Archives de 5 décembre 2014

Les 2 vidéos de cette tranche d' »info » avec le pont 4

et des officiers dessus

Le souriceau avait bien cru dénicher le Commandant qui commande à bord. 

A la fin de l’audience de mercredi, vous auriez pu le renverser avec une plume.

Naturellement il a visionné et visionné encore les vidéos qui circulent.

Celle avec le rond qui distingue un officier sur le pont 4 ( le pont normal d’embarquement, le pont 3 est déjà sous l’eau) et celle avec un ovale :

 « Se indossa una giacca, non sono io. Se è una giacca a vento tipo slam, sì », ha detto Schettino al pm dicendo
di non riconoscersi in quella figura. « Se ci sono delle
stellette non è la mia giacca », ha aggiunto riferendosi a due
punti lucenti visibili sul capo di abbigliamento. 

Si c’est une veste, ce n’est pas moi.

Si c’est un coupe-vent, c’est moi.

Si on voit des points brillants, ce n’est pas ma veste 

« Se fossi restato al ponte 11 sarei rimasto fino all’ultimo sulla nave, ma dovetti andare in
cabina al ponte 8 a prendere la radio e per farlo dovetti
camminare con un piede sul pavimento e l’altro sulla parete perciò non potevo andare sull’altro lato, la nave era
inclinata ».

Si j’étais resté au pont 11, je serais resté sur le navire jusqu’au bout,

mais je devais aller dans ma cabine au pont 8 récupérer une radio

et pour ce faire, j’ai du marcher avec un pied sur le sol et l’autre sur le mur 

donc je ne pouvais pas aller sur l’autre côté, le navire était incliné » et pas « couché ».

 En outre, sur la situation au bord autour de minuit Schettino a aussi dit : « À moi ils avaient dit qu’il y avait 300 personnes à évacuer encore sur les plus de 4.200 qui étaient au départ sur le navire.

Il n’y a pas eu d’audience le jeudi, tout a été arrêté en attendant l’agrandissement de la vidéo, jusqu’au 11 courant.

http://www.quinewsmaremma.it/concordia.htm 

Ça peut être n’importe quel commandant.
SCHETTINO, certes, mais aussi BOSIO ou CHRISTIDIS.
Quelqu’un de corpulent, qui se tient mal parce qu’il a du poids. Les deux pieds écarté comme tout les marins de métier, attendu qu’un bateau ça bouge sur l’eau et que la seule manière d’y rester debout est d’agrandir en permanence son polygone de sustentation (cours de sciences physiques de collège)

A condition que l’uniforme de ceux qui devaient quitter le bateau montre les galons de leur grade.

 Celui qui avait dit au Commandant MANNA et au Commandant DE FALCO, avant le coup de téléphone de spectacle « je vais rester seul à bord » avait mis un coupe-vent en prévision de la longue nuit qui l’attendait, seul avec sa radio et son/ses téléphone/s dont la batterie allait tôt ou tard finir par être à plat.

Il y a quelqu’un, peut-être un officier, qui doit aider les passagers à franchir le petit espace au-dessus de l’eau entre le plat-bord et la chaloupe.

Au Vieux-Port, pour monter sur l’Hélios, le capitaine souhaite la bienvenue à bord et le marin qui constitue son équipage donne la main à ce moment-là, et c’est une nécessité, pour aller faire en plein jour le tour des calanques pour le plaisir des yeux avec les cris des mouettes en bruit de fond.

Alors en pleine nuit, pour quitter un navire qui penche dans les craquements de la structure, les grincements des bras de grue et les cris des derniers passagers restant !

Ils y a des photos du commandant Roberto BOSIO jeune et en uniforme blanc sur le web or, il a maintenant quelque chose comme 47 ans et il était en uniforme d’hiver.

Quand au commandant Dimitrios CHRISTIDIS qui a pourtant déposé au moins une fois et dont les propos ont été rapportés alors par la presse italienne le souriceau ne se souvient pas de l’avoir jamais vu.

Bref pour le moment, ça peut être n’importe qui, cette silhouette qui tourne le dos à l’embarquement, au pont 4, sur la vidéo.

une ? non, deux personnes à identifier, voilà qu’en essayant de préciser les choses, il me ressort un second ovale !

Les professionnels du traitement d’image vont faire un agrandissement pour le 11 décembre, date de la prochaine audience à GROSSETO.

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Cette vidéo inédite de SCHETTINO circule sur le web depuis quasiment deux ans, mais personne ne s’en rend compte

« Vendue » comme une grande nouveauté, elle a été en réalité publiée en tant qu’exclusivité par le journal LA REPUBBLICA et reprise sur les sites et groupes Facebook.

par Angela CIPRIANO

GROSSETO : Une vidéo inédite ? Non, elle est sur le web depuis quasiment deux ans.

Pendant les premiers deux jours de l’interrogatoire du Commandant Francesco SCHETTINO, les mardi 2 et mercredi 3 décembre, il a été beaucoup parlé à l’audience et sur les médias d’une vidéo que le Bureau du Procureur a achetée et a produite en tant que preuve.

La vidéo a fait en peu de temps le tour du monde, comme si c’était vraiment une nouveauté, si on ne l’avait jamais visionnée auparavant.

Il n’en est rien. Ceux et celles qui ont suivi l’affaire attentivement au lieu de ne le faire que superficiellement savent que les faits sont bien différents.

Sur cette vidéo d’amateur, on voit une personne dont la corpulence pourrait être celle de SCHETTINO, en veste et en cravate, également en uniforme de commandant et qui surveille depuis le pont du navire les personnes qui montent sur une chaloupe. Il est difficile de savoir si c’est en parlant ou en silence.

Cependant, sur beaucoup d’organes de presse, que ce soit la  presse-papier ou la presse-web, on a parlé de cette vidéo en écrivant beaucoup de bêtises, peut-être plus par ignorance que par mauvaise foi, de sorte que l’impression d’ensemble qui en est ressortie et qu’une grande partie de l’opinion publique a faite sienne est basée sur des conclusions erronées, comme cela est déjà arrivé à d’autres reprises au cours du procès.

Ce n’est pas tout. Dans la clameur médiatique générée par l’annonce d’une vidéo nouvelle, quelqu’un a également parlé de preuve éclatante de l’abandon du navire par SCHETTINO alors que la vidéo, justement, soulève de nombreux doutes et, si ça se trouve, prouve le contraire. 

Mais procédons par ordre.

1.  « La vidéo est inédite ». Non, elle ne l’est pas.

La vidéo est sur le web non pas depuis quelques jours mais depuis le 10 janvier 2013, lorsqu’elle est publiée non pas par un petit journal local, mais par LA REPUBBLICA sur son site internet avec un bandeau jaune sur lequel est marqué « En exclusivité ».

Ce n’est pas tout : dans les 23 mois qui ont suivi, elle a été reprise et publiée sur des sites et des groupes Facebook avec énormément de commentaires.
La seule chose qui soit nouvelle, quasiment deux ans plus tard, c’est qu’elle a été achetée par le Bureau du Procureur.

2.  « Cette personne est « SCHETTINO ». Ce n’est pas sûr.

La corpulence est la même. Il lui ressemble. Il a la veste et la cravate comme les commandants de navires. Mais à l’audience, à la question précise du procureur, SCHETTINO a répondu : « Ce pourrait être moi », mais sans en avoir pour autant la certitude. Il va être réalisé un agrandissement le plus net possible pour en être sûr.

3.  « La vidéo a été montrée au cours de l’audience du mardi ». Ce n’est pas vrai.

Certains journaux ont sorti ceci en ligne le mardi et sur papier le mercredi. Mais la vidéo n’a été montrée que le mercredi. Donc le lendemain. On le prévoyait ? Possible. Ce qui est certain, c’est que ceux qui l’ont écrit la veille ont diffusé une information fausse.

 4.  « On le voit monter sur la chaloupe ». Ce n’est pas vrai.

Cette silhouette, dont on présume qu’il s’agit de SCHETTINO, reste sur le pont du navire pendant toute la durée de la vidéo. Quand la vidéo se termine, elle est toujours sur le pont. Sur la chaloupe, il y a seulement quelques passagers.

5.  « La vidéo prouve qu’il est le premier à quitter le navire ». Ce n’est pas vrai non plus. 

De deux choses l’une. Toute personne qui réfléchit un peu sur le cas de la CONCORDIA ne peut tirer qu’une conclusion du visionnage de cette vidéo, c’est que si c’est SCHETTINO, il n’a pas abandonné le navire le premier. Quelques minutes avant que le navire ne chavire, il est toujours sur un pont alors que l’ile du GIGLIO est déjà pleine de naufragés.

Voilà l’impression d’ensemble qui se dégage des preuves et des actes, elle est bien différente de ce qui a été diffusé jusqu’ici, amplifié par la presse de masse. La même presse qui a présenté triomphalement comme une nouveauté la requête de 20 ans de prison par le Procureur. Le Procureur VERUSIO a dit depuis le début que c’était ce qu’il demanderait. Ça fait seulement 3 ans qu’il le répète.

Et puis, il y a eu l’écho de la phrase de SCHETTINO : « Sulla nave dopo Dio c’ero io”, un écho qui résonne encore comme s’il avait proféré un blasphème. Pourtant, quiconque connait un peu la marine de par le monde entier sait bien qu’on dit partout que « le commandant est le seul maître à bord après Dieu ». C’est une façon de parler entre hommes de mer depuis l’Italie jusqu’à la Terre de Feu. SCHETTINO a seulement utilisé le langage des hommes de mer, qui est le sien depuis 30 ans/c’est ce qu’il est depuis 30 ans.

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