- qu’il y avait au moins quatre Commandants sur la CONCORDIA :
1°/ le Commandant SCHETTINO qui accueillait les passagers embarqués à CIVITAVECCHIA dans le théâtre, puis est allé prendre son repas du soir,
2°/ le Commandant AMBROSIO qui était de quart sur la passerelle,
3°/ le Commandant BOSIO qui était de repos dans sa cabine,
4°/ le Commandant CHRISTIDIS qui devait remplacer le Commandant BOSIO quand celui-ci aurait débarqué à SAVONE pour sa période de repos et avait embarqué avant pour être fin prêt à le faire à ce moment-là.
- qu’il fallait beaucoup de personnes qualifiées pour coller à la route.
LA ROUTE
qui a été ordonnée par celui qui passe les consignes de la Compagnie à bord – les patrons.
ORDONNEE
Pourquoi n’y a-t-il actuellement qu’un homme en situation d’accusé devant le Tribunal de GROSSETO?
Parce que contrairement à ce qui a été démagogiquement dit par la suite, COSTA Croisières qui n’est pas fou a désigné après concours, promotion interne ou ce qu’ils ont voulu
UN seul homme pour prendre les décisions finales.
ET CE d’après les indications que lui transmettent les autres
qui font les mesures et surveillent cadrans et repères de la côte par les fenêtres de la passerelle géante.
Le journal LA NAZIONE a publié tout récemment une interview du Commandant SCHETTINO, accompagnée d’un enregistrement audio des plus intéressants qui provient d’un document intitulé « trascrizioni del Roninv dei carabinieri »
Dommage, je n’arrive pas à ouvrir la vidéo, moi qui suis en FRANCE.
Que dit cet article ?
- qu’on y entend la voix du Commandant AMBROSIO,
car on sait reconnaitre à qui appartient une voix dans la Police Scientifique, les élèves de Terminale L et ES que j’ai eus du temps des thèmes savaient cela
- qu’on entend le Commandant AMBROSIO qui est occupé à surveiller en continu la gîte du navire et à la communiquer au Commandant SCHETTINO à un moment où il a par ailleurs déclaré être en train de faire sa mutinerie.
Traduction des paroles que le Commandant SCHETTINO a prononcées en commentaire de ce fait nouveau qu’a révélé la boite noire :
«Si sente distintamente la mia voce durante le conversazioni che avvenivano in plancia dopo il segnale di emergenza generale e prima dell’ordine ufficiale di abbandonare la nave. Avevo già predisposto, al fine di gestire il panico ed essendo già piene le scialuppe numero 1, 3 e 5, l’ammaino iniziando prima da destra per poi passare a sinistra. Ambrosio
ha mentito».
On entend distinctement ma voix pendant les échanges que nous avions en passerelle entre le signal d’alerte générale et celui d’abandon officiel du navire.
[“Dai.. abbandoniamo a dritta“. – allez, on abandonne à droite]
Afin de gérer la panique, je m’étais préalablement organisé pour que les chaloupes numéro 1, 3 et 5 aient été déjà remplies de passagers, leur descente devant commencer d’abord par la droite, pour m’occuper de la gauche ensuite.
AMBROSIO a menti.
«O l’ufficiale Ambrosio ha il dono dell’ubiquità, oppure alle 22 e 47 non poteva essere cinque piani più sotto della Concordia (al ponte 3 ndr) a gestire l’ammaino delle scialuppe. Anche perché era accanto a me che mi comunicava che la nave aveva uno sbandamento di 11 gradi costante».
Ou bien l’officier AMBROSIO a le don d’ubiquité, ou il ne pouvait pas à 22 heures 47 se trouver cinq pont de la CONCORDIA plus bas à décider de lui-même de descendre les chaloupes.
Et puis aussi parce qu’il était occupé à me tenir au courant que le navire avait une gîte de 11 degrés d’angle qui restait constante.
[ “Undici…undici… sbandamento costante, comandà…. costante”. – 11 … 11 … gîte constante, Commandant … constante]
«Lui ha dichiarato di aver messo a mare le prime scialuppe senza che fosse stato dato l’abbandono della nave. La scatola nera lo smentisce. Credo che abbia fatto tutto questo per guadagnarsi le attenuanti generiche in fase di patteggiamento. E non solo».
Il a déclaré d’avoir décidé de mettre les premières chaloupes à la mer avant que ne soit donné l’ordre d’abandon du navire.
La boite noire dément cette affirmation.
Je crois qu’il a fait tout ça pour pouvoir bénéficier de circonstances atténuantes lors de la phase de conciliation des peines.
Et pas seulement pour ça.
«Ambrosio mi ha ingannato prima e durante l’urto. Mi ha fatto credere che se non avessi accostato a dritta avremmo evitato lo scoglio. Se mi avesse dato le distanze giuste, come rientrava nei suoi compiti, avremmo visto un’altra storia».
Ambrosio m’a trompé avant et pendant l’impact.
Il m’a fait croire que si je n’avais pas approché sur tribord nous aurions pu éviter l’écueil.
S’il m’avait donné des distances correctes, comme il entre dans le cadre de ses fonctions, les choses se seraient passées autrement.
33 secondes se sont écoulées entre l’ordre officiel d’abandon à droite et le suivi de la gîte sur l’enregistrement.
L’ordre officiel d’abandonner à gauche avait été prononcé par les Commandants BOSIO et CHRISTIDIS (que je cite dans l’ordre alphabétique) dans la seconde après que le Commandant SCHETTINO ait lancé l’abandon à droite.
#1 par krn le 24 janvier 2014 - 20 h 44 min
Tu as réussi à l’ouvrir, cette vidéo ?
#2 par Monique-Mauve le 24 janvier 2014 - 20 h 48 min
Non, je fais deux saisies d’écran, 2 s.
#3 par Monique-Mauve le 29 janvier 2014 - 11 h 05 min
le 29/01/2014 : toujours pas.
#4 par Monique-Mauve le 24 janvier 2014 - 20 h 56 min
Voilà, je te les mets dans le billet.
#5 par claudielapicarde le 20 janvier 2014 - 18 h 05 min
C’est quand même surprenant que tout le monde se soit focalisé sur la même personne, il faut toujours une tête de Turc.
Bonne semaine Monique, bises.
#6 par Monique-Mauve le 20 janvier 2014 - 19 h 42 min
Mouais.
Bonne semaine Claudie. Bisous.