Archives de 22 juin 2012
C’est curieux tout de même
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO, Journal de bord le 22 juin 2012
je dirai même plus : c’est curieux.
L’Italie est un pays bien vivant géologiquement parlant :
l y a encore des volcans qui crachent les cendres et la lave. Il y a tellement d’énergie d’origine géothermique qu’on l’utilise pour chauffer certaines villes. La chaine de montagnes qui parcourt sa partie continentale fait partie du Massif des Alpes qui s’élève encore de 1 mm par an en Suisse. Il y a une petite île qui apparait et disparait au gré des éruptions du petit volcan sous-marin qui la constitue à l’ouest de la Sicile.
Le fond marin, quoique recouvert d’eau, n’est pas subitement différent parce que sur la carte géographique la Méditerranée remplace l’Italie. Il est composé de cette roche qu’on appelle “granite” et qu’il ne faut pas confondre avec le granit de nos études de Géologie de 4ème (pour moi, il y a … pas mal d’années).
Le voici :
Voyez le magnifique trou à gauche, pour les poissons italiens !
Un gros échantillon de cette roche utilisé en décoration urbaine, à ISCHIA :
Une fois débarrassée des organismes vivants qui la recouvrent lorsqu’elle est immergée depuis un certain temps, la roche, uniformément grise foncée, a un aspect pour le moins poreux.
Et voici le rocher que porte encore la Concordia :
on s’éloigne un peu de l’écran, parce que j’ai agrandi sans faire d’autre retouche par ailleurs
On peut constater que la surface visible présente quatre zones. De la gauche vers la droite, une zone gris moyen, une zone jaune, une zone blanche et de nouveau une zone gris moyen.
On peut constater que cette surface est lisse par rapport au granite du fond de mer.
De plus, en regardant l’écran non pas de face mais en le penchant un peu, je crois discerner une trace en forme de spirale qui ressemble à un fossile de serpents. Ce n’en est peut-être pas un, mais ça existe.
Composé d’au moins 3 roches différentes, lisse, gris moyen, une trace en spirale.
C’est curieux, non, pour un morceau du Scole ?
Les rochers du Scole
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO, Journal de bord le 22 juin 2012
j’ai fini par les trouver
La grande tache blanche représente l’écueil principal du Scole.
A sa droite, au même niveau que son bord inférieur, deux taches plus petites mais bien blanches : ce sont les deux petits écueils qui sont représentés par un seul sur les cartes marines qui étaient à bord de la Concordia. Ces deux-là émergent aussi et sont probablement visibles à l’œil nu en plein jour et par temps calme. Le radar, si j’ai bien compris son fonctionnement , les décèle mais il n’en indiquera peut-être qu’un, suivant son rayon d’action puisqu’ils sont alignés.
Encore plus à droite deux écueils sous l’eau qui ne sont pas non plus visibles sur les cartes marines, en tout cas pour moi qui découvre ce genre de cartes. Donc non décelables par le radar et toujours dans le même l’alignement.
Je rappelle que le sonar est un instrument qui ne donne des indications que pour la zone située verticalement sous lui.
Le document ci-dessus est une saisie d’écran faite à partir du site du Ministère de la Marine italien. En temps qu’ancienne enseignante et à des fins d’explication, je pense pouvoir le présenter ici. En échange de l’information, il est demandé de s’inscrire auprès du site : je n’ai pas pu le faire parce qu’il est demandé un élément d’identification que nous n’avons pas en France.
Je masquerai ce billet immédiatement s’il m’en est fait la demande par les administrateurs du site.