Articles tagués SCHETTINO

COSTA CONCORDIA : Sainte PATIENCE, PPL

La Saga de SCHETTINO – poème épique et chanson de geste – presque

Il était, il est toujours et jusqu’à plus ample informé, responsable mais pas coupable.

Il a sauvé la situation malgré les innombrables mauvaises surprises successives.
Il a passé toute la nuit à  gérer une situation dans laquelle il n’aurait pas du se trouver, ni d’après son équipe, ni ensuite, d’après le fabricant de « son » véhicule à passagers. Non, il n’est pas « à lui », il n’a pas les moyens.
Un officier de l’armée de terre s’est mis à  lui parler comme on ne se permet plus de parler à son chien dès qu’il a su qu’on avait vu un premier noyé dans l’eau.
Il en a sauvé plus de 4000 mais 32 d’entre eux ne sont pas revenus vivants sur la terre ferme.

« Ils » ont commencé à marteler ces 32 pertes humaines comme si « ils » craignaient qu’autrement on les oublie.
« Ils » l’ont fait tellement noir que ce n’était pas possible.
« Ils » l’ont obligé à  écouter ses détracteurs pendant 3 ans.
« Ils » lui ont dit de se taire,
« ils » ont souhaité sa mort,
« ils » l’ont menacé,
« ils » l’ont insulté,
« ils » l’ont condamné.
« Ils » ne lui ont donné officiellement qu’un jour pour répondre à ceux d’en face, leurs familles et leurs avocats.

Plus récemment

A la sortie de son livre, « ils » ont appelé au boycott.

« Ils » lui ont reproché

  • d’être « bronzé », délit de faciès
  • « souriant » comptez ses sourires de politesse désormais, on fera des petits bâtons
  • qu’il y ait eu des « sous les applaudissements » aux experts qui ont présenté leurs exposés de façon accessible à tout le monde et qui sont à contre-courant du conte mis en place par une presse généraliste qui n’y connaissait rien (il n’y a pas de honte à ne pas savoir ce qu’on n’a pas appris, encore faut-il en être conscient et faire le travail de se documenter avant de publier des critiques pseudo-techniques)
  • qu’il y ait tracé « les autographes » dédicace en remerciement en première page du livre aux amis de toujours qui ne l’ont jamais laissé tomber malgré toutes les incongruités concoctées pour diffusion suivant les méthodes qui permettraient de bien vendre les papiers – qui portent des pubs – qui feront rentrer les sous (comme pour feu notre Paru-Vendu sur papier) pour essayer de tenir le coup sur le web – d’avoir des visites sur le site – qui porte des pubs -pubs dont le visionnage fera rentrer suffisamment de sous (contrairement à feu notre Paru-Vendu sur papier) pour équilibrer la balance du comptable.

 Alors jugez par vous-mêmes, regardez seulement si vous ne comprenez pas l’italien. C’est la présentation au public à META DI SORRENTO.

Deux rappels, parce qu' »ils » lui reprochent aussi des recettes qui ne sont pas pour lui, pour eux, les deux auteurs qui ont fait équipe en tout bien tout honneur :

1°/  ni le Commandant SCHETTINO, ni Vittoriana ABATE, ne toucheront un sou sur la vente de ce livre : un dixième des italiens va à l’équivalent des Restos du Cœur pour ne pas souffrir de la faim et le pays accueille la presque totalité des migrants de LAMPEDUSA, c’est à eux, complètement indépendants du naufrage, qu’iront leurs parts des bénéfices.

2°/  lien pour se procurer la version italienne : http://www.grauseditore.it/dettLibro.asp?id=589

Les réactions ont atteint des sommets, dans le genre l’ancien record a été battu

Comment des personnes dont c’est le gagne-pain, de diffuser des documents, des libraires ont-ils osé se substituer à leurs clients pour se faire leur propre idée documentée en boycottant la vente du livre ?

En FRANCE, en dépit de ce qu’en dit le seul papier qui parle du livre*, c’est d’ailleurs un préjudice sanctionné par la loi, ainsi que le précise en français Maître Emmanuel PIERRAT : http://www.lagbd.org/index.php/Peut-on_refuser_de_vendre_un_livre_%3F_%28fr%29

« Ils ont souhaité réagir : ils demandent que le livre soit retiré de la vente ou que les gains soient reversés aux proches. »

Une demande hors la loi et une hors-sujet.

Comment peut-on commenter un document qu’on n’a pas lu en se déclarant bien décidé à continuer dans cette attitude sans se faire voler dans les plumes par les comms suivants ?

Comment peut-on reprocher sans mauvaise foi à quelqu’un de ne pas respecter les personnes auxquelles il a publiquement dédié son témoignage à lui, dont le tribunal italien n’a encore examiné que le tiers de la situation, quoique ayant du prononcer la première sentence qui l’a condamné, ainsi que nous savons.

D’un ouvrage de 600 pages (plus de 3 ans de travail !)
comment a-t-on pu-on demander qu’il soit brûlé dans le désordre d’émeutes ?

Comment a-t-on osé demander publiquement sur Facebook dont la modération à l’américaine n’est pas en plus instantanée la peine de mort – qui n’existe plus en Droit ni français ni italien, y compris en cas d’aggression d’enfants ou de personnes âgées – pour ceux qui, je cite, « oseront l’acheter » ?

Les motivations de la sentence à lui infligée sont publiées depuis peu.
On peut les trouver ici, sur le site du du pool d’avocats des passagers Giustizia per la CONCORDIA.

En ces temps de laïcité agressive, l’ITALIE continue à mettre SCHETTINO sous la protection de Sainte ABSURDE, le bon sens du citoyen moyen étant visiblement occupé à faire la grève sur le tas.

Le pouvoir soporifique de la litanie des indemnités dont le montant en sous est accompagné chaque fois de la référence des textes de lois en vertu desquels lesdits sous ont été attribués ! … zzzzz … répétitive, la prose judiciaire.

Les grandes lignes des motivations du collège de Juges publié par les grands medias ont un écho bizarrement obsolète.

Sur les sites des journaux-web, les commentaires sont partagés, ça va de ceux qui commencent à s’exprimer calmement, à dialoguer, aux individus bornés (si, si, il en reste) qui se régalent d’écrabouiller virtuellement quelqu’un quel qu’il soit et quoi qu’il ait fait et continuent sur la lancée avec un enthousiasme qui n’a d’égale que l’intensité de leur conviction basée sur du vent.

Le joyau de la chose est entre les deux : Monsieur Tout le Monde va apprendre son métier au Commandant SCHETTINO, coupable d’avoir été aux commandes de la CONCORDIA le soir où elle est morte, par le hasard du tableau de service de sa Compagnie, et d’avoir survécu à ce grand rêve blanc matérialisé.

Les si-il-a-vait et il-a-vait-ka de l’incompétent en la matière « qui n’a pas peur d’écrire ce qu’il pense » se succèdent. Le harcèlement médiatique se renouvelle.

Cela enfonce le clou d’une situation absurde, cruelle, sauvage, un cercle vicieux incompréhensiblement créé et maintenu.

L’étau du harcèlement médiatique est toujours refermé, il est seulement éthiquement gênant qu’il s’accompagne de tout ceci :

  • oubli des Droits de l’Homme pour un homme
  • oubli du principe d’innocence
  • oubli du droit de défense
  • refus du droit de réponse.

 Oubli par qui ? oh, un peu par tout monde en ITALIE et ailleurs. Par vous aussi peut-être ? Eh bien, posez sur la table et triez si vous le pouvez, c’est comme ça depuis le début.

Comment en est-on arrivé là ? la canicule n’explique pas tout dans l’échauffement des esprits qui dérapent dans un pays qui a une constitution assez proche de la nôtre, qui est « endetté », comme tous les pays d’Europe et d’ailleurs, pas plus et pas moins en ces temps de crise officielle, en plein XXIème siècle et sur le vieux continent.

Avez-vous bien observé le Commandant SCHETTINO, sur les deux courtes vidéos ?

Dès le lendemain de l’accident, on lui avait remarqué un tic nerveux à l’œil, un tic qu’il n’avait pas sur les vidéos d’avant le naufrage.

Un second tic est apparu, comme un recul du buste trahissant les orages intérieurs du taiseux dont on a fait un people, qui doit se montrer pour se défendre puisque la justice italienne interprète à sa façon sa devise : « La loi est la même pour tous ».

La compassion envers les victimes a submergé le respect légitimement dû à leur sauveur.

Les procureurs l’avaient bien dit : « Que Dieu ait pitié de SCHETTINO, nous, nous ne le pouvons pas. »

Pourquoi, au fait ? pourquoi la justice italienne n’est-elle pas arrivée à être humaine pour tous ?

, , , , ,

Poster un commentaire

Qui est Arne SAGEN ?

Une communication de GRAUD Editions rappelle que l’un des intervenants lors de la présentation du livre de mémoire du Commandant SCHETTINO à ses compatriotes de META est Arne SAGEN, un monsieur de niveau international en matière de sécurité en mer.
paru le 16 février 2015 dans un journal-web spécialisé : SHIP2SHORE.it

http://www.ship2shore.it/it/shipping/concordia-shame-on-you-italy_56897.htm

  » Pour la CONCORDIA, honte à vous, italiens ! « 

L’expert du Code ISM*, Arne SAGEN, explique pourquoi la condamnation du seul SCHETTINO est  un pas en arrière dans le domaine de la sécurité en mer.
 

La condamnation de Francesco SCHETTINO à 16 ans de prison a été au centre des chroniques du monde entier ces derniers jours.

L’isolement de fait d’un seul coupable pour la tragédie de la COSTA CONCORDIA a stupéfié surtout dans les pays étrangers.

Dans cette intervention, Arne SAGEN, ingénieur naval norvégien expert pour le Code ISM (Code International de Gestion de la Sécurité en Mer) et membre de la Fondation SKAGERRAK pour la Sûreté des Navires, qui avait mis en évidence le rôle de la Compagnie dans la gestion de la sécurité dès les jours qui avaient suivi l’accident, explique pourquoi :

Le 11 Février de cette année-ci, jour du verdict de la Cour de GROSSETO à l’encontre du capitaine de la COSTA CONCORDIA Francesco SCHETTINO, a été un triste jour pour l’OMI (Organisation Maritime Internationale) et la communauté internationale du transport maritime qui se consacre à améliorer la sécurité de la navigation.

Le commandant SCHETTINO a été reconnu coupable d’homicide involontaire de 32 personnes, passagers et membres d’équipage confondus, naufrage involontaire et abandon de navire. Cette sentence a mis un point final à un procès qui avait commencé en juillet 2013 au cours duquel le Minstère Public, qualifiant le commandant SCHETTINO d’imbécile heureux, avait requis une  condamnation à 26 ans et trois mois de prison. Le commandant Schettino s’était défendu en disant qu’il a été sacrifié pour protéger les intérêts économiques de son employeur et que la peine devrait concerner l’ensemble de l’organisation de gestion plutôt que lui seul.

La compagnie n’est plus mise en cause par le procès depuis avril 2013, lorsque la Cour a accepté le paiement d’1 million d’euros par COSTA CROISIÈRES, sous couvert du groupe CARNIVAL. Cinq officiers et le représentant de la société dans l’unité de crise qui a géré la suite immédiate de l’accident ont négocié leur peine et ont été condamnés à deux ans, mais, attendu que cette condamnation est inférieure à celle à partir de laquelle on va réellement en prison en ITALIE (3 ans), ils sont restés libres.

Malheureusement un tel verdict nous ramène à l’époque déplaisante de la « chasse au coupable » qui suivait immédiatement tout désastre maritime, quand la compagnie s’en sortait indemne et que c’était l’équipage qui était systématiquement sanctionné. Ce qui semble justifié par la nécessité de satisfaire aux standards réclamés par les assurances pour accepter facilement d’accorder leur couverture aux navires, en échange de la trouvaille d’une « négligence de la part de l’équipage » comme cause de l’accident.

La sentence du tribunal italien contraste énormément avec la façon dont un tribunal britannique a traité un cas semblable après le retournement du ferry ro-ro HERALD OF FREE ENTERPRISE devant le port belge de ZEEBRUGGE en 1987, qui causa la mort de 193 personnes. Dans ce cas précis, une grave négligence de l’équipage fut décelée comme cause de l’accident.**

Mais l’enquête sur le sinistre,dirigée par le juge Justine SHEEN, ne se limita pas à mettre en évidence les lacunes du commandant et de son équipage et a révélé que la gestion de la sécurité surce bateau de la part de la gestion à terre méritait aussi d’être condamnée.

L’enquête résuma ainsi le comportement de l’armateur en matière de sécurité :  » Du sommet au plus bas niveau de la hiérarchie, cette entreprise a été infectée par les germes du laxisme et de la négligence« . Par conséquent, aucun membre de l’équipage n’a été condamné à la détention et le commandant David LEWRY a été suspendu pour un an seulement.

La frustration générale de l’industrie internationale de navigation à la suite du retournement du HERALD OF FREE ENTERPRISE avait permis un bond en avant dans la gestion de la sécurité maritime, favorisant le développement du Code International de Gestion de la Sécurité.

Cet différence saisissante entre les jugements des tribunaux italiens et anglais sur les responsabilités du commandant en relation avec les dispositions du Code ISM indique que les associations des gens de mer ont encore beaucoup à faire pour protéger leurs membres contre la criminalisation en cas d’accident.

L’attaque immédiate et dure de son propre commandant par COSTA CROISIÈRES après le crash de la CONCORDIA affaiblit le Code ISM, qui identifie les dirigeants de la compagnie maritime de transport comme la pierre angulaire de la bonne culture de l’entreprise armatrice en matière de sécurité.

Le Code stipule que la compagnie est responsable pour fixer les procédures qui assureront le fonctionnement en toute sécurité du navire. Le fait que les procureurs ont insisté sur le fait que SCHETTINO était un « idiot irresponsable » n’est certainement pas en ligne avec une bonne culture de la sécurité. Si cette assertion devait être considérée comme exacte, il serait naturel de se demander qui lui a confié le commandement de la COSTA CONCORDIA ?

Il ne fait aucun doute que le Code ISM, qui est entré en vigueur en 1998, a eu un grand impact sur la sécurité dans le transport maritime, mais nous avons maintenant de bonnes raisons de se demander si tous les armateurs sont suffisamment sérieux pour mettre en œuvre ses dispositions.

Aujourd’hui les inspecteurs des pavillons ou des organisations reconnues, comme les sociétés de classification, montent à bord et vérifient, par l’intermédiaire de documents sur papier, que le Code ISM semble bien appliqué. Mais ils ne peuvent pas certifier qu’une « mentalité de sécurité  » est bien entrée dans la culture de l’armateur. Malgré le rôle des vérificateurs et des certificateurs, il y a très peu de choses qu’un organisme de classement puisse faire pour améliorer l’attitude d’une compagnie de transport maritime envers la sécurité. La culture de la sécurité doit venir de la gestion de la société.

Une solution réaliste pour l’industrie de la croisières pourrait être l’adoption système Tanker Management Safety Assessment (Evaluation de la Gestion de la Sécurité des Pétroliers), créé pour l’industrie de l’armement  des pétroliers par le Forum Maritime International des Compagnies Pétrolières. Le TMSA a été rédigé dans un esprit d’efficacité optimale, adapté à l’industrie maritime au sens large.

Depuis une vingtaine d’années, l’industrie pétrolière est la bête noire de la navigation, impliquée dans un grand nombre d’accidents accompagnés de graves répercussions sur l’environnement de par le monde (NDS : les marées noires).
Suite au nombre croissant d’accidents concernant des pétroliers affrétés par les plus grandes compagnies pétrolières, le Forum a mis au poinr le TMSA au sujet des procédures de vérification.

Le TMSA est un système de sécurité à quatre niveaux, parmi lesquels le premier est à peu près équivalent au niveau du Code ISM. Le quatrième niveau est comparable à la certification de qualité ISO 9000. Le TMSA est devenu une grande réussite pour l’industrie pétrolière et a conduit à une amélioration considérable des statistiques d’accidents dans le secteur. Il pourrait être facilement adapté aux navires de croisières et à passagers.

Arne SAGEN, enquêteur spécialite des accidents, de la Fondation SKAGERRAK, NORVÈGE


*Le code ISM

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_international_de_gestion_de_s%C3%A9curit%C3%A9
 « La pierre angulaire d’une bonne gestion de la sécurité est l’engagement au plus haut niveau de la direction.
Lorsqu’il s’agit de sécurité et de prévention de la pollution, ce sont l’engagement, la compétence, les attitudes et la motivation des personnes individuelles à
tous les niveaux qui déterminent le résultat final. »

** l’accident du HERALD OF FREE ENTERPRISE avec des photos http://naufrageferries.canalblog.com/archives/2010/04/04/17470056.html

, , , , , ,

Poster un commentaire

Comment on met des canulars en circulation sur le web mondial

SCHETTINO, LA SAPIENZA et le cirque médiatique, voilà la vérité

Schettino tiene una lezione alla Sapienza. E’ scandalo. Ma è anche una bufala. Scopriamo davvero cosa è successo. 

SCHETTINO donne une leçon à la Faculté LA SAPIENZA.  C’est le scandale. Mais c’est aussi un canular. Nous découvrons ce qui s’est vraiment passé.
Là : http://www.06blog.it/post/116664/schettino-la-sapienza-e-il-circo-mediatico-ecco-la-verita dans un article de : RondoneR paru le 7 août 2014

Ormai sta diventando un classico dell’informazione contemporanea. La bufala montata. Qualcuno « ricama » una notizia per renderla più « scoop », più « bomba ». La pubblica in piazza e tutti corrono a rilanciarla, senza controllare affatto le fonti, senza chiedersi se le cose siano andate davvero in una data maniera.

Questa volta la falsa informazione su Schettino con la sua lectio magistralis a La Sapienza la cucina il quotidiano La Nazione. Ci cascano tutti. Anzi è una corsa a chi si indigna di più. Web, stampa, tv.

C’est devenu un classique de l’information, de nos jours, le coup monté. 

Quelqu’un « brode » sur une vraie nouvelle pour la transformer en « scoop », le plus « percutant ». Il publie et tout le monde reprend, sans vérifier la source, sans se demander si les choses se sont vraiment passées comme il l’a dit.

Cette fois-ci, la fausse nouvelle sur SCHETTINO avec son cours magistral à LA SAPIENZA a été concoctée par le quotidien LA NAZIONE. Tous les autres ont suivi. Puis ce fut le concours à qui serait le plus indigné sur le web, dans la presse, à la télé.

Uno tsunami d’indignazione, di « vergogna! », di scandalo. Ovviamente s’indignano anche i politici, la ministra Giannini, ed il Rettore Frati, che a colpi di tweet scopre subito il responsabile: il criminologo Vincenzo Mastronardi, deferito quindi al comitato etico « perché ne valuti i profili, anche ai fini disciplinari ». L’ateneo « prende le distanze dal grave episodio e lo condanna fermamente ». Si muove la Procura.

Un tsunami d’indignation, de « c’est une honte ! », de scandale. Naturellement, les politiques s’indignèrent aussi : le ministre GIANNINI. Monsieur le Recteur FRATI trouve de suite un responsable, à coups de tweets : le criminologue Vincenzo MASTRONARDI, qui est expédié illico devant un comité d’éthique afin qu’il « en étudie le profil, en vue d’éventuelles suites disciplinaires ». L’université « prend ses distances avec cet épisode particulièrement grave et le condamne fermement ». Le Parquet s’en saisit.

Ma in realtà nessuno cerca di capire come sia possibile che Schettino abbia tenuto due ore di lezione a La Sapienza. Senza che ci fosse come minimo un’insurrezione fra i banchi.

L’ex comandante della Costa Concordia secondo tutti è salito in cattedra per una lectio magistralis (poi « aggiornata » a semplice lezione) sulla gestione del panico nelle aule romane della Sapienza (per molti in aula magna). Per qualcuno riceveva anche diplomi e riconoscimenti.

Seulement, en fait, personne ne cherche à comprendre comment il pourrait être possible que SCHETTINO donne une leçon de deux heures à LA SAPIENZA sans qu’il y ait une insurrection à travers les bancs de l’amphithéâtre, minimum. D’après tous, l’ex-commandant de la CONCORDIA est monté en chaire pour donner un cours magistral (devenu ensuite une simple « leçon ») sur la gestion de la panique dans une salle de travail romaine de LA SAPIENZA (pour beaucoup dans un amphi). Pour quelqu’un il a reçu aussi à cette occasion diplômes et récompenses.

Ma come sono andate veramente le cose? Notate che stiamo parlando di una cosa successa un mese fa. Anche questo fa capire molto sulla « gestione dell’informazione » attuale. Durante la giornata di ieri, dopo la bomba, ecco che lentamente, molto lentamente, cominciano ad emergere alcune verità.

Intanto si scopre che la lezione famosa sul « panico » era tenuta in effetti dalla psicoterapeuta e criminologa Luana De Vita nell’ambito di un seminario « Dalla scena del crimine al profiling » della durata di tre giorni.Mais qu’est-ce qui s’est vraiment passé ? Remarquez que nous parlons d’une chose qui est arrivée il y a un mois. Cela aussi fait comprendre beaucoup de choses sur la »gestion de l’information » en ce moment. Après le bouquet final de ce  feu d’artifice, voici que lentement, très lentement un embryon de vérité commence à émerger suite à la journée d’hier.

On a découvert entre temps que la fameuse leçon sur « la panique » a été effectivement donnée par la psychothérapeuthe et criminologue Luana DE VITA lors d’un séminaire de trois jours sur : « De la scène du crime au profilage* ».

Come da programma (che bastava leggere per non sparare balle tipo « 2 ore di lezione »), il seminario (riservato a circa 80 persone) si svolgeva al Centro Sperimentale Cineteatrale di criminologia, alla Casa dell’Aviatore, in via dell’Università a Roma. E non nelle aule della Sapienza.Ainsi qu’il est noté sur le programme (qu’il aurait suffi de lire pour ne pas sortir de vanne dans le genre « 2 h de leçon »), le séminaire (réservé à environ 80 personnes) se tenait au Centre Expérimental Cinéma-Théâtre de criminologie, à la Maison de l’Aviateur, dans la rue de l’Université à ROME. Et pas dans l’enceinte de LA SAPIENZA.

Viene poi fuori che Schettino era presente, solo il terzo giorno, assieme ai suoi legali. Ospite (e qui siamo tutti liberi di discutere sulla scelta) a commento di un video in cui si mostrava la ricostruzione
in 3D della dinamica e delle variabili eventuali durante l’incidente della Costa.

Ensuite on a appris que SCHETTINO y a été présent seulement pendant le troisième jour, accompagné de ses avocats. Invité (et là nous sommes tous libres de discuter sur le choix qui avait été fait de l’inviter) pour commenter une vidéo qui montre une reconstruction de la dynamique des faits en 3D et des éventuelles variables qui ont pu jouer pendant l’accident de la COSTA CONCORDIA.

La stessa Luana De Vita preciserà poi:

« Schettino era presente con i suoi legali, ha fatto un intervento brevissimo, di circa cinque minuti (10 o 15 per altri, ndr), in cui ha raccontato come ha gestito il flusso delle informazioni che gli sono arrivate dall’impatto in poi. Il tutto, era a commento del lavoro dell’ingegnere Ivan Paduano.

La « lezione sul panico » l’ho tenuta io (…) Schettino non ha assolutamente tenuto lezioni, perché non ne avrebbe le competenze. Era un commento della sua esperienza e di come sono arrivate a lui le informazioni da terra, e come si è comportato in seguito. »

Luana DE VITA elle-même précisera ensuite :

« SCHETTINO était présent ainsi que ses avocats, il est intervenu très brièvement, environ 5 minutes (10 ou 15 minutes pour d’autres, ndr), pendant lesquelles il a raconté comment il a géré le flux d’informations qui lui arrivait pendant et depuis le moment de l’impact. Le tout en commentaire du travail de l’ingénieur Ivan PADUANO.

La « leçon sur la panique », c’est moi qui l’ai faite (…) SCHETTINO n’a fait absolument  aucune leçon pour la bonne raison que cela n’entre pas dans ses compétences. Il a fait un commentaire basé sur son expérience et sur la façon dont les informations lui sont arrivées depuis la terre, et comment il s’est comporté en fonction de celles-ci. »

Ora, ripeto, ci sarebbe comunque da discutere sulla necessità di far intervenire proprio Schettino in un contesto del genere. Evidente che chi lo ha deciso sapeva bene cosa sarebbe potuto esplodere. Quindi anche in questo caso si nota una caccia allo « scoop ». Alla visibilità.

Tanto che la procura di Grosseto ha incaricato la polizia giudiziaria di acquisire presso l’Università La Sapienza di Roma tutta la documentazione relativa all’intervento tenuta da Francesco Schettino il 5
luglio scorso.

Maintenant, je le répète, on pourrait aussi discuter sur la nécessité de faire intervenir SCHETTINO en personne compte tenu du contexte. Il est évident que celui qui a pris la décision de le faire savait bien qu’il créait une situation explosive. Donc, pour lui aussi, il y a une « chasse au scoop », à la mise en avant.

Tant et si bien que le Parquet de GROSSETO a chargé la police judiciaire de saisir à l’Université LA SAPIENZIA toute la documentation relative à l’intervention de Francesco SCHETTINO le 5 juillet dernier.

Non a caso lo stesso Twitter, sempre più graffiante e acuto tra i social network, conia il sarcastico #LaSapienzaConvoca. Segno che in effetti la nostra univeristà, tanto per cambiare, non fa una bella figura.

Tuttavia l’informazione italiana esce ancora una volta con le ossa sfracellate. Agenzie che una volta erano simbolo di garanzia, ormai si affiancano a free press e a siti web di discutibile attendibilità, per
usare un eufemismo.

Ce n’est pas un hasard si TWITTER lui-même, de plus en plus mordant et actif parmi les réseaux sociaux, a inventé le sarcastique #LaSapienzaConvoca, signe certain que notre université, pour changer, n’a pas fait bon effet sur ce coup-là.

Alors, les médias italiens apparaissent encore une fois comme complètement minables. Des agences qui étaient jadis des exemples de fiabilité, ne sont maintenant pas plus crédibles que la presse libre et les sites web de qualité douteuse pour ne pas dire plus.

La notizia vera è che da Google ai social Schettino torna a dominare la scena, ci mancherebbe. Gli italiani sembrano quasi orfani di quel nemico e del dinosauro d’acciaio sdraiato al Giglio. Perché se c’è una
cosa che piace agli italiani, è quella di sputare su un colpevole certo, tanto per lavarsi la coscienza. Poi si sfotte, si ride, ma intanto si specula.

Une information qui est juste, c’est que depuis GOOGLE jusqu’aux réseaux sociaux, on parle  de SCHETTINO partout, ne vous en déplaise. Les italiens semblent se sentir orphelins sans cet ennemi et sans dinosaure d’acier échoué au GIGLIO. Parce que s’il est une chose qu’adorent les italiens, c’est de cracher sur un coupable quelconque, comme si ça leur blanchissait leur conscience personnelle. Puis ils se moquent d’eux-mêmes, ils en rient, mais en attendant, les idées ont fait leur chemin.

La cosa assurda è che anche dopo le smentite, gli articoli vengono « aggiornati » ma i titoli no. Perché sono quelli che catturano il traffico: i click. L’ascolto. In una parola catodica: L’audience. Altro che diritto all’oblio, qui serve il dovere della verità.

Ce qui est absurde, c’est que même après les démentis, les articles sont « mis à jour », mais pas les titres. Parce que ce sont eux qui attirent les lecteurs : les clics, l’écoute. Pour utiliser le vocabulaire de la télé : l’audience. C’est fort différent que le droit à l’oubli, qui, lui, servirait le devoir de vérité.

Altra esca che amano (non solo gli italiani, ammettiamolo) è quella del mega-incidente. Più o meno come quelli che si fermano in autostrada per vedere cosa è successo in mezzo a lamiere e ambulanze. Per tutti voi ho ancora un ottimo « scoop », non disperate.

Dalle operazioni di recupero del Giglio col suo turismo nero per « ammirare » la Costa Concordia fino a Genova con le celebrazioni per la missione compiuta. Se volete potete seguire ancora tutto online, sfruttando la differita di Google Earth. Il gigante tomba di 32 persone è ancora lì. Tutto per i vostri occhi morbosi.

Une autre chose qu’aime le grand public (pas seulement italien, avouons-le) ce sont les grandes catastrophes. C’est plus ou moins ce qui arrive aussi sur l’autoroute quand les gens s’arrêtent pour voir ce qui est arrivé en plein milieu du passage qui reste et des ambulances. 

J’ai encore un dernier « scoop » pour vous tous, ne vous en faites pas.

Depuis les opérations de récupération de l’épave au GIGLIO avec son tourisme macabre pour « admirer » la COSTA CONCORDIA jusqu’à GÊNES avec les fêtes pour la mission remplie. Si vous le désirez, vous pouvez tout revoir en ligne, en différé sur GOOGLE EARTH. La tombe géante de 32 personnes y est toujours. Tout exprès pour vos regards malsains.
* la définition du profil du tueur.

, , , , , ,

Poster un commentaire

Les témoins de la défense

(je ne mets pas de lien en français parce que à ce jour je n’en ai pas trouvé)

Tout ou presque dans le témoignage du Commandant SCHETTINO ayant été confirmé par les témoins qu’avait cité le ministère public, la défense avait décidé de n’en présenter que 4.

Le 21 janvier 2014, il en est venu 3.

Dennis Cristopher VAITY, l’absent, portait le titre de Chef de Sécurité de la CONCORDIA.

De nationalité Indienne, le Tribunal de GROSSETO n’en aurait plus eu de nouvelles depuis l’accident, il n’aurait pas fourni de mot d’excuses pour son absence après convocation non plus.

Pourvu que le pauvre homme soit encore vivant !

Le souriceau se souvient du suicide du proviseur-adjoint Sud-Coréen.

Le premier à passer à la barre a été le Commandant Leopoldo MANNA, de la Capitainerie du Port.

Le Commandant MANNA travaille à ROME et se trouve donc au-dessus du Commandant DE FALCO dans la voie hiérarchique. Son grade exact dans l’armée serait « colonel ».

Sur le Commandant SCHETTINO qui était sur la pointe GABBIANARA après ne pas avoir pu remonter à bord, le Commandant MANNA dit : « Quel comandante mi sembrò un povero Cristo ». Il me parlait par à-coups au téléphone, il m’a paru sonné, j’ai trié mentalement dans ce qu’il me disait pour me faire une idée de la situation.
Ce Commandant était déjà crucifié.

 Il est tard, le souriceau ne porte plus ses prothèses auditives, il écoute le rythme de la conversation, la communication est mauvaise, mais le rythme est normal, sans offenser le Commandant MANNA qui devait bien dire quelque chose.

 Le souriceau trouve qu’il est assez logique que le Commandant SCHETTINO soit sorti de sa chute de 20 m minimum physiquement choqué, déjà. 

Et psychologiquement aussi, après avoir vu le navire qu’il avait réussi à ramener près de la côte la plus proche penché mais entier, chavirer inopinément avec les conséquences qu’il pouvait imaginer pour les personnes, le tout dans une belle pagaille par rapport à la théorie et l’ambiance associée : les cris, la peur, la violence palpables.

Après avoir su rester calme pendant plusieurs heures pour tous les jeunes de l’équipe de passerelle, pour les gars des machines dans les ponts inondés, malgré la gîte gênante et inexpliquée, trop longtemps inexplicable, être resté lucide, actif, dominant malgré tout, dévoué en un mot, fidèle à sa compagnie, à ses ingrats de passagers qui à 3000 lui demandent des sous à lui tout seul qui leur a sauvé la vie et à lui-même tel que nous le décrivent depuis trois ans ses amis de META : 
le meilleur des commandants, un homme bon et sensible.

Bref, le Commandant MANNA confirme que la Capitainerie de Port , en sa personne, était au courant du fait que le Commandant SCHETTINO n’était plus physiquement sur le navire sur lequel il lui était impossible de remonter, mais coordonnait les secours depuis la terre. 

Et ce avant le coup de téléphone malpoli du Commandant DE FALCO. 

Il précise qu’à son niveau, il n’a pas été évoqué un quelconque retour à bord de Francesco SCHETTINO.  

en italien mais essentiel

…, et que le même MANNA était bien au courant du fait que SCHETTINO ne pouvait plus rester sur la CONCORDIA.

Le Commandant MANNA a rappelé en outre qu’un commandant peut coordonner les secours après un accident même si il ne se trouve plus physiquement à bord du navire mais est dans sa proximité immédiate sans que cela soit un cas « d’abandon du navire ».

Puis a témoigné le Commandant du ferry AEGYLIUM qui fait la navette entre le continent et LE GIGLIO, Fiorentino AGNELLO.

… Fiorentino AGNELLO. Le ferry a quitté PORTO-GIGLIO vers 22 h 30 pour porter secours aux naufragés. Le commandant AGNELLO se rappelle de s’être « immobilisé à un demi-mille de la CONCORDIA et d’avoir mis en sécurité les 80 premières personnes arrivées à bord de radeaux de la CONCORDIA » mais a aussi dit ne pas avoir vu SCHETTINO » sur les chaloupes pendant cet épisode du naufrage. Le procureur LEOPIZZI, lors de son intervention, a demandé au témoin d’où il était originaire et s’il connaissait Francesco SCHETTINO : « J’ai habité à META di SORRENTO – a-t-il répondu – je connais SCHETTINO et nous sommes de vieux amis ».

Le Commandant AGNELLO connait le commandant SCHETTINO pour avoir habité à META et il aurait donc été en mesure de le reconnaître.

Est ensuite venue à la barre Katia KEYVANIAN, Responsable des relations avec les clients.

Katia KEYVANIAN est cette personne qui avait tout de suite réagi sur sa page Facebook lorsqu’elle a touché terre après l’accident, avant même de prendre le train pour rentrer chez elle se remettre du bizarre vécu qui succédait à celui du « naufrage ». Le souriceau avait traduit son message en français là.

Aujourd’hui

A été entendu un autre témoin, Katia KEYVANIAN, responsable du service clients de COSTA spa. « J’étais sur la CONCORDIA. Le navire était penché, j’ai glissé vers l’eau et, ce faisant, j’ai heurté l’un des bras du Commandant qui m’a dit « allez prendre cette chaloupe-là », et donc le commandant était à bord. Il était à peu près minuit, et pas avant 23 h comme cela a été dit ce jour-là. Je l’ai écrit sur mon profil FACEBOOK parce que c’était la vérité, c’est parti tout seul.

Désolée, pas un seul lien en français, comme quoi le harcèlement médiatique peut aussi se faire par omission.

Hier, avec Katia KEYVANIAN, le souriceau disait : »honte à vous pour ce que vous dites »,

aujourd’hui il dit : « honte à vous pour ce que vous ne dites pas ».

, , , , ,

2 Commentaires

CONCORDIA, bilan de Noël 2014

Nous avions laissé la Cour de GROSSETO sur une interrogation : était-ce bien SCHETTINO ou pas, sur le pont 4 déjà immergé en poupe, avec d’autres officiers dont on devinait les silhouettes à ses côtés ?
On ne le saura pas, pas maintenant en tout cas.

Deux autres photos sont venues éclipser la question sous la plume des journalistes. Elles sont sous copyright.

Le souriceau a retrouvé l’une d’entre elles sur une vidéo publique :

Ces deux photos, sans les 5 jours d’explications que le Commandant SCHETTINO a données à la Cour, ne lui parlent pas.
Par contre, elles ont parlé grave à tous ceux qui ont entendu cet interrogatoire que la télé n’a pas cru bon de transmettre, en streaming pour la FRANCE de toute façon.
La sentence de ce procès fait à SCHETTINO tout seul est toujours pour l’année prochaine.
Entre temps il vient de s’ouvrir un second procès pour la CONCORDIA. 
A GROSSETO aussi et celui qui l’a ouvert est aussi Monsieur le Procureur en chef VERUSIO lui-même.
 
Le plaignant : le WWF dont nous connaissons tous le petit panda noir et blanc.
Le motif : atteinte à l’intégrité 
  • de l’écueil du SCOLE – ça ne s’invente pas
  • du fond de la mer – c’est vrai, l’entrepont C sert de poubelle flottante et tous les détritus de la croisière finissante le jonchent à présent
  • de la pureté chimique – une poche de fuel par terre, poche de détergents pour le ménage, réserve de nourriture pour les cuisines …
  • de la sérénité des poissons qui étaient dans le coin et je ne parle pas de la faune et la flore qui se sont retrouvés écrasés par le chavirement du paquebot

Les accusés au pluriel :

le commandant qui commande

mais aussi

l’officier de quart, Ciro AMBROSIO

le troisième officier Silvia CORONICA

le timonier Jacob RUSLI BIN

qui ont négocié leur peine pour le premier procès, ok,

mais dont ce même premier procès, au cours de son déroulement, a montré, je cite maître PEPE :

« si legge tra l’altro che Ambrosio non ha seguito la rotta tracciata da
Canessa, che Coronica non ha vigilato sull’operato del timoniere e che
lo stesso timoniere ha equivocato le manovre di emergenza ordinate da
Schettino, »

entre autres,

  • qu’AMBROSIO n’a pas suivi la route tracée par le cartographe CANESSA,
  • que CORONICA n’a pas surveillé le travail du timonier
  • que ce même timonier a mal compris la manœuvre d’urgence ordonnée par SCHETTINO.

En conséquence et pour épargner tout le monde, la défense a décidé de ne présenter que 4 témoins sur les dizaines dont elle disposait :

“… Ad essere ascoltati il 12 gennaio saranno Leopoldo Manna, comandante
della capitaneria di porto… Agnello Fiorentino, comandante del traghetto
Aegilium, Christopher Denis Vaity, capo della security di bordo … e
Katia Kevanian, capo receptionist …”

seront entendus le 12 janvier 2015 :

  • Leopoldo MANNA, Commandant de la Capitainerie de Port à ROME
  • Agnello FIORENTINO, Commandant du bateau AEGILIUM du GIGLIO
  • Christopher Denis VAITY, chef de la sécurité à bord de la CONCORDIA
  • Katia KEVANIAN, chef des hôtesses de la CONCORDIA

Pour nous résumer, toute l’ITALIE sait à présent officiellement que le Commandant SCHETTINO n’est pas le seul coupable de l’accident survenu au paquebot COSTA CONCORDIA le 13 janvier 2012 lors d’un passage rapproché fait pour rendre hommage à la beauté de la petite ile toscane du GIGLIO, au maître respecté PALOMBO et à la famille de l’ami maître serveur Antonino.

, , , , , ,

Poster un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :