GROSSETO, Italy, Feb. 11
http://www.upi.com/Top_News/World-News/2014/02/11/Ex-Costa-Concordia-first-mate-testifies-he-pushed-abandon-ship-button/UPI-22731392137525/?spt=rln&or=2
12 febbraio, 10:35, avec le copyright, je ne traduirai pas textuellement. ANSA est une agence qui vend la matière pour faire les articles aux journalistes
La dernière audience a été le siège d’un coup de théâtre à GROSSETO.
Mais il faut que je vous raconte :
l’officier capitaine en second Robert BOSIO a encore répété combien Francesco SCHETTINO s’est trouvé désemparé, « inerte » devant les évènements, comme tous les employés de COSTA, les mains liées par la loyauté envers le patron qui les paie devront le faire.
avais-je appris lors de mon auto-formation de secrétaire.
C’est un peu vrai pour les petites entreprises, pour la première entreprise nationale italienne, j’ai un doute, et pour un holding, alors !
Ça a les reins plus que solides, un holding, je n’imagine même pas les sous qu’ils brassent.
Bref, BOSIO a parlé dans le sens qu’on attendait de lui. Pas de surprise donc.
Pour le lecteur du journal en anglais le compte-rendu de son passage à la barre s’arrête là.
Continuons en lisant jusqu’au bout ce qui a été communiqué à la presse par l’agence italienne, que trouvons-nous ?
pour la première fois depuis le début du procès, la défense semble avoir contre-attaqué.
Mal lui en a pris, à BOSIO ! le défense qui a accès à toutes les pièces du procès a fait entendre un extrait de l’enregistrement audio de la boite noire où on peut très distinctement reconnaitre la voix de SCHETTINO qui dit 20 secondes après le début de l’enregistrement de donner l’abandon du navire.
Et qui le répète ensuite, repérer « abbandono nave », « abbandonare la nave » … dit par la voix qui prononce souvent « allora », le Capitaine SCHETTINO a un tic verbal (sourire du souriceau qui a enseigné)
Vous repèrerez mieux sa voix aux environs de 3:10, c’est celle qui parle alors avec une indiscutable autorité, en donnant des ordres, justement.
Alors, pour avoir une idée de ce qui s’est passé réellement sur la passerelle de la COSTA CONCORDIA, on peut se dispenser de lire la presse étrangère.