Il y avait une très jolie expression sur l’article technique de l’Association des Commandants de FRANCE : « le lit du vent »
Un sujet de défi de créas du temps des Oufs et de SPACES.
En ces temps d’avant NOËL, elle me fait penser à l’ange des crèches, à notre ange Bouffarel, celui qui souffle la tramontane en LANGUEDOC … Bouffareù pour le Mistral en PROVENCE.
Les anges dorment-ils dans un lit ? comment est-il, le lit des anges ?
En cherchant ce que cela pouvait bien vouloir dire plus précisément, je suis tombée par hasard sur cet article qui m’a ouvert des horizons : Montgolfiades de ST EMILION : dans le lit du vent avec les « vieux brûleurs »
Voici l’extrait qui a fait « tilt », un exemple :
« La montgolfière se coule dans le lit du vent. Car « une montgolfière, ça ne se dirige pas », avertit Patrick, le commandant de bord. »
Un mobile qui ne se dirige pas ne peut pas sortir du couloir d’air dans lequel il se trouve.
Monsieur Bernard GILAND, à la fin de son analyse de l’accident de la COSTA CONCORDIA disait ceci :
« Le Concordia dérive SSW et s’échoue à 22h58 soit environ 45mn après avoir passé le
lit du vent et en ayant parcouru 1′ vent de travers en suivant une route fond SSW.
Je ne me souviens pas avoir vu un navire sans vitesse franchir tout seul le lit du vent. »
Et le journaliste des montgolfières de St EMILION enfonce le clou :
« Quand on voyage en montgolfière on sait d’où on part mais on ne sait pas nécessairement où l’on atterrit. »
Le vent soufflait ENE ( en venant de Est – Nord-Est) avec une vitesse de 15 nœuds lors de l’échouement (?) – échouage (?).
Non, ce n’est pas pareil, l’un est subi et l’autre est maîtrisé.
Superposons une Rose des Vents rudimentaire et un extrait du rapport des experts qui montre la trajectoire finale de la CONCORDIA :
#1 par claudielapicarde le 21 décembre 2013 - 17 h 09 min
Le lit du vent, le lit de l’eau quand tu es prise dedans tu dois suivre, pas moyen d’en sortir.
Bises et bon noël.
#2 par Monique-Mauve le 21 décembre 2013 - 18 h 37 min
Nous autres, souricettes, c’est sûr. Bisous Claudie, bon Noël.
#3 par krn le 21 décembre 2013 - 9 h 40 min
Le lit du vent, c’est comme le lit de la rivière, là où il circule. Utiliser le vent et les courants, c’est le B A BA de la marine avant qu’on ne mette des moteurs dans les navires.
Mais en imaginant qu’on donne des avirons à tous ces passagers « en galère » on aurait rejoint la côte bien plus rapidement. Après le naufrage volontaire, un nouveau thème pour une prochaine croisière ? Payez et Ramez !
#4 par Monique-Mauve le 21 décembre 2013 - 10 h 46 min
Tu sais que s’ils avaient été occupés à quelque chose, peut-être que la panique aurait été plus longue à venir ?