là pour l’édition numérique (incomplète)
Le témoignage de Roberto FERRARINI contiendrait, après traduction et diffusion, une phrase franchement accusatrice. Il en ressort à peu près ceci, comme idée générale :
SCHETTINO voulait mentir aux autorités en leur téléphonant là sur le moment et quand il serait interrogé par la suite sur l’accident.
Le black-out ou l’écueil en premier ? rien que ça, on ne pouvait plus rien expliquer ni comprendre.
… avec une boite noire, doublée tous par les disques durs des ordinateurs du bâtiment comme témoin, comme c’est vraissemblable …
Et les consignes du patron ? qui les évoque ?
Les Capitaines des navires de croisière sont des personnages publics, on se fait prendre en photo avec eux, les journalistes les interviewent.
Il est assez logique que, soignant l’image de la boite, le patron leur donne des consignes communes quand ils la représentent devant les médias :
on reconnait la police d’écriture « Costa », une création française de Jean-François PORCHEZ pour l’entreprise Costa Croisières
là pour un .pdf de la page entière du journal-papier que je n’avais pas su trouver en France

C’est votre parole contre celle de FERRARINI alors, en l’absence de preuve du contraire. Mais il y avait de la combine dans l’air ou pas ? est-il possible que FERRARINI ait pu inventer complètement une chose pareille ?
La boite noire ne fonctionnait pas bien.
Commandant, les experts ont dit le contraire …
Elle ne fonctionnait pas bien et elle n’a pas tout enregistré. Regardez, il y a un enregistrement du 22 janvier dans lequel le commandant en second, Roberto BOSIO, parlant avec l’inspecteur Pier-Francesco FERRO, essaie de savoir s’il y a des données récupérables dans la boite noire pour après le black-out : BOSIO savait que la mémoire de la boite noire elle-même, la vraie, l’originale, celle qui était au pont 4 n’enregistrait pas régulièrement en continu. De fait, c’était lui qui avait demandé qu’un technicien intervienne pour la réparer, il l’avait obtenu pour le lendemain à l’escale de SAVONE.
Pourquoi d’après vous ne s’intéresse-t-on pas à ce que pourrait dire le Commandant en second ?
Je ne saurais pas dire pourquoi on semble ne s’être intéressé qu’à la boite noire de la passerelle.
Si le navire avait complètement coulé, personne n’aurait jamais au la possibilité de comprendre comment ça s’était passé. Les données de la boite noire à présent disponibles on été trouvées enregistrées sur l’ordinateur de la passerelle, qui était heureusement dans la partie restée émergée (et n’a pas glissé dans l’eau).
Autrement, pour moi c’était la fin, comme pour l’histoire de la mise à l’eau des chaloupes décidée et réalisée par les uns et les autres et autres affirmations fantaisistes. Même vous, vous en êtes rendu compte, non ? sans le témoignage de la boite noire, pour moi, ça aurait été un vrai désastre.
Permettez au souriceau de la Concordia d’avoir une pensée pour cet autre Capitaine qu’on a arrêté sous les caméras de la presse et qui commence le même chemin de croix, bien loin, en CORÉE du SUD, parce que son troisième officier, qui était de garde, a viré de bord
ce qui a donné au ferry des enfants une gîte immédiate qui dans son cas s’est terminée la tête en bas, et la poupe la première dans une eau boueuse, glacée, pleine de remous et suffisamment profonde pour qu’il reste émergé moins que de la JOOLA sénégalaise.
Parce que la compagnie a fait construire deux étages de plus sur l’ancienne coque qui n’était pas prévue pour avant de faire repeindre le tout pour prendre plus de passagers, pour gagner plus de sous.
Les élèves sages qu’il emportait en sortie auraient pu le leur dire eux-mêmes, que ça allait le rendre instable !
Au fait, il n’a pas ordonné l’abandon du navire parce qu’au moment où on le lui a reproché, les bateaux de secours n’étaient pas là et que « les passagers allaient être emportés par les courants », ces mêmes courant qui ont empêché les sauveteurs d’intervenir ensuite, alors qu’il y avait encore des signes de vie depuis la coque retournée.
Les secours n’étaient pas là parce qu’en mer, on va moins vite que sur terre ou par air pour les bateaux le plus proches et que de toute façon, la terre était loin.
Les secours n’étaient pas là parce qu’il fallait le temps aux grues géantes capables de retourner l’énorme carcasse d’arriver sur les lieux.
Maintenant qu’elles y sont, il n’y a plus de signe de vie.
Le principal-adjoint du Collège qui avait vraisemblablement organisé lui-même la belle sortie – récompense, qui l’accompagnait, responsable lui-aussi devant les parents et que le hasard avait sauvé de la noyade s’est pendu à un arbre, je l’ai su ce matin.