Archives de 29 octobre 2013
Le témoignage de ceux qui y étaient a commencé
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO, Facebook (400 pixels de largeur), Journal de bord le 29 octobre 2013
L’enquête est pratiquement close, le procès à l’encontre du commandant SCHETTINO est entré dans le vif du sujet. Il a commencé par les témoignages de personnes qui y étaient, appelées à la barre par l’accusation et c’est normal. Il porte sur des tas de sujets en même temps.
Je me limiterai ici à ce qui concerne le dernier grief contre celui qui portait la casquette du plus gradé à bord car il reste encore ancré dans les esprits : l’abandon du navire.
- Nous avons eu lundi la relation du témoignage du jeune Officier IACCARINO, l’homme à la Playstation …
Source : par exemple http://www.tdg.ch/monde/Le-commandant-Schettino-avait-l-air-ailleurs/story/18066757
au passage je vous recommande la légende de la photo N°1 du diaporama qui est en fin d’article : » Vendredi vers 21h30, le Costa Concordia heurte le ponton » … deux lignes plus loin, le ponton est devenu un banc de sable …
Le souriceau de bord en retient ceci : » J’ai vu Schettino qui dirigeait, avec d’autres officiers, des passagers vers les chaloupes de sauvetage «
- Nous avons eu hier mardi celui de l’Officier stagiaire URSINO qui témoigne, comme Katia KERVANIAN, avoir été sur la dernière chaloupe à quitter le flanc droit de la Concordia, dans des conditions désespérées (que je découvre), en compagnie du Commandant SCHETTINO.
Source principale : http://www.metropolisweb.it/Notizie/NonDefinito/Cronaca/mentre_concordia_sbandava_calci_pugni_liberare_scialuppe_c_era_anche_schettino.aspx
« J’ai quitté la Concordia avec le Commandant et d’autres membres de l’équipage.
Nous étions, et des passagers avec nous, sur une chaloupe que la Concordia avait piégée et que nous avons réussi à libérer de ses bras d’acier.
On s’en est éloignés juste avant qu’elle ne s’effondre carrément sur nous/qu’elle ne s’abatte sur nous.
Nous avons rejoint le GIGLIO et la chaloupe sur laquelle nous étions s’est brisée sur ses rochers. »
(les grues qui permettent de descendre les chaloupes faisaient comme un tunnel qui emprisonnaient les chaloupes les plus proches du bateau et elles menaçaient de percer le toit de celles qui en étaient un petit peu plus éloignées)
Il y avait moi et il y avait d’autres membres de l’équipage.
Il y avait aussi SCHETTINO qui a ordonné au timonier de mettre le moteur en route. La chaloupe a avancé, puis elle est allée s’écraser sur les rochers, nous avons débarqué et SCHETTINO est resté là, à surveiller le renversement du navire.
Le Commandant en Second BOSIO est resté bloqué sur la balustrade du pont 3, il n’a pas pu aller sur la chaloupe et a sauté à la mer pour
rejoindre l’ile à la nage.
Le paquebot a fini de tomber sur l’endroit où nous étions juste après que nous nous en soyons partis. »
Résumé de l’avocat Maître PEPE :
1°/
SCHETTINO n’a pas abandonné le navire,
2°/
il a effectivement sauvé 20 personnes, en ne parlant que des
passagers qui étaient sur la dernière chaloupe à quitter la Concordia du
côté droit,
3°/
lui et les autres membres
de l’équipage qui étaient avec lui sur cette chaloupe ont failli être
écrasés par la Concordia qui s’est couchée sur le côté où se trouvait
cette chaloupe qu’elle piégeait et qui a pu être dégagée in extremis de
tout ce qui la retenait.
- En position centrale, depuis son rocher, le Commandant SCHETTINO était plus près du cœur de la CONCORDIA que s’il était allé tout en bout de proue ou de poupe tout en restant dessus :
L’honneur de SCHETTINO, c’est d’être resté là, à l’intérieur du cercle circonscrit à la Concordia..