu le canot de sauvetage qui se trouvait dans la porte d’embarquement où j’ai fait un choix, je ne pouvais déjà pas rester sur le bateau parce que le bois constituait une pente glissante inclinée à 50-55 degrés, j’ai été pratiquement obligé d’aller sur ce bateau, je ne sais pas si j’ai glissé ou si je suis tombé, si le navire a fait un mouvement, je ne pensais pas qu’on mettrait pareillement l’accent sur le fait que j’aie trébuché, le commandant se promène et tombe dans un canot de sauvetage. C’est une plaisanterie de mauvais gout.”
Vous croyiez que j’allais oublier peut-être ? que nenni. Ne pas parler du titre dans l’étude d’un document,ce ne serait pas sérieux.
Et je profite de l’occasion pour rappeler la devise que notre défunt maire Monsieur Gaston DEFFERRE avait donnée à ses journaux :
Les commentaires sont libres, les faits sont sacrés.
Piste de prolongement :
La demande de retour est-elle une bonne chose à l’heure de la rapidité et de la facilité d’intervention de n’importe qui sur n’importe quoi ?
Le sous-titrage des vidéos transmises hors de leur pays d’origine
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO, Journal de bord le 17 juillet 2012
Je vous présente Francesco SCHETTINO , l’homme qu’il est aujourd’hui, 6 mois après le drame.
cliquer sur le lien pour visionner l’extrait
L’épouse de Francesco SCHETTINO, Fabiola RUSSO avait écrit une lettre aux victimes au moment où il était nécessaire de le faire. Il était alors tenu au silence dans l’intérêt de l’enquête (c’est, je crois, la formule bien froide dans ce cas, que l’on emploie dans les communiqués chez nous).
Nous allons étudier ensemble le passage de l’italien au français sur les sous-titres qui ont été ajoutés à l’extrait de l’enregistrement vidéo original.
Sans prendre le dictionnaire, juste d’instinct en considérant les traductions apparaissant successivement sur l’écran l’une après l’autre. (cliquer sur la vignette pour que le sous-titre soit lisible)
Voici la liste des sous-titres avec un numéro devant chaque ligne pour que nous puissions nous repérer dans la progression de l’interview :
010 – La seule chose que j’ai faite, j’ai pris mon portable
020 – J’ai immédiatement appelé les secours
030 – J’ai vu que 5 personnes étaient arrivées sur les rochers
040 – Honnêtement, je n’ai pas vu les passagers tomber à l’eau
050 – Je crois que c’est la capitainerie qui m’informe de cela
060 – Je ne sais pas si ses informations étaient exactes mais c’est le premier à en parler
062 – (Capitainerie) Il y a déjà des cadavres SCHETTINO. Retournez sur le bateau !
065 – Pourquoi ne pas être retourné à bord ? A quoi cela servait-il d’être au téléphone ?
070 – Le fait d’être au téléphone n’était pas gênant
080 – Généralement, pour que les secours soient bien assistés à distance,
090 – Il est primordial d’avoir toute l’attention de celui qui sont vos yeux à ce moment-là
100 – et qui peut interpréter le scénario qui se déroule
105 – Capitainerie) Retournez à bord, c’est un ordre !
110 – La Capitainerie ne m’a jamais donné un ordre qui ne pouvait pas être exécuté
120 – Pour rejoindre le bateau, j’aurais du faire 300 m à la nage, faire le tour de la proue…
130 – Le tout avec le téléphone à la main sortie de l’eau.
140 – Depuis le rocher, je pouvais parler avec les hélicoptères et recevoir toutes les informations
150 – J’étais assuré que le navire ne s’enfoncerait pas dans l’eau
155 – En restant sur le bateau, vous ne seriez pas aujourd’hui le lâche que l’Italie voit en vous
160 – Un lâche qui dans cette situation a essayé de faire au mieux
Les commentaires de Mézigue :
ligne 030 : bien écouter ce que dit alors Francesco SCHETTINO sachant qu’en italien, 5 se dit « cinque » et 50 « cinquanta ».
ligne 050 : en réponse à « Comment avez-vous su qu’il y avait des victimes ? «
ligne 060 : Francisco SCHETTINO avait prononcé le nom de De FALCO
ligne 065 : la question « Pourquoi ne pas être retourné à bord ? » est posée mais où est la réponse donnée sur les sous-titres ? bien écouter pour connaitre la réponse de Francesco SCHETTINO alors que la bande continue à défiler en réclamant notre attention
Pas la peine, elle est coupée. En voici la traduction de Mézigue :
Le navire s’incline et SCHETTINO tombe soudain. A-t-il abandonné le navire ou non ? “Quand je suis descendu du pont 8 le navire était nettement incliné, j’ai essentiellement vu le canot de sauvetage qui se trouvait dans la porte d’embarquement où j’ai fait un choix, je ne pouvais déjà pas rester sur le bateau parce que le bois constituait une pente glissante inclinée à 50-55 degrés, j’ai été pratiquement obligé d’aller sur ce bateau, je ne sais pas si j’ai glissé ou si je suis tombé, si le navire a fait un mouvement, je ne pensais pas qu’on mettrait pareillement l’accent sur le fait que j’aie trébuché, le commandant se promène et tombe dans un canot de sauvetage. C’est une plaisanterie de mauvais gout.”
lignes 090 et 100 : ce n’est pas clair.
1°/ Combien de personnes prêtent leurs yeux à Francesco SCHETTINO pour qu’il puisse avoir une vue d’ensemble de la situation en temps réel compte tenu des dimensions du territoire à surveiller qui est plus grand à présent que les trois stades de football juxtaposés qu’il aurait fallu pour loger à sec la Concordia ?
2°/ « Toute l’attention de celui qui peut interpréter ». Qui est celui qui peut interpréter ? Qui doit pouvoir être concentré au maximum pour faire dans sa tête la synthèse des information que ceux qui lui prêtent leurs yeux lui communiquent ?
lignes 110 à 130 : comparer froidement la traduction de la première affirmation aux explications données par les trois lignes suivantes en veillant à la cohérence des contenus.
Le document d’origine dans son intégrité en italien non sous-titré
C’est la meilleure de l’année !
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO, Journal de bord le 16 juillet 2012
leitmotiv récurent dans les commentaires des journaux, encore aujourd’hui : “ce type devait mourir avec son navire, c’est le Commandant !”
je sais : j’ai écrit une redondance
j’assume : je l’ai fait exprès
il y a de quoi, voyez plutôt :
la Costa Concordia vient juste d’être échouée par Francesco SCHETTINO : on voit encore beaucoup de fenêtres allumées à bord
la Costa Concordia à partir du lendemain matin![]()
la Costa Concordia plus récemment (elle s’est enfoncée de 4 m)
eh bien, vous ne la verrez pas, ou plutôt, vu la taille de la Concordia, ça ne se voit pas sur les photos
Calculons la différence de longueur de la passerelle correspondant à l’enfoncement de la Concordia au cours des 6 mois écoulés depuis son échouement :
à combien correspondent 4 m d’enfoncement une fois projetés sur la passerelle, soit sur une droite inclinée à 80° de la verticale ?
l’angle de projection est le complémentaire de 80° soit 90° – 80° = 10°
Rappel : Le cosinus d’un angle est le rapport de la longueur du côté adjacent à la longueur de l’hypoténuse.
cos(Â) = [longueur du côté adjacent] / [longueur de l’hypoténuse] = a / h.
4 m sur la verticale, c’est la longueur du côté adjacent a, nous voulons la longueur de l’hypothénuse
je permute les extrêmes dans la proportion cos (Â) / 1 = a/h
h = a / cos (Â) avec h et a en mètres et cos (Â) n’a pas d’unités
La version calculatrice de la calculatrice qui accompagne Windows (Démarrer / Tous les programmes / Accessoires / Calculatrice / Affichage / Scientifique) nous donne :
cosd = 0,985 en ne gardant que 3 chiffres significatifs, d signifie que j’ai entré un angle exprimé en degrés, mais c’est bien cos
Remplaçons enfin les lettres par leur valeur :
h = 4 / 0, 985 = 4,062 # 4,1 # 4 mètres, non, inutile de chercher une photo, ça ne se voit pas.
Alors comme ça, le Commandant devait couler avec son bateau, le Commandant devait mourir !
Il aurait fallu qu’il le fasse drôlement exprès : il lui suffisait de grimper comme il pouvait quand la Concordia s’enfonçait, à supposer qu’il ait été du côté gauche (donc bâbord) à s’occuper de vérifier tout seul comme il pouvait aussi qu’il ne restait plus personne là où il pouvait accéder sans rien y voir attendu qu’il n’y avait de moins en moins de lumière et pas du tout en hauteur sur une longueur d’un peu plus de 900 m de chaque pont émergé de ce côté là et il y en avait un paquet, ils l’étaient tous.
Vous avez du mal à me suivre ? cela ne m’étonne pas, j’ai eu du mal moi-même à faire la synthèse de vos affirmations.
Mais ne me répondez pas qu’il y a eu 32 morts ( et non pas 17 comme l’affirmait, tout indigné un récent journal-Web que j’ai lu hier au soir, en Espagnol), un peu de patience, nous sommes précisément en train d’imaginer la sienne.
Et puis soyez cohérent : si vous voulez qu’il meure, il faut qu’il reste vivant pour le moment, non ?
Le nez sur le mastodonte, il aurait été complètement inefficace ! Mais c’est idiot !
Et on le retrouvait vivant.
Ou peut-être aurait-il fallu lui livrer un panier pique-nique aux heures des repas sur place, tout en haut de l’épave jusqu’à la fin naturelle de ses jours ?
Mais c’est complètement idiot !
Sans compter qu’il avait autre chose à faire à ce moment-là,
et qu’il faisait,
par téléphone.

