Archives de avril 2014
La passerelle est en panne, on y va ?
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO le 24 avril 2014
elle s’éteignait de temps en temps et puis elle repartait
des blancs, l’ALZHEIMER informatico-électronique
sans enregistrer qu’il s’était écoulé du temps
que la CONCORDIA avait avancé sur sa lancée pendant ce temps
qu’elle avait dépassé le waypoint du tournant
que le pilote automatique aurait du faire tourner le bateau automatiquement
sans donner l’alarme du tout aux officiers de la passerelle comme quoi ça n’avait pas été fait
Une boite noire, ça ne sait pas donner l’alarme et puis, ça ne fait qu’enregister.
2°/ la boite noire a eu une absence juste au moment où il n’aurait pas fallu,
ne me demandez pas pourquoi, mais les gouvernails n’ont plus reçu les instructions informatico-électroniques
quand le commandant a dit « I take the comms » le bateau ne pouvait pas répondre
Le choc frontal qui les attendait et le bateau ne réagissait pas au timon
Si c’est pas un black-out avant le choc avec l’écueil du SCOLE, ça !
Environ deux semaines avant le tragique accident, l’équipage du SEWOL-HO avait fait parvenir un formulaire de demande de réparation à la Compagnie Maritime propriétaire du ferry CHONGHAEJIN.
Il dit que l’équipement de pilotage du ferry à présent submergé envoyait des avertissements « Pas d’alimentation. »
Pour pouvoir l’utiliser, les membres de l’équipage indiquaient être obligés de le relancer complètement et devaient se brancher sur une alimentation de secours à partir du panneau d’alimentation en attendant que le courant revienne.
Le formulaire de demande indique en outre que la cause de l’origine de ce problème était inconnue.
Malgré cela*, l’armateur du ferry n’avait rien fait pour solutionner le problème.
La radio coréenne YTN a rapporté mercredi que l’entreprise de réparation navale qui avait
travaillé sur le ferry SEWOL auparavant, a déclaré qu’il ne pas avoir
réparé l’équipement de pilotage du ferry SEWOL récemment, pas
plus qu’elle n’avait reçu de demande de réparation au sujet de l’équipement de pilotage.
Les experts disent que l’équipement de pilotage est essentiel pour la sécurité de la navigation, que tout problème dans l’équipement de pilotage augmente la probabilité que se produise un accident et qu’il devrait être interdit que les navires ayant un problème quelconque sur l’équipement de pilotage puisse prendre la mer.
Pourtant, on constate que la Compagnie Maritime CHONGHAEJIN a fait naviguer le malheureux ferry pendant plus de deux semaine, jusqu’à l’accident, la semaine dernière.
Droit de réponse sur IL TIRRENO
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO le 20 avril 2014
là pour l’édition numérique (incomplète)
Le témoignage de Roberto FERRARINI contiendrait, après traduction et diffusion, une phrase franchement accusatrice. Il en ressort à peu près ceci, comme idée générale :
SCHETTINO voulait mentir aux autorités en leur téléphonant là sur le moment et quand il serait interrogé par la suite sur l’accident.
Le black-out ou l’écueil en premier ? rien que ça, on ne pouvait plus rien expliquer ni comprendre.
… avec une boite noire, doublée tous par les disques durs des ordinateurs du bâtiment comme témoin, comme c’est vraissemblable …
Et les consignes du patron ? qui les évoque ?
Les Capitaines des navires de croisière sont des personnages publics, on se fait prendre en photo avec eux, les journalistes les interviewent.
Il est assez logique que, soignant l’image de la boite, le patron leur donne des consignes communes quand ils la représentent devant les médias :
on reconnait la police d’écriture « Costa », une création française de Jean-François PORCHEZ pour l’entreprise Costa Croisières
là pour un .pdf de la page entière du journal-papier que je n’avais pas su trouver en France

C’est votre parole contre celle de FERRARINI alors, en l’absence de preuve du contraire. Mais il y avait de la combine dans l’air ou pas ? est-il possible que FERRARINI ait pu inventer complètement une chose pareille ?
La boite noire ne fonctionnait pas bien.
Commandant, les experts ont dit le contraire …
Elle ne fonctionnait pas bien et elle n’a pas tout enregistré. Regardez, il y a un enregistrement du 22 janvier dans lequel le commandant en second, Roberto BOSIO, parlant avec l’inspecteur Pier-Francesco FERRO, essaie de savoir s’il y a des données récupérables dans la boite noire pour après le black-out : BOSIO savait que la mémoire de la boite noire elle-même, la vraie, l’originale, celle qui était au pont 4 n’enregistrait pas régulièrement en continu. De fait, c’était lui qui avait demandé qu’un technicien intervienne pour la réparer, il l’avait obtenu pour le lendemain à l’escale de SAVONE.
Pourquoi d’après vous ne s’intéresse-t-on pas à ce que pourrait dire le Commandant en second ?
Je ne saurais pas dire pourquoi on semble ne s’être intéressé qu’à la boite noire de la passerelle.
Si le navire avait complètement coulé, personne n’aurait jamais au la possibilité de comprendre comment ça s’était passé. Les données de la boite noire à présent disponibles on été trouvées enregistrées sur l’ordinateur de la passerelle, qui était heureusement dans la partie restée émergée (et n’a pas glissé dans l’eau).
Autrement, pour moi c’était la fin, comme pour l’histoire de la mise à l’eau des chaloupes décidée et réalisée par les uns et les autres et autres affirmations fantaisistes. Même vous, vous en êtes rendu compte, non ? sans le témoignage de la boite noire, pour moi, ça aurait été un vrai désastre.
Permettez au souriceau de la Concordia d’avoir une pensée pour cet autre Capitaine qu’on a arrêté sous les caméras de la presse et qui commence le même chemin de croix, bien loin, en CORÉE du SUD, parce que son troisième officier, qui était de garde, a viré de bord
ce qui a donné au ferry des enfants une gîte immédiate qui dans son cas s’est terminée la tête en bas, et la poupe la première dans une eau boueuse, glacée, pleine de remous et suffisamment profonde pour qu’il reste émergé moins que de la JOOLA sénégalaise.
Parce que la compagnie a fait construire deux étages de plus sur l’ancienne coque qui n’était pas prévue pour avant de faire repeindre le tout pour prendre plus de passagers, pour gagner plus de sous.
Les élèves sages qu’il emportait en sortie auraient pu le leur dire eux-mêmes, que ça allait le rendre instable !
Au fait, il n’a pas ordonné l’abandon du navire parce qu’au moment où on le lui a reproché, les bateaux de secours n’étaient pas là et que « les passagers allaient être emportés par les courants », ces mêmes courant qui ont empêché les sauveteurs d’intervenir ensuite, alors qu’il y avait encore des signes de vie depuis la coque retournée.
Les secours n’étaient pas là parce qu’en mer, on va moins vite que sur terre ou par air pour les bateaux le plus proches et que de toute façon, la terre était loin.
Les secours n’étaient pas là parce qu’il fallait le temps aux grues géantes capables de retourner l’énorme carcasse d’arriver sur les lieux.
Maintenant qu’elles y sont, il n’y a plus de signe de vie.
Le principal-adjoint du Collège qui avait vraisemblablement organisé lui-même la belle sortie – récompense, qui l’accompagnait, responsable lui-aussi devant les parents et que le hasard avait sauvé de la noyade s’est pendu à un arbre, je l’ai su ce matin.
La COSTA CONCORDIA a trouvé son Frédéric POTTECHER, son CICERON, son ZOLA
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO le 17 avril 2014
Tandis que se déroule dans le silence partial des medias le plus grand, le plus injuste des procès de la Marine Marchande du siècle, un blog pas comme les autres vient de naître :
Entièrement dédié à la fin du magnifique bateau, soucieux de connaître ce qui s’est réellement et entièrement passé à bord de sa passerelle la nuit du 13 au 14 janvier 2014.
Les témoignages qui se succèdent à la Cour de GROSSETO y sont à présent transmis en direct par une jeune fille qui vient de passer brillamment sa thèse de Doctorat en Sciences Politiques en prenant pour sujet la couverture médiatique de l’affaire : Mlle Angela CIPRIANO.
Passionnant et instructifs, tous les témoignages en direct de ces hommes et de ces femmes qui y étaient à des titres divers, et ont de près ou de loin vécu professionnellement et revivent la tragédie pour le procès.
Nous voici revenus au temps des grands orateurs judiciaires et le procès d’un homme vraisemblablement innocent de tout ce qui a fait l’accident et les décès prend à présent toute sa dimension tragique.
Ce blog est en italien.
Pas celui qu’il a reçu de Francesco SCHETTINO en soirée du 13 janvier et dont je vous ai peut-être parlé, non. Un coup de téléphone où Monsieur Roberto FERRARINI, de la cellule de crise à terre, l’entretenait de la position de son commandant sur le « rocher » de la pointe GABBIANARA toute proche de PORTO-GIGLIO, à une dizaine de mètres du navire.
Et on comprend à présent qu’il a été jugé en haut lieu que le Commandant du navire coordonnant les secours depuis cette position y était plus utile à ses passagers en particulier et aux secours en général que s’il avait perdu du temps à essayer de remonter sur le navire en gênant l’évacuation par les échelles de corde, comme il a été publié.
Voilà pourquoi on ne lui a pas envoyé l’hélicoptère qui, seul, lui aurait permis d’y retourner.
Les hélicoptères ont été envoyés pour l’hélitreuillage des passagers et membres d’équipage coincés en fâcheuse posture sur l’extérieur de la structure.
On ne se tromperait pas de responsable, par hasard ?
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO le 17 avril 2014
quelques écoutes téléphoniques rendues publiques par CODACONS, l’association de consommateurs italienne qui ne se contente pas de râler.
En plus, ce matin, une catastrophe similaire à l’accident de la CONCORDIA est arrivée en COREE du SUD : un ferry a talonné sur un bas-fond, a vibré, tangué et s’est retourné. Complètement.
Que des jeunes dessus qui allaient en excursion sur l’HAWAI coréenne.
Voir le diaporama de photos en plein jour de la catastrophe, tout s’est passé dans le noir pour la CONCORDIA, sur l’article en italien avec le bateau qui s’enfonce et l’article en français du Nouvel Obs.
Il y a peu d’espoir pour les disparus, dont certains sont restés bloqués sous la coque qui s’enfonce.
Traduction des écoutes téléphoniques en question
Il s’agit d’une conversation entre Monsieur FERRARINI qui vient de dire au procès qu’il n’y a eu le soir du 13 janvier 2012 une cellule de crise que parce que les textes officiels l’imposent (sic) et une personne nommée ANTONIO sur son paquebot de travail auquel il venait d’éviter le chavirage.
“ANTONIO: Ascolta, sono Antonio dalla Celebration e sono in Canale e il pilota ha messo 20 gradi da una parte e la barca ha sbandato 7 gradi circa, sul fianco sinistro. Ho già fatto gli annunci ai passeggeri, immediatamente, dicendogli sia in spagnolo che in portoghese che non ci sono stati problemi né niente. I passeggeri erano a pranzo … purtroppo Roberto questa qui e la “Holiday” non si possono mettere a 14 nodi, 20 gradi di timone, perché ti fa una risposta repentina immediata, capisci? Io ero sul ponte, gliel’ho levato subito io il timone, però la barca fa, sai, fa quell’inchino così, “boom”, sul
lato…
Allo, ici Antonio, de la ? je suis dans le canal et le pilote a mis 20° d’un seul coup et le navire a pris une gîte d’à peu près 7°, du côté gauche. J’ai déjà fait les annonces aux passagers, immédiatement, en leur disant en espagnol et en portugais qu’il n’y avait pas eu de problème ni rien. Les passagers étaient en train de manger … malheureusement, Roberto mainrenant, en pleines vacances, on ne peut pas tourner le timon de 20° en allant à 14 nœuds, parce que tu as une réaction brusque immédiate, tu vois ce que je veux dire ? J’étais sur la passerelle, j’ai tout de suite rectifié au timon, mais le navire a fait, tu sais, cette inclinaison comme ça « boum » sur le côté …
ROBERTO – Assolutamente. Va bene, perfetto, sì, sì. Fammi due righe, se c’è… dei danni, se ce ne sono stati.
Oui, je vois. Ça va , parfait, oui, oui. Fais-moi un rapport de deux lignes s’il y a … des dégâts, s’il y en a eus.
ANTONIO – Eh… sì, qualche piatto gli si son rotti, qualche piatto, domani lo vediamo con [Termini inc.] se ci sono dei danni; ti metto il nome del pilota, anche tutto, e meno male che c’ero io sul ponte, che ho levato subito il timone, guarda, perché sennò sbandava di più. Non per i danni
ma per l’opinione di questi qua che, sai, si cacano addosso. Ormai, si spaventano. E niente”.
Euh … oui, il y a eu quelques plats de cassés, quelques plats, nous ferons le point demain avec [le nom du chef cuisinier] sur les dégâts ; je te mettrai le nom du timonier, tout ce qu’il faut, quoi, et heureusement que j’étais sur la passerelle et que j’ai arrêté le timon tout de suite, parce qu’on aurait penché encore plus.
C’est pas tant pour les dégâts mais pour l' »opinion » de ceux-là, tu sais , qui te bavent dessus tant qu’ils peuvent. Maintenant ils ont peur. Rien de plus.
et un autre extrait d’écoute téléphonique, quand le générateur d’urgence de la COSTA ALLEGRA a continué de fonctionner après l’incendie et au bout de peu de temps s’est mis en black-out, plus rien.
FERRARINI en a été averti ainsi par madame Cristina PORCELLI
“VOCE DI DONNA/1 – Va bene, Roby. Dove sei? Lo sai che… se li hanno detti gli ultimi aggiornamenti?
Ça va Roby ? Où es-tu ? Tu es au courant … tu as eu les dernières nouvelles ?
ROBERTO – No.
Non.
VOCE DI DONNA/1 – Non funziona neanche più il diesel di emergenza; vanno con le batterie quindi hanno un’autonomia che – tu sai – è ben limitata. E…
Le générateur d’émergence ne fonctionne plus non plus ; ils utilisent la batterie, laquelle a une autonomie qui – tu sais – est bien petite. Et …
ROBERTO – Non va più per il gas?
Ils n’avancent plus au fuel ?
VOCE DI DONNA/1 – No, no, no, non riescono a farlo… non si capisce il motivo ma non funziona più, non si sa. Si è… si è criccato anche quello e… e quindi ora
sembra che il Comando Generale abbia dirottato dei mercantili che sono in zona ma sono a venti ore da noi, quindi… la situazione è abbastanza
tragica, ecco. Giusto così per…
Non, non, non, ils n’y arrivent pas … ils n’ont pas compris le pourquoi mais ça ne marche plus, ils ne savent pas. Il a, il a lâché celui-là aussi et … alors maintenant il paraît que le Commandement Général a détourné des navires marchands qui sont dans la zone, mais ils sont à vingt heures de nous, alors … la situation est assez tragique ici. Aussi bien pour …
ROBERTO – E allora è il caso di informare…”
Bon, alors je dois donner l’info aux journaux …
Ici, FERRARINI parle avec un dénommé Marco qui est à bord d’un navire qui passe ses tests de navigabilité pour le RINA.
Marco, après avoir subi d’abord un black-out à bord regrette le fait que ce bateau, avec 20° de rotation au timon se mette à pencher de 14°
Ferrarini dit textualement « tu marches sur les cloisons » pour exprimer que le navire est fort couché sur le côté.
“MARCO – No, guarda, Roberto, ti direi una cosa per un’altra. Adesso non posso dire, anche perché non sto facendo troppo kan kan su ‘sta cosa, perché ovviamente è una cosa un po’ delicata. Siccome qua c’è tutto… la Capitaneria e quant’altro, perché bisogna stare attenti come si… Quindi abbiamo un po’ di problemi con il passaggio della nafta, gasolio, che eccetera, eccetera, hanno spaccato qualcosa. Cioè abbiamo un po’ ‘sta cosa. Però poi ti… quando poi diciamo c’è un attimo di tempo, cerco di capire e di farti sapere.
Non, écoute, Roberto, je te dis ça pour une autre raison. Maintenant, je ne peux pas te le dire carrément, parce que je reste discret là-dessus, parce que naturellement, c’est une chose un peu délicate. Parce qu’il y a la suite … la Capitainerie etc, parce qu’il faut être prudent là-dessus.
Donc, il y a un petit souci sur les tuyaux du carburant, du gazoil qui, etc, etc, bref il y a quelque chose qui fuite quelque part.
Oui, nous avons un petit souci de ce genre.
En ce qui te concerne … disons que tu me laisses un petit moment, moi je cherche d’où ça vient et je te le dis.
ROBERTO – Va bene, va bene. Grazie.
Ok, ok, Merci.
MARCO – Perché veramente ti direi delle cose per un’altra e non voglio, dico. Siccome appunto ne sto parlando poco proprio per cercare di tener la cosa molto… Come dire? Va bene, una cazzata, però sì comunque c’è stata, quello sicuro.
Parce que là, tout de suite, je risquerais de me tromper et je ne le veux pas, je préfère. Alors depuis que je l’ai constaté j’en parle peu pour essayer de cerner mieux la chose … Comment dire ça ? Hé bé, quelque chose a merdé, ça c’est sûr.
ROBERTO – Va bene. Più che altro sì anche l’altra.
Ok. Quand c’est pas une chose, ça en est une autre.
MARCO – Intanto ti dico che stiamo facendo ‘ste prove qua, che sono veramente abbastanza invasive, eh! Quattordici gradi di sbandamento sono…
En attendant, je peux te dire que pendant que nous sommes en train de faire ces tests-là qui sont vraiment bien poussés, hé bé nous penchons de 14° …
ROBERTO – Eh, no, sono tantissimi! Cammini sulle paratie, quindi!
Oh non, pas tant ! Mais vous marchez sur les murs là !
MARCO – Eh, cacchio, sì! Cioè qua c’è da cacarsi addosso.
Eh oui, c’est l’enfer ! En d’autres termes il y a de quoi se faire caca dessus.
Intanto il Codacons annuncia la prossima pubblicazione di un libro bianco realizzato dall’associazione in ben sette lingue, relativo alle responsabilità di Costa Crociere e Carnival nella tragedia della Concordia; libro che sarà distribuito in 48 paesi del mondo, nel quale si parlerà anche del mistero degli ascensori della nave, dove avrebbero
trovato la morte ben 11 passeggeri, tra cui la povera Dayana Arlotti di soli 5 anni.
Et l’association CODACONS annonce qu’elle va sortir un livre blanc en français (en particulier) sur les défauts des navires actuellement construits pour COSTA d’après les directives de CARNIVAL depuis qu’ils ont la majorité des actions au conseil d’administration.
Le souriceau de bord est indigné :
Pour gagner des sous, les armateurs de tout poil sont en train de commander des bateaux toujours plus haut, pour loger davantage de passagers.
Ce qui élève leur centre de gravité, l’éloigne probablement du centre de poussée de l’eau, d’ARCHIMEDE, et maintenant chaque fois que tu tournes, tu risques de verser.
Ils le savent et ils passent outre.
Ils méprisent le savoir des scientifiques architectes maritimes.
Ils méprisent le savoir des scientifiques de sécurité.
Ils acceptent et lancent des bateaux avec les réglages pas finis.
Et ils viennent de laisser pourrir la CONCORDIA.
D’après un expert maritime indépendant de HEIWA Co, il y aurait une escroquerie à l’assurance là-dessous. La CONCORDIA n’était pas seaworthy, sûre en mer de construction, pas en état de naviguer en mer en toute sécurité depuis sa sortie des chantiers.
Pourtant elle a passé ses tests, devant l’organisme officiel là-bas en ITALIE, le RINA, et le RINA a donné le feu vert à sa mise en utilisation dans l’état où elle était. Pourquoi ? Et l’IMO/MSC est cité par lui aussi.
Le contrôle technique ne serait-il pas indépendant des constructeurs et des compagnies, financièrement parlant ? parce que hiérarchiquement si.
The ship owner must ensure and is responsible that the ship is seaworthy. That responsibility cannot be delegated to a Master.
Le propriétaire du navire doit s’assurer que le navire est en état de naviguer en toute sécurité, il en est responsable. Cette responsabilité ne peut pas être déléguée à un de ses Capitaines.
It is quite easy to show that the ship was not seaworthy at any time … and that Schettino cannot be held responsible for the three incidents
– contact (an accident)
– capsize (due to progressive flooding) and sinking
(due to down flooding)
– as they were outside his control.
The contact was a complete surprise and the capsize was caused by progressive flooding due to incorrect design, procedures and
certification. The sinking was due to down flooding.
Il est assez facile de montrer que le navire n’était pas en état de navigabilité depuis toujours … et que SCHETTINO ne peut être tenu responsable pour aucun des trois incidents – contact (un accident), chavirement (en raison de l’envahissement progressif du fond du navire) et prise d’appui sur le fond (en raison des inondations finales) – parce qu’ils étaient en dehors de son contrôle.
Le contact a été une surprise totale, le chavirement a été causé par un envahissement progressif par les eaux dû àune mauvaise conception du navire, les procédures qui sont imposées par la Compagnie et la « certification » accordée par le RINA.
Le naufrage a été dû aux inondations des locaux du fond du navire.
Francesco SCHETTINO a fait son boulot. Il a amené son bateau à un endroit où il ne risquait plus de couler.
Maintenant, si les portes étanches ne l’étaient pas ou si la porte extérieure ou les hublots ont cédé, ce n’était pas de sa responsabilité.
Le bonnet au crochet de l’hiver 2013-2014
Publié par Monique-Mauve dans Journal de bord le 9 avril 2014
Tout commence par un petit rond
qui ne doit pas faire un trou au sommet du bonnet fini tout en contenant 16 brides.
Alors, soit on fait 3 mailles en l’air et on ferme par une maille coulée,
soit on fait trois fois le tour de l’index avec la laine avant de piquer dans le rond obtenu qui a l’avantage d’être pratiquement coulissant et invisible.
Pour le premier rang, 16 brides dans le petit rond
ceci étant le symbole d’une bride simple où on reconnait le jeté qu’on fait sur le crochet avant de récupérer une boucle à travers deux du crochet à deux reprises, voici donc le premier rang :
Et ça continue par le plus délicat : les augmentations.
En effet, à partir de 16 brides logées avec difficulté pour les dernières dans le tout petit trou, on doit arriver tour de notre crâne.
On réussit cela en faisant régulièrement aux rangs suivants deux brides dans la même
ce qu’on représente internationalement sur les schémas ainsi :
Pour le moment, nous sommes entre nous, et j’explique sur une “tranche” de bonnet :
Pour que les augmentations soient bien régulières et fassent un effet de plus sur le bonnet, on les fait toujours au même endroit, par exemple sur la deuxième bride de celle du rang précédent.
En partant du principe qu’on crochète de la droite vers la gauche, cela donne les schémas ci-dessus
qui correspondent, en utilisant les symboles normalisés qu’on utilise sur les journaux et sur le web à ceci :
pour donc un huitième de bonnet.
Comme nous faisons le bonnet en une seule fois, la partie “augmentations” entière du bonnet pourrait être représentée à plat ainsi :
soit, en faisant apparaitre les augmentations elles-mêmes :
La suite se crochète tout droit
en faisant une bride sur chaque bride du rang précédent, sans erreur ni oubli, jusqu’à la longueur désirée.
Et c’est tout pour le principe général des modèles de bonnet Hatnut et MyBoshi dont vous avez les liens des livres chez AMAZON sous leurs noms.
Enjoy !