Archives de juin 2015

Que c’est triste de vieillir

 quand on est quelqu’un d’atypique !

Pour l’atelier d’écriture de Caroline

Atelier N°5
1°/  thème de cet atelier :
avec juin arrivent l’été, la fête de la musique et la ST JEAN
2°/ 
mots imposés :
cane, coquelicots, déjanter, estrade, feu, fleur, flonflon, java, gavroche, heure, morose, multicolore, papillons, soleil, talon.

3°/  vous avez jusqu’au 27 juin pour réaliser votre texte !

Si GAVROCHE avait vécu vieux, il aurait connu la fête de la Musique, le soir de la Saint JEAN (coucou Marie-Jo)Je vois le titi GAVROCHE vieux saluant l’arrivée de l’été comme il se doit comme si j’y étais.

Plantons le décor. Le soleil vient juste de se coucher sur les coquelicots parisiens. Les papillons multicolores qui ont fait connaître notre capitale dans le monde entier se sont endormis un par un sur les pervenches parisiennes, bercés par le vent de la marée de la SEINE.
Elle remonte loin aujourd’hui, elle doit avoir une gastrite. Je disais donc :
L’orchestre commence à s’installer sur l’estrade. Il va être bientôt l’heure de la java, danse bien spécifique des faubourgs parisiens. Vous remarquerez que je n’ai pas dit la banlieue, de nos jours on ne danse plus la java au son de l’accordéon dans nos cités, du côté de NOGENT.

Et voilà que ce déjanté morose n’attend pas les flonflons.
Il laisse tomber sa cane sur le pavé (toujours parisien).
Il donne du talon en plein sur une fleur en prenant son élan – coquelicot, pervenche, autre, je ne voit pas bien maintenant qu’elle est écrasée.
Ça y est, il a sauté par dessus le feu avant que tout le monde ne soit là !

Têtu, solitaire, déçu, sauvage, il boude.
Pourquoi ? parce qu’on ne trouve plus d’éléphant comme le sien, le parisien bien de chez nous, en bronze, dans les jardineries.
Maintenant, c’est GANESH aux bras multiples qu’on y trouve, à côté de BOUDDHAs pansus.

Le sien a été mangé par la rouille : à force d’être dehors sans maintenance de par les municipalités successives, il est tombé en poussière.
Une question ? du fer dans le bronze ? oui, une impureté, une de ces cochonneries qui fichent tout par terre, le crapaud dans la pierre précieuse.

L’architecture intérieure du DANESH ne le tente pas du tout, malgré la présence du ravissant souriceau qui l’accompagne, objectivement plus sympathique que les rats d’égoûts parisiens.
Il nous fait un blocage.
Il pense que sur ses vieux jours il va lui falloir aller en maison de retraite et ça ne lui fait pas plaisir.

cette image est un travail personnel de Monsieur Jainswatantra

GANESH est un bosseur,
il travaille avec :
une hache,
un nœud coulant,
un aiguillon à éléphants ;
il s’est cassé une défense au boulot ;
il ne quitte pas son chapelet ;
il a toujours un gâteau sous la main 

(après l’effort, le réconfort – quand même)
le souriceau à ses pieds a pour nom MÛSHIKA, en français, « je maintiens »

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Cadres ronds brossés, façon de parler – 1

Les images de départ ont été tracées sur l’écran de la tablette, sans en lever le stylet pour la plupart, sous le logiciel ColorTouch pour ANDROID. 

Comme vous le savez, ColorTouch n’offre qu’une brosse, mais quelle brosse ! mais je vous en ai déjà parlé ici

Ensuite, les cadres ont été isolés sur fond transparent par Grim Color Reaper dans Effets/Color de Paint.NET 

puis centrés sur une surface plus petite, enfin il leur a été appliqué Invert Intensity toujours dans Effets / Color.

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Posons sur la table on va trier

va pas rester grand chose.
La sortie de la longue interview du Commandant SCHETTINO à Vittoriana ABATE est annoncée pour le 24 juin 2015 dans toutes les bonnes librairie d’ITALIE.
En voici la couverture entière :
En attendant cela, la Méditerranée …
la Méditerranée imperturbable joue avec les grains de sable multicolores de la plage de META, comme elle l’a toujours fait. 
Pendant ce temps-là, la moulinette médiatique continue de tourner, mauvaise, aveugle, sans pitié, elle essaie encore de broyer.
Je raconte : pour les gens de bonne volonté, l’éditeur napolitain, Monsieur GRAUS, avait carte blanche pour communiquer quelques extraits du Livre de Mémoire. 
Le premier à  profiter de l’offre ne fut pas quelqu’un qui voulait en apprendre un peu plus sur l’accident de la CONCORDIA mais un de ces journaux qu’on lit en diagonale, chez le coiffeur, en attendant que la couleur « prenne », une oreille distraite vers les ragots du quartier, un œil distrait sur les ragots des people accompagnés de documents photoshopés. Le Commandant a précieusement tenu sa famille à l’écart du cirque médiatico-judiciaire. « Il faut être en acier trempé » pour résister à  ce traitement et attendre sans dégâts que ça se finisse pour passer à  la phase suivante du processus, la résurrection peut-on lire sous la plume de Maître SOULEZ LARIVIÈRE*.

Le paparazzo n’en a cure.
Il a fallu travailler beaucoup d’heures avec Madame ABATE l’un racontant, l’autre notant, pour remplir 600 pages.
Il a fallu les relectures, les explications, les précisions pour que l’écrit de l’une qui n’y connaissait rien auparavant colle à la pensée de l’autre pour lequel tout semble naturel.

Il avait fallu beaucoup d’entretiens et cela avait fait jaser jusqu’en FRANCE, plus facilement accessible au grand public que les considérations techniques.
La moitié de l’article colporte encore une fois ces ragots et rappelle les autres inventions « populaires » pour faire bon poids. C’est comme cela que l’on avait fabrique un monstre. 

Le vocabulaire utilisé par le paparazzo dans la partie relative au livre est sinistre. L’histoire du Commandant SCHETTINO n’est pas une histoire spécialement gaie, la prose que je lis en fait carrément pour lui une invitation au suicide ! 

On parle beaucoup de ce genre de procédés aux actualités télévisées en ce moment, car nombre de nos adolescents harcelés par leurs « camarades » craquent et passent à l’acte, c’est ce qui est arrivé à Marion. Les familles en deuil, surprises par ce que leurs enfants ont du supporter de la part d’autres enfants sans rien en avoir su, sans rien avoir vu venir, témoignent sur les ondes. Que peuvent-elles faire de plus ? la loi interdit déjà le harcèlement. Dommage, quand le mal est fait il est définitif et la loi entre trop tard en scène. 

Ça n’arrive pas qu’aux autres, et à laisser faire, on vit dangereusement. 

Pourquoi faut-il que de nos jours encore de tels agissements soient ils seulement possibles ? 

Pourquoi faut-il qu’un accident en mer soit traité en affaire criminelle ? 

Pourquoi suffit-il d’un seul bouc expiatoire là où un ensemble de personnes ont participé ? 

Pourquoi existe-il toujours une presse vautour qui se repaît du malheur des êtres humains, qu’il soit réel ou inventé par elle-même ? il y a la demande ? ça se vend bien ? 

Ouais … la nature humaine … 

Et pendant ce temps-là , la MÉDITERRANÉE …

* Du cirque médiatico-judiciaire et des moyens d’en sortir aux éditions SEUIL
http://www.amazon.fr/cirque-m%C3%A9diatico-judiciaire-moyens-den-sortir/dp/2020214822
ou
http://www.seuil.com/livre-9782020214827.htm

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Organza – presque

avec la super-brosse de ColorTouch pour ANDROID

Plaisir des yeux …

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Dentelle de BRUGES – presque

avec la si belle brosse de ColorTouch pour ANDROID

 Plaisir des yeux …

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