Archives de 25 juin 2015

SCHETTINO présente son livre à META

Le Commandant Francesco SCHETTINO présente le livre « La Vérité Submergée » au lido MARINELLA – 24 juin 2015 – DiegoNews, une émission de Diego AMBRUOSO à peninsola.tv
Les vidéos ne sont pas sous-titrées, mais le journal-web giornalettismo nous renseigne sur le déroulement et le contenu de la présentation.
 « Ce n’est ni une absolution ni une accusation », et pas non plus « la version de SCHETTINO », mais une enquête à travers laquelle « on essaie de comprendre, d’entrer dans la complexité des faits ». Un témoignage sur des « faits bien réels ».
C’est ainsi qu’a été présenté hier au soir, à META, le livre sur le naufrage du 13 janvier 2012 à l’ile du GIGLIO. La vérité submergée (Ed° GRAUS), écrit par la commandant de la COSTA CONCORDIA et par la journaliste de PORTA A PORTA Vittoriana ABATE. Les deux auteurs ont participé à la présentation, ainsi que quelques experts en navigation (comme l’Amiral Vito MINAUDO et l’expert en sécurité navale Arne SAGEN MARTIN) pour souligner des aspects sous-estimés ou ignorés par les magistrats et les juges qui, en février dernier, ont condamné SCHETTINO à 16 ans et 3 mois de réclusion pour les délits de naufrage involontaire, homicide involontaire de 32 personnes, blessures multiples involontaires de 110 autres, abandon de personnes handicapées et abandon du navire.


Francesco SCHETTINO : « Voici les experts qui ont partagé mon analyse de l’accident » (VIDEO annoncée qui n’apparaît pas, en FRANCE)
« La sortie de ce livre a intéressé des personnes illustres » , des experts modialement reconnus qui « ont adhéré entièrement à mon analyse de l’accident » a dit SCHETTINO lors de l’un des rares entretiens accordés aux journalistes.
« Le livre – a ensuite ajouté le commandant à la fin de la présentation – devait tout d’abord sortir avant l’énoncé de la sentence, mais je m’y suis opposé pour une question de respect envers la magistrature. Aujourd’hui, nous sommes à peu de jours de la publication des raisons de la sentence : nous tiendrons une conférence de presse à ROME. »
« Tout ce que j’ai fait a été de réunir les pièces de procédure en fonction du blocus médiatique qu’il y a eu dans le récit des événements ».


« Le procès médiatique, dans un cas comme celui de SCHETTINO – a expliqué Maître Cataldo CALABRETTA, professeur de Droit de l’Informationaccéléré la diffusion d’une opinion dominante parmi les personnes, mais il a affecté aussi les reconstructions. Une enquête menée de façon neutre a fait apparaître quelque chose qui en avait été submergé, complètement oublié par la presse elle-même« .
L’enquête explique ce que les avocats n’ont pas non plus réussi à faire ressortir au niveau médiatique et cela a été négligé au niveau judiciaire ».
En conséquence, pour CALABRETA, SCHETTINO ne méritait pas une telle condamnation, « parce que, dans certains cas, l’acharnement médiatique influence le jugement ».


« Je vis loin de SCHETTINO, en NORVÈGE. Avant cet évènement, – a déclaré à son tour Arne Martin SAGEN, expert en Codes Navals – je ne le connaissais pas.
On a accusé fortement un seul individu alors que les responsabilités se situent à un niveau supérieur, au niveau des gestionnaires et peut-être dans la structure de l’organisation globale ».
Après l’accident, a-t-il expliqué, il y a des démarches entre le compagnie navale et les compagnies d’assurances.
Dans ce cas, quelqu’un doit payer, sortir des sous.
La loi dit que si un commandant ou un membre du staff (les cadres à bord) fait une erreur la compagnie d’assurances devra payer l’indemnisation à la compagnie navale.
Donc il a fallu trouver un bouc expiatoire.
L’enquête de la sécurité accuse le commandant de négligence, mais je me demande si la négligence est à classer parmi les crimes.
Je ne pense pas que ce soit le cas, même en ITALIE ».


Plus détaillée a été l’intervention de l’Amiral Vito MINARDO, qui a souligné quelques aspects techniques portant sur sur la manœuvre que SCHETTINO avait ordonnée et qui n’aurait pas été exécutée dans les temps.
« La manœuvre du commandant SCHETTINO – a-t-il dit – était parfaite.
Elle aurait permis, si les ordres avaient été exécutés, d’éviter l’obstacle.
Si quelqu’un ne me croit pas, il suffit de prendre l’une des jumelles de la COSTA CONCORDIA, de la filmer de haut pendant qu’elle effectue la même manœuvre à la même distance du rocher : cela démontre que le navire double l’obstacle ».
« Lorsqu’on lit les actes du procès, il apparaît que lorsque le commandant est arrivé sur la passerelle, il n’a pas été informé que le navire n’était pas au point  de tournant, et que celui-ci avait été dépassé ».
« Ce qui ressort des documents officiels, ce sont des horaires, des communications entachées d’erreurs.
Le commandant – a ensuite dit MAINARDO à la fin de la présentation – s’est aperçu qu’il devait ajouter à la manœuvre initiale, une manœuvre d’urgence, manœuvre d’urgence pour laquelle le timonier n’a pas suivi les ordres à la barre ».
Et si le timonier avait obéi instantanément ?
« Comme l’ont dit les experts techniques, il y aurait eu des dégâts minimes, il n’y aurait pas eu d’entaille dans la coque ».


Vittoriana ABATE a rappelé divers épisodes, comme celui de l’abandon du navire.
Elle a aussi posé des questions au sujets d’autres personnes présentes en passerelle et sur leurs témoignages.
« Le timonier indonésien RUSLI BIN – a dit la journaliste – a mystérieusement disparu.
Au moment où il aurait du être entendu, Le Parquet a fait le communiqué suivant : nous n’arrivons pas à le contacter.
Où donc se trouve RUSLI BIN, témoin oculaire de ce qui est arrivé, l’homme qui tenait de sa main le timon de la CONCORDIA ?
Pourquoi n’a-t-il as été possible de l’entendre ?
RUSLI BIN errait quelque part dans la campagne vers DJAKARTA lorsqu’il a reçu le 9 avril 2014 une convocation pour être entendu. L’avons-nous entendu ? Non.
Où est Silvia CORONICA (3ème officier, NDA) et pourquoi a-t-elle usé de son droit de ne pas répondre aux questions au procès ?
Où est ce troisième officier qui devait placer les points sur la carte et controler si le timonier exécutait correctement les ordres du commandant ?
Où sont ces gens qui ont négocié des peines dérisoires ?
La boite noire nous rappelle ce silence des officiers.
Ils n’ont pas informé le commandant SCHETTINO, qui est arrivé en passerelle à 21 heures et 34 minutes précises, de l’endroit où ils se trouvaient.
La route ordonnée passait à un demi-mille de la côte.
Le point du tournant avait été dépassé, et de beaucoup ».
Deux extraits d’un article de Umberto BACCHI paru le 22 juin 2015 sur IB Times UK :
titré Le Commandant Francesco SCHETTINO publie un livre de mémoire dédié aux familles des victimes apportent des précisions sur deux points délicats :La dédicace :
La publicité risque de provoquer un mouvement d’indignation de certains : le volume qui porte le nom de SCHETTINO en première de couverture comprend sur la quatrième une dédicace à ceux qui ont perdu des êtres chers dans la tragédie.La presse italienne le cite : « Ils ont droit à la vérité plus que quiconque ».
Vittoriana ABATE
a défendu ce choix en disant au IB Times UK que le livre était le résultat de son enquête personnelle, visant à jeter une lumière nouvelle sur la catastrophe en faisant progresser « la recherche de la vérité« , ce qui est également dans l’intérêt des familles des victimes.
Les recettes du livre :
Le livre est déjà en vente en ligne (et en italien pour le moment) pour un peu plus de € 16 (£ 11, $ 18).
Vittoriana ABATE précise que le capitaine ne touchera pas d’argent sur les recettes et qu’elle-même a également renoncé à ses droits sur le livre de Mémoire, faisant don de la totalité des bénéfices « aux personnes qui sont dans le besoin« .

Sur le livre lui-même, l’éditeur GRAUSeditore annonce :

Le livre contient des informations détaillées sur la vie de SCHETTINO avant le naufrage, un compte-rendu de la nuit où la COSTA CONCORDIA a heurté un récif et a chaviré au large de l’île du GIGLIO en ITALIE et un rapport minutieux du procès qui s’en est suivi.

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Cadres ronds brossés – 8

L’image de départ, réalisée sous ColorTouch pour ANDROID, est celle-ci :

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Cadres ronds brossés – 7

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