Archives de septembre 2012

Il y a dix ans ! je n’arrive pas à y croire !

Elle s’était retournée complètement aussi !

Il y a dix ans j’étais encore devant le tableau noir et j’enseignais, entre autres, la Mécanique des terriens lorsque la JOOLA a sombré loin d’ici et pourtant presque en France.

C’est la lecture du journal qui m’a appris qu’avait eu lieu récemment au Sénégal une commémoration du naufrage du Joola.

Pour bien comprendre l’ampleur de ce drame, il convient de faire d’abord un tout petit peu de géographie : le SÉNÉGAL est pratiquement coupé en deux par un petit pays tout en longueur, la GUINÉE qui suit le seul grand fleuve. Sa partie inférieure, la CASAMANCE, ne peut écouler ses productions qu’à DAKAR, la capitale, située de l’autre côté de l’embouchure dudit fleuve. Le trajet entre les deux ne peut se faire que par bateau.

Voici le récit de la catastrophe qui s’est produite avec un fond de 23 m sur le site KASSOUMAY .

Quelques images d’époque (âmes sensibles s’abstenir)


C’est une présentation, un extrait du film « L’ancre du souvenir » qui est ou va sortir en France.

Le témoignage d’un des quelques survivants

En quelques mots :

un bateau hors d’état de prendre la mer et qui l’a prise quand même

avec une radio HORS D’USAGE,

dont AUCUNE fusée de détresse n’est partie,

avec des radeaux gonflables dont UN SEUL a pu être descendu,

ne parlons pas de chaloupes, il n’y en avait pas,

surchargé d’une façon hallucinante

en matériels

en passagers

il s’est mis à pleuvoir

pour se protéger, les passagers sont tous allés du côté abrité

et le bateau s’est incliné de ce côté-là

tout simplement

à partir du moment où le seuil de gîte a été dépassé,

ça s’est joué en secondes, pas en minutes,

le fait de se retrouver la quille en l’air

il a eu des poches d’air ça et là,

qui n’ont fait que retarder la noyade des gens qui se trouvaient à proximité,

de dehors on a entendu longtemps taper sur les parois les gens qui étaient dessous,

piégés vivants

puis la panique engendrée par l’instinct de survie,

en créant des remous a dissout ces poches en millions de bulles minuscules,

c’était fini.

à bord ils étaient plus de 2000 sur un bateau fait pour en porter 500

Seuls ceux qui étaient sur le pont avaient une chance de survivre,

ils étaient nombreux sur le pont, mais ils ne savaient pas nager :

c’étaient des agriculteurs

qui allaient vendre leur production à DAKAR

c’étaient 400 étudiants et lycéens

toute la jeunesse étudiante de la Casamance,

c’était la rentrée scolaire

et au SÉNÉGAL, les études, on veut en faire

quitte à aller en internat

loin de la famille

pour le temps qu’il faudra

Amadou, le meilleur élève du BEP Électronique à PMF, si tu me lis, un grrros bisou.

Ça fait une génération décimée pour toute une région

car ce sont surtout des jeunes qui ont trouvé la mort cette nuit là

il y a eu 6 jeunes sur 64 rescapés en tout

les survivant

tous des passagers, ont attendu toute la nuit

sur la quille ou dans le seul radeau gonflable qui avait pu être ouvert

dans la nuit qui est particulièrement noire au Sénégal

devant les pêcheurs qui étaient accourus

avec l’horreur d’entendre les bruits s’affaiblir dans la quille

attendu toute la nuit

que l’armée donne la permission aux pêcheurs

de s’approcher pour les secourir.

seulement,

il n’y avait pas de radio en état de marche dans la JOOLA

son Commandant n’avait pas pu appeler au secours

la permission n’est arrivée que le lendemain matin

Il y avait bien longtemps qu’on n’entendait plus rien

du frère,

de la compagne,

des autres,

rien.

Les survivants se sont regroupés en associations, laissons leur la parole, cette vidéo date de l’an dernier :


Pour ceux qui voudraient se rapprocher des survivants français :

Blog français tenu par Alain DEVALPO :  Souvenons-nous du JOOLA et sa page Facebook

Il existe d’autres blogs qui parlent du JOOLA, ainsi qu’une association qui regroupe tout le monde et qui se bat pour savoir

POURQUOI cela a été possible,

et

COMMENT c’est déjà arrivé,

il y a juste dix ans cette année.

L’affaire est close sur place, seule l’Association des Familles des Victimes du Naufrage porte l’espoir des familles d’obtenir des réponses à leurs questions. Leur combat, à eux qui se battent depuis dix longues années, est pour la vérité et la justice.

Les corps et les affaires personnelles, vous l’avez vu, sont toujours dans la JOOLA, le renflouement est toujours repoussé, le deuil ne peut pas se faire parce que les passagers sont tous des terriens et que pour eux, je cite « la mer n’est pas un cimetière ».

S’ils avaient été écoutés, est-ce que la Concordia aurait eu, elle aussi, un accident cette année ? Compte tenu de tout ce qui est en train de paraitre en ce moment dans la presse italienne, il est fort probable que non.

En cherchant pour le relire le rapport de l’Amiral Yves LAGAGNE sur l’accident de la Costa Concordia (dont je devais finalement trouver un résumé (en anglais) ici) je suis tombée sur ce rappel :

Les accidents maritimes graves évités sont légions. Alors Secrétaire Général de l’Organisation Maritime Internationale, monsieur William O’Neill, posait remarquablement bien le problème dans un discours qu’il prononçait le 15 mai 2000. Evoquant une douzaine d’accidents évités relativement récents de navires à passagers, il concluait :

« nous ne pouvons pas compter indéfiniment sur la chance ! ».

Cela a été dit le 15 mai 2000 !

après le naufrage du TITANIC il y a 100 ans !

en 2002, la JOOLA qui se retourne

maintenant, en 2012 la CONCORDIA

qui a pu être échouée avant

Il faudrait peut-être penser à régler la question avant 2022

non ?

c’est juste l’avis du souriceau de bord de la Costa Concordia qui ne comprend pas bien

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Je vais vous dire un secret, c’est vraiment arrivé :

en 2008, un bateau géant s’est complètement retourné.

Journalistes, passagers, lecteurs, téléspectateurs, nous avons tous la mémoire sélective.

Et courte : 4 ans, ce n’est pas si vieux.

Le voilà, un peu dans la même position que notre Costa Concordia par rapport à la côte, c’est-à-dire pas très loin. Seulement lui, aucun rebord rocheux du fond ne l’a empêché de se retourner complètement.

Alors voilà comment il était juste après que le typhon qui l’a pris juste dans son œil se soit calmé :

Voilà ce que les sauveteurs, Garde Côtière comprise, ont trouvé quand ils ont pu s’approcher, à partir d’un jour plus tard seulement :

Vous pouvez constater par rapport à eux la taille du mastodonte complètement retourné et immergé.

Lui, le voilà, je manque à tous mes devoirs, je ne vous l’avais pas présenté :

Pour lui, pour pratiquement tous ceux qui étaient à bord, tout a été fini en 1 petite heure.

Petite si on veut. Ils ont tout vécu : le retournement après avoir été secoués comme des pruniers par les vagues, l’asphyxie, la noyade, l’empoisonnement par des gaz toxiques qui se sont dégagés. Tout a dû être d’autant plus long du fait qu’il y avait moins de baies vitrées, l’horreur, la complète, la totale a duré d’autant plus longtemps. Presque tous ceux qui sont arrivés à sortir avant ont été jetés à l’eau, roulés, brisés, noyés par les éléments déchainés sous la pluie torrentielle dans un vacarme déjà d’enfer.

Il s’appelait le MV Princess of the Stars et c’était un ferry. Il avait 862 personnes à son bord, personnel navigant (111) et passagers (751) confondus, m’en voudrez-vous vraiment beaucoup si je les mets tous sur le même plan à l’heure de leur mort ?

Son Commandant qui commande était le Capitaine Florencio MARIMON, il n’est pas revenu. Pour raconter ensuite, il n’est resté que 34 rescapés, tous des passagers. On n’a pas pu et de loin rendre tous les corps aux familles. On en retrouve encore (âmes sensibles, abstenez- vous – c’est pour la photo que je vous donne le lien) http://www.gmanetwork.com/news/story/262755/news/regions/4-years-after-princess-of-the-stars-tragedy-more-possible-remains-found

Et voilà le plus dur, découvrir ce schéma que je n’ai pas le cœur de rendre plus net m’a personnellement coupé la respiration :

Voilà la situation de la Concordia encore actuellement :

En gris le fond qui retient la Concordia de glisser.

Une suite de petits laxismes de toutes parts a fini par déborder, il a fini par y en avoir un de trop, la goutte d’eau salée qui a fait déborder la Méditerranée et le bon sens général à ce qu’on dirait. Elle nous a sorti de notre petit confort moral de début du XXIème siècle. Crise ou pas crise, erreurs ou pas erreurs et de toute façon, je ne suis pas qualifiée pour réaliser seulement ce genre de choses,

je constate que,

encadrée par le Commandant SCHETTINO qui a su rester lucide dans une situation extrêmement préoccupante comme nous le révèlent chaque jour davantage les fuites autorisées par les magistrats italiens à la presse de leur pays, l’équipe d’Officiers et l’équipage de la Costa Concordia a réussi à éviter le même sort aux quelque 3000 passagers survivants du 13 janvier 2012

et je sais,

nous savons tous, qu’ils le savent car le rapport d’expertise complet est communiqué aux parties prenantes, comme tous les autres documents d’ailleurs après traduction dans les quatre principales langues européennes dont le français par ordre des magistrats chargés de l’affaire là bas, à GROSSETO.

Alors ne pas lui dire déjà un gros « Merci », un vrai, du fond du cœur pour ce qu’il a déjà fait. Un gros « Pardon », on a eu tellement peur qu’on ne s’est pas rendu compte que vous étiez là, en train de vous battre pour nous, on ne s’est pas rendu compte que la suite allait se dérouler comme elle s’est déroulée en répondant à chaud aux micros tendus.

Ce ne serait pas tout à fait honnête, ce n’est pas ce que nos parents, nos professeurs nous ont appris pour que nous vivions dignement notre vraie vie.

Et ne pas profiter du fait que le Commandant SCHETTINO est vivant et bien vivant, a eu « les sensations » in vivo, in live, qu’il a les connaissances nécessaires et suffisantes bien dans sa tête pour élaborer une remédiation

pour lui demander de participer le tout premier

aux travaux sur l’amélioration de la sécurité des bateaux de croisière

qui ont déjà commencé,

ce serait surréaliste.

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Créa de soutien

citation extraite du Mémoire du Commandant SCHETTINO

En fond, une vue de satellite de l’ile du Giglio de nuit qui est communiquée gratuitement au public par la N.A.S.A. mais qui a un format spécial. Ce n’est pas une image ordinaire, c’est une représentation interactive de la Terre entière que l’on appelle une carte et qu’il faut  lire avec un logiciel spécial, un lecteur de cartes, en téléchargement gratuit lui aussi.

J’en connais trois : Google Earth de GOOGLE, World Wind de la N.A.S.A. (qui existe aussi en JAVA, suivre les liens sur ce site) et JOSM (qui est écrit en JAVA ).

Enjoy.

« J’ai fait tout ce qui était humainement possible pour sauver mes passagers et les membres de mon équipage. »

(traduction de Mézigue)

Rappel : le Commandant K1 est le Commandant qui commande, entendez celui qui prend les décisions finales à partir des informations que tout le monde lui a fournies ; ce n’est pas lui qui manipule le joystick en bout de chaîne de commandement, en fait quand il est en service, c’est carrément à l’autre bout de la chaîne qu’il est.

Et quand il ne l’est pas, en service, eh bien, c’est lui qui prend la responsabilité de ce qui s’est passé, le bon comme le mauvais.

Comme les Chefs de Laboratoire de nos facultés vont chercher le Prix NOBEL qu’on associe à leur nom pour le travail de l’équipe de recherche qu’ils ont eu la tâche d’encadrer.

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Chapeau, mon Commandant !

c’est virtuel, c’est donné d’instinct du haut de mon ignorance, mais c’est sincère


la vidéo montre, réduits en 5 min 23 l’activité des secours arrivés sur le site de l’échouement

Une fois la Concordia échouée, les deux balises fonctionnent à Giglio-Porte. Pour les voir, il faut regarder avec la loupe éventuellement, ou en plein écran, mais là elles fonctionnent – à leur façon à elles – toutes les deux.

Alors la manœuvre finale dans le noir complet, avec ces lumignons pour tout repère – si ! il n’y a pas de phare dans le secteur – faut avoir de bons yeux,

 

en bas, la lumière du phare du Capel Rosso

avoir échoué confortablement la Concordia – si, compte tenu du fait que le rocher est solide et la Concordia aussi – elle s’est calée d’accord, mais elle n’a pas glissé vers la fosse voisine, elle ne s’est pas retournée comme c’était à craindre si elle avait pas fait demi-tour (elle aurait été calée vers le bas de droite à gauche, poussée par son poids vers la fosse voisine, celle qui faisait si peur quand les journaux ont parlé de pollution des fonds marins protégés par le fuel, vous vous souvenez ?)

Et quand je dis le noir complet, il était complet de chez complet : sur les écrans aussi,

  • plus de carte,
  • plus de localisation « je suis où exactement ? »
  • plus d’indication sur les vents et courants,
  • plus de calculatrice intégrée-qui-calcule-automatiquement-d’un-clic-les -corrections-parce-que-les-cartes-sont-plates-et-que-la-terre-est-ronde.

Avec un bateau géant, il fallait sentir ça par les réactions du mastodonte.

Alors, les avoir ramenés tous vivants au rivage dans ces conditions, chapeau !


Le coup de chapeau d’un souriceau, ça peut valoir quoi ?

sais pas, mais je le lui donne quand même :

« Chapeau, mon Commandant ! »



C’est la marine marchande, pas l’armée, je sais,
eh bien , ça compense ce qui sort dans la presse cette semaine !

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Le radar de bord de la Costa Concordia – 2ème essai

par le souriceau de bord de la Costa Concordia à terre

Personnellement, je n’entends aucun son sur tous les enregistrements que j’ai étudiés avec des prothèses auditives quasiment neuves et un casque que je peux utiliser par-dessus. C’est curieux parce que j’ai un souvenir sifflant des écrans-radar verts avec le rayon qui tourne des avions. Mais les sifflements les plus aigus n’étant que des souvenirs, je me garderai bien d’en déduire quoique ce soit.

Et ce d’autant qu’il apparait « RINGS OFF » (sonneries inactives) sur l’écran.

La suite uniquement en visuel donc.

1.  Le point sur le radar de la Concordia : ce n’est pas celui qu’on apprend dans l’enseignement général et ce n’est pas le seul appareil d’aide au pilotage présent sur la passerelle

Sur la passerelle, rien qu’avec les photos insérées dans le post dont le lien est ci-dessus, il y a 3 radars de marine et 2 lecteur de cartes marines, le tout avec des écrans de taille normale, bien visibles et bien lisibles pour ceux qui ont appris à s’en servir. Nous avons constaté dans mon premier essai sur le radar que les officiers jouaient sur l’échelle du radar à volonté.

Le radar du cours est un dispositif qui envoie une onde électromagnétique, qui en recueille le retour après qu’elle ait rebondi sur un obstacle, qui mesure le temps nécessaire pour parcourir les deux trajets (aller et retour) et un calculateur y est intégré qui déduit pour affichage la distance radar-obstacle.

Le radar de marine lui-même apparait comme un ordinateur ordinaire pour l’écran, son clavier par contre est spécialisé. En plus de la fonction radar, l’appareil sert de lecteur de cartes nautiques, de boussole et de station météo, l’équivalent du compteur de vitesse de la voiture et du GPS en plus perfectionné. Le tout est judicieusement superposé et c’est l’ensemble qu’on voit sur l’écran.

Le résultat, c’est qu’on sait où on est, où on va, dans quelles conditions et à quelle vitesse on y va rien qu’en regardant ledit écran. En principe.

2.  Reconstitution de la route enregistrée dans le radar à partir des saisies d’écran faites juste quand les noms des points changent

A ce moment-là, la distance au prochain point sera donnée (en milles marins), ainsi que les angles et coordonnées (longitude et latitude) qui me permettront de le situer sur la carte à partir de là où « je » suis.

Les premiers points correspondent à la sortie du port de CIVITAVECCHIA. Autrement dit, pratiquement ils sont pratiquement confondus avec le point de sortie du port sur la bonne route marine à l’échelle où on verra ensemble les points 5, 6 et 7, le ou les suivants dont le dernier aurait été SAVONA n’apparaissant pas sur l’écran après l’accident.

En visionnant la vidéo de l’enregistrement du radar de la Costa Concordia du journal-web en plein écran, on peut arriver à saisir au vol les deux images suivantes :

Image 1

Image 2

La partie de la colonne de droite qui donne les renseignements sur la route est la partie TRACK DATA (données sur la route) :

La Concordia était amarrée au quai 12 et le point 2 avait été nommé par le Commandant SCHETTINO « brise-lames », les points 3, 4 et 5 s’appellent plus ou moins « sortie du port » et tous seraient confondus à l’échelle nécessaire pour avoir à la fois CIVITAVECCHIA et SAVONE sur l’écran. Entre SAVONE et CIVITAVECCHIA, la navigation touristique devait être terminée d’après le programme, juste avant un point qui s’appelle PALMAIOLA, l’une des deux dernières iles à côtoyer.

Les trois points intéressants à mon niveau de connaissance sont donc finalement CIVITAVECCHIA, CAPO D’UOMO au tournant vers le GIGLIO et PALMAIOLA.

Voici ce que j’obtiens pour la route sur GOOGLE EARTH :

3.  Seulement, la Concordia est là où elle est, en dehors de la route TRACK 9012 Civitavec-Savona qui avait été enregistrée au départ

et j’ai fait trois saisies d’écran qui m’intriguent, à la traversée d’un câble sous-marin qu’il n’était pas prévu de croiser quelques heures plus tôt.

Ces trois screenshots m’intriguent à cause du changement d’aspect spectaculaire de la route que j’ai visualisée en rouge en l’espace de trois vues presque successives, les voici, un peu travaillés pour les rendre bien visibles :

Elles montrent toutes que la Concordia se dirigeait droit sur le cap qui est deux plages en dessous de Porto-Giglio.

Alors, qu’est-ce qu’il y a à cet endroit-là ?

Il y a une jolie auberge qui propose des activités de travaux manuels, enfouie dans les pins.

Voici la vue sur la mer qu’on y a

  • à Cannelle, une petite balise pas lumineuse du tout d’après la carte marine et que je n’ai pas su voir sur les photos du coin,
  • là rien du tout,
  • entre eux et Porto-Giglio la colline qui se finit dans la mer en formant le groupe d’écueil du Scole, sur la passerelle personne ne pouvait voir les lumières de la côte parce qu’il n’y avait aucune lumière sur la côte à cet endroit là.

Quand le Commandant SCHETTINO a pris le commandement du bateau on ne voyait plus celle du phare du sud de l’ile à cause de la colline de gauche, on ne voyait pas ou plus les lumières des deux balises rouge et verte de Porto-Giglio. Il n’y avait que la lueur de l’écume sur les caps ou écueils les plus proches qui puissent être visibles et encore, à condition d’être au poste de la vigie avec les jumelles infra-rouges de nuit.

Il y était, il a ramené la Concordia près du bord, tournée du bon côté, il l’a posée sur le fond rocheux et a enfin ordonné l’abandon de son navire.

A ce moment-là, à bord, tout le monde était bien vivant.

Inquiet, mais sain et sauf.

Après …

 

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