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La hyène blonde de service a encore mordu

Aujourd’hui 1er mars, le mois des fous.
Il y a des pays, comme ça où on dirait que c’est toute l’année.

J’explique :
Dans un pays proche voisin (et ami), l’émission de télé-réalité analogue de KOH-LANTA va commencer sa saison de diffusion.
Ils n’ont rien trouvé de mieux, à la télé que de célébrer ça en lui associant le « naufrage de la CONCORDIA » en la personne de son Commandant et son entourage.



La hyène blonde ?
En deux mots (ne lui faisons pas la réclame), dans une émission populaire, à une heure de grand écoute, sévit une présentatrice télé non moins populaire, une Blonde

(Le souriceau vous a trouvé le dessin animé complet – en français – c’est long, mais c’est marrant )Le souriceau a personnellement essuyé des slogans moralisateurs du genre « si tu y avais perdu un proche tu ne raisonnerais pas comme ça », « tu n’as pas eu d’enfant, tu ne peux pas savoir ce que c’est » etc … et vous en garantit le pouvoir sérieusement figeant, du moins la première fois qu’on le prend en pleine figure.

Et ça continue par des phrases toutes faites, se succédant dans la bouche d’en face au rythme d’une mitrailleuse, des phrases n’ayant pas tellement de lien entre elles, ce qui peut être redoutablement désarçonnant. C’est le jeu préféré des élèves perturbateurs, pas de plaisants souvenirs d’enfance, vous qui lisez ?

En ITALIE comme ailleurs, en ITALIE surtout, il est toujours pratiquement impossible d’ouvrir la bouche dans une conversation dès lors qu’on ne « pense » pas dans le « bon » sens.

Parlez calmement, logiquement, on vous répondra aggressivement qu’on est du côté des victimes. 

Bref. Francesco SCHETTINO encore une fois doit user lui-même d’un droit de réponse qu’on ne lui concède que parce que ça fait vendre les journaux-papier.

Je raconte – succintement :
La Hyène
de l’autre jour est allée sévir jusque dans sa ville, au risque de croiser les enfants de la famille. Les journalistes reviennent camper au pied de sa maison avec les beaux jours, comme les champignons. 

2 caries, 2 ! il craint le dentiste

 Le petit village résiste encore et toujours à l’envahisseur, Monsieur le Maire est allé faire le ménage et par ailleurs, c’est l’omerta.

La Blonde, qui suit l’affaire depuis le tout début n’a toujours rien compris, alors elle se fait encore ré-expliquer :
elle avait organisé une confrontation, je n’ai pas encore compris entre qui et qui exactement, ça change suivant les sources, mais ça tournait autour de ces trois personnages sûr :
C’est en face des avocats que je ne sais pas qui il y avait, bref.

 

Chut ! ce furent là des moments d’écoute, d’intense concentration, cramponnée à son fil sa table.
Une bonne concentration de blonde, qui écoute conciencieusement les explications du prof des invités.

 

Et puis soudain, il y eut comme un déclic, LE déclic, elle balaya d’un geste large la table à laquelle elle se cramponnait d’instant d’avant comme elle aurait voulu balayer ce qu’elle venait de percuter :
 Ah ben un lent déclic, un déclic de Blonde. J’ai cru comprendre qu’elle balbutiait : « Mais non, vous faites un amalgame ! »
Peut-être l’effort fut-il trop grand ? j’ai cru qu’elle allait tomber du fil à droite à la fin de sa phrase, mais non.

Notez l’info : les Blondes sont montées sur freins ABS. Elles ne tombent pas.

Bref, ça rigole bien, sous le signe de l’absurde. 

Un qui a moins rigolé, le mois dernier, c’est Francesco SCHETTINO qui, avait 40° de température sous un pardessus et un cache-nez plus chauds qu’élégants – comme tout le monde.

Un virus grippal s’étant probablement dit – en italien – que plus on est de fous, plus on rit, avait ajouté sa participation à la sinistre farce.
Le Commandant de la CONCORDIA n’a même pas pu aller essayer de se réchauffer tranquille entre deux piqûres d’antibiotique debout à la buvette du Théâtre.

Un café, ce n’était pourtant pas long.

Juste le jour le plus important du Premier Procès, devinez qui était là ? un paparazzo, un ! minimum. Photo.

Le coq français, disait COLUCHE, chante avec les pieds dans la m—e, le paparazzo italien cuicuite sur un sac de noeuds, à défaut de les dénouer un par un.

Peuchèrounette ! jusqu’où ils vont aller en mars ?
Du coup le souriceau n’a pas traduit les quelques articles constructifs sur la façon de traiter un accident de marine qui sont parus dans les langues qu’il a apprises.

Ah ben, on ne peut pas tout faire, hein ? ou on rigole, ou on s’instruit.

Le Commandant n’est coupable que de par sa fonction. 

On l’a condamné à lui personnellement et ça arrange tout le monde. 

Les hyènes sont lâchées et blondes.

UBU est roi et la Croisière continue.

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Entre les mâchoires des Hyènes, situation inconfortable s’il en est

Francesco SCHETTINO donne une interview pour recadrer les choses.

Suite à une émission de blagues italienne, bien présentée comme telle par les journaux, mais qui, paradoxalement pour un souriceau français, a entraîné une réaction du Parquet de GROSSETO (pour lequel le premier procès est terminé) vers le Parquet de FLORENCE qui va s’occuper du procès en premier appel pour lui dire « j’ai pas fait mon boulot comme il faut, vous voudrez bien corriger, s’il vous plaît, il faut l’envoyer en tôle fissa, au cas où l’humoriste aurait fait un rêve prémonitoire dont il aurait tiré un sketch pour la télé » !
En ITALIE, il paraît que c’est plus ou moins normal. 

« È ITALIA ! »

Permettez au souriceau d’être sceptique sur la normalité du tout.

L’émission a été sous-titrée, mais à priori le souriceau ne perdra pas son temps à traduire une vanne.

Nous disions donc une émission de hyènes :



 Paru sur le journal Il MESSAGERO, un article de Cristiana MANGANI

http://www.ilmessaggero.it/PRIMOPIANO/CRONACA/schettino_intervista_isola_famosi_pasticcio_legali/notizie/1200742.shtml

Interview de Francesco SCHETTINO : « L’Ile des People ? encore un pastis de mes avocats »

Il n’avait pas eu un mot sur la sentence, pas de prise de position, pas de commentaire.

L’ex-commandant SCHETTINO avait choisi le silence après les polémiques et les instrumentalisations continuelles.

Il a fallu une émission de « Les Hyènes » sur son éventuelle participation à « L’Ile des People » pour que le capitaine décide de s’exprimer, de dire son état d’esprit en ce moment et comment il entrevoit son avenir au milieu des pièges médiatiques, réels ou imaginaires, et les indiscrétions sur sa vie privée.

Commandant, vos derniers avocats ont été au centre d’une émission de « Les hyènes », le Parquet de GROSSETO a de nouveau demandé à ce que vous soyez arrêté, vous allez pouvoir vivre tranquille un jour ?

« C’est incroyable ! 

J’ai regardé l’émission sur la présumée transaction et je me suis senti de plus en plus petit, de plus en plus traqué.

J’ai une fille qui est adolescente.

Il se disait des choses invraissemblables dans ce dialogue.

Je me sens tellement mal.

Est-il possible que chaque fois que la tension paraîsse se relâcher un peu, il surgisse un nouveau problème ?

Je ne voudrais pas dire ça, mais on dirait des mécanismes programmés suivant un calendrier précis. »

Se pourrait-il que vous vous soyez mal entouré ?

« Je vais vous raconter une histoire : savez-vous pourquoi j’ai pris Domenico PEPE comme avocat ?

Ça s’est passé alors que j’étais en prison, tout de suite après le naufrage. Il m’a envoyé un télégramme pour dire qu’il souhaitait assurer de ma défense, qu’il y tenait. Puis un autre télégramme à mon frère « Faites attention, votre frère pourrait se supprimer ». Donc, ma famille lui a fait confiance. Moi, je le connaissais, il a fait des croisières, je l’ai eu souvent à bord, il m’avait fait l’impression de quelqu’un de bien.

Ce n’est que par la suite que je me suis aperçu qu’il n’étudiait pas les cartes marines », qu’il arrivait au tribunal sans avoir rien préparé et que sa seule préoccupation était de passer à la télévision. »

Mais qui vous a défendu pendant les audiences ?

« J’ai été mon propre avocat.

J’étais quasiment seul.

Les images, les expertises, je connais chaque virgule de tous les actes du procès.

Au début, j’avais toute une équipe d’avocats qui me suivaient.

Et puis je me suis rendu compte qu’ils venaient à GROSSETO, que je devais les payer, et qu’ils ne m’étaient pas utiles.

Cinq personnes qui m’accompagnaient, du bluff.

Alors je n’en ai gardé que deux.

Seul maître LAINO m’a vraiment aidé, il a beaucoup travaillé, il s’est battu, sinon je me suis retrouvé seul. »

On vous a critiqué pour ne pas avoir été présent lors de la lecture du jugement.

« J’étais réellement très malade. 

J’avais des injections d’antibiotiques depuis 5 jours, j’en ai même reçu quelques unes au cours des audiences.

Les journalistes et les caméras de télévision avaient été autorisées à rentrer au Tribunal pour l’occasion.
Il m’était physiquement impossible de faire front à tout cela.

J’avais trop de fièvre, j’étais trop affaibli. »

Que pensez-vous sur ce qui s’est passé finalement ? 

« Je ne veux pas commenter le jugement. 

Ce que je peux dire, c’est que je voudrais dorénavant pouvoir continuer ce chemin dans la sérénité, sans plus de spéculation ni de manipulation. 

Je voudrais que les gens qui sont à mes côtés ne soient animés que par l’intérêt d’offrir une contribution sincère à la recherche de la vérité sur cet accident. 

Pas des gens qui exploitent la situation pour faire leur publicité personnelle. 

Ils doivent être loin de cette ambiance épouvantable, des insultes et des mensonges « . 

Comment est-ce que ça s’est réellement passé pour l’épisode de « Les Hyènes » ? 

« L’histoire a commencée au mois d’août dernier lorsque j’ai lu sur un hebdomadaire que j’allais aller à l’Île des Peoples, qu’il y avait une négociation en train à ce sujet. 

Deux avocats sérieux se sont occupés d’étudier la situation : Cataldo CALABRETTA et Davide PEROTTA. 

J’ai rapidement publié un  démenti, j’ai expliqué qu’il n’y avait pas d’accord en train. 

En novembre, cependant, la nouvelle a été relancée, et j’ai fait un nouveau démenti. 

Mais d’après vous, en plein procès, avec mon interrogatoire fixé pour le deux décembre, comment aurais-je pu avoir l’esprit à faire quelque chose de ce genre ? »

On a parlé de plus de deux millions d’euros de cachet, vous ne travaillez pas, il vous faut payer les frais du procès, vous n’avez pas pensé à accepter, même pas un instant ?

« L’unique chose que j’ai fait a été de dire à maître PEPE de chercher à comprendre s’il y avait quelque chose de louche derrière cette étrange pseudo-nouvelle, de se renseigner. 

Grâce à Dieu j’ai une belle famille d’origine napolitaine, une bonne famille, fidèle aux valeurs traditionnelles. 

Tout ceci m’a permis d’aller de l’avant, je n’ai pas besoin de l’Île des Peoples et surtout pas des mensonges qui l’accompagnent ».

Outre la grosseur du cachet, le duo discute de votre victoire assurée et de laudience qu’aurait apportée votre présence dans l’émission. Et ensuite de largent que vous toucheriez non pas en Italie mais déposée sur un compte au Brésil, pour éviter que le Tribunal ne puisse vous le lui séquestrer. Des phrases de poids*.

« Et en fait, c’est pour cela que j’ai retiré mon mandat à Domenico PEPE.

Je tiens à préciser que son fils Francesco, dont les diplômes de Droit ne sont pas reconnus en l’ITALIE, n’a jamais reçu de mandat quelconque de ma part.

Lui, il va à la télévision pour raconter qu’il a décidé d’abandonner ma défense, ce n’est pas tout à fait ce qui s’est passé.

S’il le souhaite, il peut rendre public le mail que je lui ai adressé, dans lequel je lui écris qu’il n’a plus ma confiance. »

Vous allez changer d’avocat ?

Oui, oui, très bientôt.

Commandant, le Parquet a de nouveau demandé votre arrestation, vous suspectant d’avoir la possibilité de vous enfuir

« Mais si j’avais voulu, je l’aurais déjà fait. J’aurais acheté un billet et je serais parti pour Dieu seul sait où.

Le juge PULIATTI, qui m’a jugé, a reconnu en moi quelqu’un qui n’avait aucune intention de s’enfuir.

Je le lui avais dit, à Francesco PEPE, quand il m’a téléphoné pour me demander de parler par téléphone aux gens de l’émission.

Je lui ai hurlé : » Mais qu’est-ce que vous venez me proposer là ? de quoi parlez-vous ? j’ai une fille, des neveux, des proches qui ont la honte pour tout ça. »

J’ai insisté : « Francesco, vous ne comprenez pas que vous êtes en train de faire une bourde ? Je ne fais aucune Ile des People. Vous m’apportez un emmerdement de plus, c’est tout. »

La seule chose qui me console, c’est que c’est lui qui a du annoncer à ceux de « Les Hyènes » qu’il ne fallait pas compter sur moi. Que je ne nous pensais vraiment pas à aller faire l’acteur à la télé avec tous les problèmes que j’ai. » 

* Des phrases de poids. – qu’elle dit
ça, c’est sûr, la jalousie aux picaillons, ça marche toujours, voir les comms sur Le FIGARO chaque fois que la question des indemnités aux victimes françaises est évoquée

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Sur PasChiche, le point sur les « crimes » dont est accusé Francesco SCHETTINO :

La stratégie de Francesco Schettino, capitaine du M/S Costa Concordia

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« Le radeau de la CONCORDIA » – presque

 


Cherchons donc ces radeaux
On en retrouve deux coincés côté proue à gauche
un coincé côté poupe à gauche 

et deux quand tout est fini dans le port de GIGLIO-PORTO

sur des photo de Monsieur
Rvongher
Avant de toucher l’eau au contact de laquelle ils finissent de s’ouvrir et de se gonfler automatiquement, comment se présentaient ces quelques insuffisants radeaux ? 
Eh bien nous en voyons un coincé fermé sur la dernière photographie, encore enfermé dans son conditionnement blanc, accroché par le même dispositif que celui qui s’est ouvert un peu plus haut, il ressemble à un petit bidon.
Dès qu’on les lance, ils commencent à se déployer et s’ouvrir. Celui-là, en tout cas, ne s’est pas ouvert du tout et il est plus bas que l’autre.
 
Sur la paquebot, il y en avait plus que 5 ou 6 de ces petits bidons blancs sur le pont à côté des chaloupes de sauvetage, sur la COSTA SERENA, la petite sœur, quand je l’ai vue. J’étais à sa gauche justement. Bref.

il y en avait 66 en tout, chacun d’une moyenne de 25 personnes ça fait 1650 places de secours non utilisées, plus du quart de tout ce que portait la CONCORDIA.
 Les radeaux sont sur le pont 4, le même que les chaloupes de sauvetage. 
Ils sont sur un support, pour chacun il faut défaire les sangles et le pousser à la main.
Il faut moins de 2 minutes pour déplier et gonfler un radeau, on le jette dans l’eau et ça se fait tout seul en général. 
 
Les gens qui sont dans l’eau, ou au niveau de l’embarquement peuvent y monter.Sur ce blog de croisiéristes, répondant aux questions que se posent les usagers, quelqu’un de chez COSTA dit :

Pour y être, ils y étaient  dommage qu’ils y soient toujours pratiquement tous. L’évacuation se serait déroulée beaucoup plus rapidement.
Il faut moins de 2 minutes pour déplier et gonfler un radeau, on le jette dans l’eau et ça se fait tout seul en général.

Combien de temps aurait duré l’évacuation ?

Voyons le plan du pont 4 pour compter les chaloupes, les radeaux n’y sont pas indiqués :

Nous disons 2 petits canots pour les officiers qui quitteront le bord en dernier, un à droite et un à gauche du navire, et 12 canots pour les passagers de chaque côté, soit 24 en tout. 

Nous sommes à 26 chaloupes de sauvetage en tout.

Il faut de 12 à 15 minutes pour faire entrer 150 personnes dans un canot. Normalement, ensuite, il est descendu et ça ne doit pas prendre plus de 10 minutes, tous les canots étant étudiés pour descendre en même temps. En une demi-heure, sur le papier et sur l’écran, en théorie le bateau est évacué.

Dans les faits, l’abandon du navire a été décidé à 22h33, à cette heure là, la gîte était de 15°.
Le bateau n’était pas tout à fait posé mais il flottait stable (il a touché le fond à 22h44) donc les canots de bâbord auraient pu être descendus ou du moins, remplis.
Francesco SCHETTINO dit, à 00h34 : « brusquement, la gîte est passé de 20° à 70° ou 75° ». Il n’est pas précis sur le nouveau chiffre parce qu’il n’avait plus d’instruments pour le voir.
Entre 22h33 et 0h34, il s’est passé deux heures et tout le monde aurait du avoir le temps d’être évacué entre chaloupes et radeaux.
 
Conséquence : le Commandant SCHETTINO a organisé une navette avec la côte avec les chaloupes du côté droit. 
Il fallait faire traverser les passagers pour qu’ils puissent aller les prendre, parce que un par un par l’échelle de corde, cela était très long pour un village flottant entier.
Cela a allongé encore plus l’évacuation qui s’est terminée comme nous le savons.
Tenez, les voilà, ces radeaux juste au-dessus de la maisonnette blanche sur une photo de Monsieur Kelyn rubio. Là il y en a le quart environ.

Pourquoi le nécessaire pour évacuer bien plus du quart (0,39%) du chargement humain a-t-il manqué le soir de l’accident ?

pour plusieurs raisons bien simples répond l’expert indépendant Anders BJÖRKMAN (Heiwa Co) architecte naval et ingénieur naval sur son blog.Le passage qui répond plus précisément à la question, traduit en français sur le blog ami PasChiche  nous apprend que :

1°/  il n’y avait pas de point de rassemblement en cas d’urgence réelle officiellement désigné sur le paquebot de croisière, peut-être pensait-on en haut lieu que cela pourrait gâcher l’ambiance ?

Conséquence : 100% des passagers et de l’équipage non-marin s’est précipité directement et sans être accompagnés jusqu’aux canots de sauvetage

2°/  quelques marins seulement, à bord du Costa Concordia savaient comment manœuvrer les canots pour les descendre

Conséquence : ils ont couru d’un canot à l’autre pour les descendre dans l’hystérie générale, utilisant aussi celui des officiers et du Commandant pour les passagers

3°/  ces mêmes marins étaient les seuls à savoir lancer les 66 radeaux de survie qui devaient être utilisés par les 900 membres du personnel, si bien que ça n’a pas vraiment été fait

Conséquence : seul un petit nombre de radeaux a été déplié 

Ces radeaux inutilisés, nous les avons tous eu sous le nez depuis le début.

Nous pouvions les voir encore il n’y a pas si longtemps, avant qu’on habille la CONCORDIA d’un corset de flotteurs pour pouvoir la déplacer.

Voilà comment ça s’ouvrait :

 

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Comment on met des canulars en circulation sur le web mondial

SCHETTINO, LA SAPIENZA et le cirque médiatique, voilà la vérité

Schettino tiene una lezione alla Sapienza. E’ scandalo. Ma è anche una bufala. Scopriamo davvero cosa è successo. 

SCHETTINO donne une leçon à la Faculté LA SAPIENZA.  C’est le scandale. Mais c’est aussi un canular. Nous découvrons ce qui s’est vraiment passé.
Là : http://www.06blog.it/post/116664/schettino-la-sapienza-e-il-circo-mediatico-ecco-la-verita dans un article de : RondoneR paru le 7 août 2014

Ormai sta diventando un classico dell’informazione contemporanea. La bufala montata. Qualcuno « ricama » una notizia per renderla più « scoop », più « bomba ». La pubblica in piazza e tutti corrono a rilanciarla, senza controllare affatto le fonti, senza chiedersi se le cose siano andate davvero in una data maniera.

Questa volta la falsa informazione su Schettino con la sua lectio magistralis a La Sapienza la cucina il quotidiano La Nazione. Ci cascano tutti. Anzi è una corsa a chi si indigna di più. Web, stampa, tv.

C’est devenu un classique de l’information, de nos jours, le coup monté. 

Quelqu’un « brode » sur une vraie nouvelle pour la transformer en « scoop », le plus « percutant ». Il publie et tout le monde reprend, sans vérifier la source, sans se demander si les choses se sont vraiment passées comme il l’a dit.

Cette fois-ci, la fausse nouvelle sur SCHETTINO avec son cours magistral à LA SAPIENZA a été concoctée par le quotidien LA NAZIONE. Tous les autres ont suivi. Puis ce fut le concours à qui serait le plus indigné sur le web, dans la presse, à la télé.

Uno tsunami d’indignazione, di « vergogna! », di scandalo. Ovviamente s’indignano anche i politici, la ministra Giannini, ed il Rettore Frati, che a colpi di tweet scopre subito il responsabile: il criminologo Vincenzo Mastronardi, deferito quindi al comitato etico « perché ne valuti i profili, anche ai fini disciplinari ». L’ateneo « prende le distanze dal grave episodio e lo condanna fermamente ». Si muove la Procura.

Un tsunami d’indignation, de « c’est une honte ! », de scandale. Naturellement, les politiques s’indignèrent aussi : le ministre GIANNINI. Monsieur le Recteur FRATI trouve de suite un responsable, à coups de tweets : le criminologue Vincenzo MASTRONARDI, qui est expédié illico devant un comité d’éthique afin qu’il « en étudie le profil, en vue d’éventuelles suites disciplinaires ». L’université « prend ses distances avec cet épisode particulièrement grave et le condamne fermement ». Le Parquet s’en saisit.

Ma in realtà nessuno cerca di capire come sia possibile che Schettino abbia tenuto due ore di lezione a La Sapienza. Senza che ci fosse come minimo un’insurrezione fra i banchi.

L’ex comandante della Costa Concordia secondo tutti è salito in cattedra per una lectio magistralis (poi « aggiornata » a semplice lezione) sulla gestione del panico nelle aule romane della Sapienza (per molti in aula magna). Per qualcuno riceveva anche diplomi e riconoscimenti.

Seulement, en fait, personne ne cherche à comprendre comment il pourrait être possible que SCHETTINO donne une leçon de deux heures à LA SAPIENZA sans qu’il y ait une insurrection à travers les bancs de l’amphithéâtre, minimum. D’après tous, l’ex-commandant de la CONCORDIA est monté en chaire pour donner un cours magistral (devenu ensuite une simple « leçon ») sur la gestion de la panique dans une salle de travail romaine de LA SAPIENZA (pour beaucoup dans un amphi). Pour quelqu’un il a reçu aussi à cette occasion diplômes et récompenses.

Ma come sono andate veramente le cose? Notate che stiamo parlando di una cosa successa un mese fa. Anche questo fa capire molto sulla « gestione dell’informazione » attuale. Durante la giornata di ieri, dopo la bomba, ecco che lentamente, molto lentamente, cominciano ad emergere alcune verità.

Intanto si scopre che la lezione famosa sul « panico » era tenuta in effetti dalla psicoterapeuta e criminologa Luana De Vita nell’ambito di un seminario « Dalla scena del crimine al profiling » della durata di tre giorni.Mais qu’est-ce qui s’est vraiment passé ? Remarquez que nous parlons d’une chose qui est arrivée il y a un mois. Cela aussi fait comprendre beaucoup de choses sur la »gestion de l’information » en ce moment. Après le bouquet final de ce  feu d’artifice, voici que lentement, très lentement un embryon de vérité commence à émerger suite à la journée d’hier.

On a découvert entre temps que la fameuse leçon sur « la panique » a été effectivement donnée par la psychothérapeuthe et criminologue Luana DE VITA lors d’un séminaire de trois jours sur : « De la scène du crime au profilage* ».

Come da programma (che bastava leggere per non sparare balle tipo « 2 ore di lezione »), il seminario (riservato a circa 80 persone) si svolgeva al Centro Sperimentale Cineteatrale di criminologia, alla Casa dell’Aviatore, in via dell’Università a Roma. E non nelle aule della Sapienza.Ainsi qu’il est noté sur le programme (qu’il aurait suffi de lire pour ne pas sortir de vanne dans le genre « 2 h de leçon »), le séminaire (réservé à environ 80 personnes) se tenait au Centre Expérimental Cinéma-Théâtre de criminologie, à la Maison de l’Aviateur, dans la rue de l’Université à ROME. Et pas dans l’enceinte de LA SAPIENZA.

Viene poi fuori che Schettino era presente, solo il terzo giorno, assieme ai suoi legali. Ospite (e qui siamo tutti liberi di discutere sulla scelta) a commento di un video in cui si mostrava la ricostruzione
in 3D della dinamica e delle variabili eventuali durante l’incidente della Costa.

Ensuite on a appris que SCHETTINO y a été présent seulement pendant le troisième jour, accompagné de ses avocats. Invité (et là nous sommes tous libres de discuter sur le choix qui avait été fait de l’inviter) pour commenter une vidéo qui montre une reconstruction de la dynamique des faits en 3D et des éventuelles variables qui ont pu jouer pendant l’accident de la COSTA CONCORDIA.

La stessa Luana De Vita preciserà poi:

« Schettino era presente con i suoi legali, ha fatto un intervento brevissimo, di circa cinque minuti (10 o 15 per altri, ndr), in cui ha raccontato come ha gestito il flusso delle informazioni che gli sono arrivate dall’impatto in poi. Il tutto, era a commento del lavoro dell’ingegnere Ivan Paduano.

La « lezione sul panico » l’ho tenuta io (…) Schettino non ha assolutamente tenuto lezioni, perché non ne avrebbe le competenze. Era un commento della sua esperienza e di come sono arrivate a lui le informazioni da terra, e come si è comportato in seguito. »

Luana DE VITA elle-même précisera ensuite :

« SCHETTINO était présent ainsi que ses avocats, il est intervenu très brièvement, environ 5 minutes (10 ou 15 minutes pour d’autres, ndr), pendant lesquelles il a raconté comment il a géré le flux d’informations qui lui arrivait pendant et depuis le moment de l’impact. Le tout en commentaire du travail de l’ingénieur Ivan PADUANO.

La « leçon sur la panique », c’est moi qui l’ai faite (…) SCHETTINO n’a fait absolument  aucune leçon pour la bonne raison que cela n’entre pas dans ses compétences. Il a fait un commentaire basé sur son expérience et sur la façon dont les informations lui sont arrivées depuis la terre, et comment il s’est comporté en fonction de celles-ci. »

Ora, ripeto, ci sarebbe comunque da discutere sulla necessità di far intervenire proprio Schettino in un contesto del genere. Evidente che chi lo ha deciso sapeva bene cosa sarebbe potuto esplodere. Quindi anche in questo caso si nota una caccia allo « scoop ». Alla visibilità.

Tanto che la procura di Grosseto ha incaricato la polizia giudiziaria di acquisire presso l’Università La Sapienza di Roma tutta la documentazione relativa all’intervento tenuta da Francesco Schettino il 5
luglio scorso.

Maintenant, je le répète, on pourrait aussi discuter sur la nécessité de faire intervenir SCHETTINO en personne compte tenu du contexte. Il est évident que celui qui a pris la décision de le faire savait bien qu’il créait une situation explosive. Donc, pour lui aussi, il y a une « chasse au scoop », à la mise en avant.

Tant et si bien que le Parquet de GROSSETO a chargé la police judiciaire de saisir à l’Université LA SAPIENZIA toute la documentation relative à l’intervention de Francesco SCHETTINO le 5 juillet dernier.

Non a caso lo stesso Twitter, sempre più graffiante e acuto tra i social network, conia il sarcastico #LaSapienzaConvoca. Segno che in effetti la nostra univeristà, tanto per cambiare, non fa una bella figura.

Tuttavia l’informazione italiana esce ancora una volta con le ossa sfracellate. Agenzie che una volta erano simbolo di garanzia, ormai si affiancano a free press e a siti web di discutibile attendibilità, per
usare un eufemismo.

Ce n’est pas un hasard si TWITTER lui-même, de plus en plus mordant et actif parmi les réseaux sociaux, a inventé le sarcastique #LaSapienzaConvoca, signe certain que notre université, pour changer, n’a pas fait bon effet sur ce coup-là.

Alors, les médias italiens apparaissent encore une fois comme complètement minables. Des agences qui étaient jadis des exemples de fiabilité, ne sont maintenant pas plus crédibles que la presse libre et les sites web de qualité douteuse pour ne pas dire plus.

La notizia vera è che da Google ai social Schettino torna a dominare la scena, ci mancherebbe. Gli italiani sembrano quasi orfani di quel nemico e del dinosauro d’acciaio sdraiato al Giglio. Perché se c’è una
cosa che piace agli italiani, è quella di sputare su un colpevole certo, tanto per lavarsi la coscienza. Poi si sfotte, si ride, ma intanto si specula.

Une information qui est juste, c’est que depuis GOOGLE jusqu’aux réseaux sociaux, on parle  de SCHETTINO partout, ne vous en déplaise. Les italiens semblent se sentir orphelins sans cet ennemi et sans dinosaure d’acier échoué au GIGLIO. Parce que s’il est une chose qu’adorent les italiens, c’est de cracher sur un coupable quelconque, comme si ça leur blanchissait leur conscience personnelle. Puis ils se moquent d’eux-mêmes, ils en rient, mais en attendant, les idées ont fait leur chemin.

La cosa assurda è che anche dopo le smentite, gli articoli vengono « aggiornati » ma i titoli no. Perché sono quelli che catturano il traffico: i click. L’ascolto. In una parola catodica: L’audience. Altro che diritto all’oblio, qui serve il dovere della verità.

Ce qui est absurde, c’est que même après les démentis, les articles sont « mis à jour », mais pas les titres. Parce que ce sont eux qui attirent les lecteurs : les clics, l’écoute. Pour utiliser le vocabulaire de la télé : l’audience. C’est fort différent que le droit à l’oubli, qui, lui, servirait le devoir de vérité.

Altra esca che amano (non solo gli italiani, ammettiamolo) è quella del mega-incidente. Più o meno come quelli che si fermano in autostrada per vedere cosa è successo in mezzo a lamiere e ambulanze. Per tutti voi ho ancora un ottimo « scoop », non disperate.

Dalle operazioni di recupero del Giglio col suo turismo nero per « ammirare » la Costa Concordia fino a Genova con le celebrazioni per la missione compiuta. Se volete potete seguire ancora tutto online, sfruttando la differita di Google Earth. Il gigante tomba di 32 persone è ancora lì. Tutto per i vostri occhi morbosi.

Une autre chose qu’aime le grand public (pas seulement italien, avouons-le) ce sont les grandes catastrophes. C’est plus ou moins ce qui arrive aussi sur l’autoroute quand les gens s’arrêtent pour voir ce qui est arrivé en plein milieu du passage qui reste et des ambulances. 

J’ai encore un dernier « scoop » pour vous tous, ne vous en faites pas.

Depuis les opérations de récupération de l’épave au GIGLIO avec son tourisme macabre pour « admirer » la COSTA CONCORDIA jusqu’à GÊNES avec les fêtes pour la mission remplie. Si vous le désirez, vous pouvez tout revoir en ligne, en différé sur GOOGLE EARTH. La tombe géante de 32 personnes y est toujours. Tout exprès pour vos regards malsains.
* la définition du profil du tueur.

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F et CC sont dans un bateau

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