Archives de 4 décembre 2013

Une pensée pour la petite fille

Au Tribunal, des larmes pour Dayana, le procès doit s’interrompre

  Des récits du drame, l’enceinte du théâtre de Grosseto en a déjà entendu beaucoup. Et des larmes avaient déjà accompagné les dépositions. Mais aucune des 15 audiences qui se sont déjà tenues pour le procès à l’encontre de Francesco SCHETTINO n’avait encore du être suspendue à cause de l’émotion générale. Peut-être parce qu’on n’y avait pas encore évoqué la mort d’une enfant.

Lorsque Lorenzo BARRABA, directeur des services hôteliers de la CONCORDIA a rappelé les derniers moment où Dayana a été vue vivante, la Cour a acquiescé à la demande de suspension d’audience. Dayana est Dayana ARLOTTI, alors en croisière avec son père William, 37 ans, de RIMINI, lui-même mort lors du naufrage. « Ma fille, ma fille ! » avait crié le père dans le noir, pendant que l’enfant lui glissait des mains le long du couloir devenu abîme lors de la dernière étape du renversement du navire, juste en face du restaurant MILANO (MILAN). Leurs corps ont été retrouvés par les pompiers plus d’un mois après le naufrage, le 22 février : avec eux, il y avait deux autres cadavres.

L’enfant est tombée dans l’eau, j’étais au milieu du navire au moment où le navire s’est renversé. L’enfant a glissé en arrière avec une personne âgée, il était difficile de la récupérer. Et le père dit: « Ma petite fille, ma petite fille ». Ensuite je ne l’ai plus vue. Ces paroles de
BARRABA ont plongé le théâtre dans un silence complet. Mais même le fait d’avoir dû faire une chaîne humaine avec ses collègues pour sauver les passagers (le « serpent » comme il l’a appelé, une « farandole » – NDM : une « tarentelle », une « ronde » mais pas ronde) est important en soi. Pour passer du côté gauche, nous nous tenions tous par la main, parce que nous glissions sur le navire où l’inclinaison augmentait. A un moment, nous nous sommes calés sur une cloison qui était devenue un plancher et nous avons parlé aux passagers avec un mégaphone pour les réconforter dans cette zone des ascenseurs où venait de se créer une fosse, leur disant que nous allions les sortir de là.

 BARRABA a demandé une corde. « Nous l’avons lancée dans la fosse, nous avons essayé de remonter toutes ces personnes. Seulement, ceux que nous avons réussi à remonter sont partis sans rester à nous aider comme nous l’espérions. Je ne me souviens pas combien nous avons réussi à en remonter. J’en avais mal aux muscles du ventre et les mains en sang. » C’est quand les murs sont devenus des planchers que BARRABA a vu Dayana. Ensuite,ce furent la sortie à l’extérieur du navire et l’atteinte de l’échelle de corde. « J’ai vu les hélicoptères et j’ai compris que nous étions sauvés. Je suis descendu parmi les derniers, vers 5,30- 5,45. »

 Dayana était dans l’aire de jeu, au pont 10, lorsque le navire avait heurté LE SCOLE. Le père et sa compagne, Michèle, s’étaient précipités pour la récupérer. William ne portait pas de gilet de sauvetage. Les trois personnes avaient rejoint la zone B du poste de rassemblement, elles devaient continuer à avancer. Mais il y avait de l’eau, de la fumée et des câbles électriques au milieu du chemin, ainsi que l’avait dit
Michèle à la police. « En reculant, Dayana est tombée dans l’eau, mais heureusement un touriste avait pu la récupérer. Comme je marchais à quelques mètres en avant d’eux, William et Dayana me suivaient et à ce moment là nous nous sommes perdus de vue ». Une autre personne a parlé d’eux, toujours dans le cadre de l’enquête, le fils d’une autre victime Claudio MASIA : son père Giovanni, William et Dayana sont tombés dans l’eau. » J’ai regardé dans la fosse à côté de nous et j’ai vu trois personnes qui avaient pu prendre pied sur un plan, je crois que c’était une porte : j’ai rassuré la dame qui m’a dit qu’elle s’appelait Michèle et je lui ai dit de se taire, que William était là. » L’homme et la petite fille n’avaient pas pu en faire autant « j’ai entendu William m’appeler, a dit aussi Alessia SIRIGU, qui témoignera prochainement au procès, il a prononcé trois fois mon nom, il hurlait comme tous ceux qui étaient là, au fond ».

 Le procès a été ajourné au 9 Décembre, sera entendu, entre autres, le capitaine de frégate Gregorio DE FALCO qui, à terre, avait appelé
SCHETTINO (remontez à bord m—e) et l’amiral Hilarion DELL’ ANNA, chef de la section opérative de la capitainerie de LIVOURNE.

 L’article est signé : Pierluigi SPOSATO

daté du  27 novembre 2013 

a été publié par le journal IL TIRRENO, édition de LIVOURNE

J’espère ne pas avoir trahi le texte lors de la traduction. Il va de soi que si l’auteur ou le journal me demandaient de la retirer, ce serait fait tout de suite. 

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5 Commentaires

Nous devions broder de la toile AÏDA

nous allons le faire en utilisant le magnifique gradient de mauve que fait la lave qui jaillissait récemment de l’ETNA en éruption en se réfléchissant dans la mer :

Vignette ETNA

lien de la source sous la vignette, cliquer encore une fois pour la voir bien entière

Le point compté, le point de croix :

premier essai, avec l’effet Bouton

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deuxième essai, en partant de deux gradients

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Premiers essais de broderie :

boutons broderie

gradient  broderie

aïda pc

Ne me dites pas que c’était impossible,

vous voyez bien que je viens de le faire

Clignement d'œil

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