Mini-fiches – avec 10 fils
Publié par Monique-Mauve dans Bracelets brésiliens, Journal de bord le 30 Mai 2025










Hugo Larsen est mort
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO, Journal de bord le 30 septembre 2020
Écrit le 30 septembre 2020
Il a été enterré hier, en Norvège, probablement dans l’intimité, je ne trouve rien sur ses obsèques dans la presse de là-haut, que les traducteurs me permettent de deviner.
86 ans.

Il est mort en tant que coupable. Coupable de l’incendie du Scandinavian Star qu’il commandait pour la première fois, un ferry pas fini, pas certifié. Coupable de la mort atroce de 159 passagers.
En 2003, il a fait une tentative pour être réhabilité officiellement, mais niet, les juges n’ont rien voulu savoir. Pour une question de sous, probablement, qui n’a rien à voir avec les faits du jour du drame. Les sous de l’assureur qui se défend, pressentant une anguille sous la roche.
Pourtant, les faits du drames sont maintenant connus, ils ont été reconstitués par les familles des victimes qui ont pris l’enquête en main, puisque l’enquête officielle n’avançait officiellement pas.
Une équipe de 9 philippins qui ont mal tourné, planqués dans la salle des machines, a shunté les commandes à son bénéfice et le commandant n’a pas pu tourner le ferry de façon à ce que le vent ait le moins de prise possible sur les flammes.
Comme il n’avait pas pu alerter les passagers parce que les malfrats avaient réglé les haut-parleurs des cabines au minimum après avoir truqué tout le ferry pour que le feu y fasse un maximum de dégâts.
Après, on lui a dit qu’il n’y avait plus personne, qu’il fallait partir. « On », c’étaient les pompiers, pour son malheur il les a écoutés, et ça a été la honte, la haine : il est toujours vivant et en fait il y avait encore des passagers sur ce ferry de métal en feu.
Tous les Droits de la Mer du monde reconnaissent aujourd’hui que le commandant peut partir du navire en perdition lorsqu’il a fait tout ce qui pouvait être fait par lui pour le sauver ainsi que ses passagers, mais, pour toutes les opinions publiques du monde, instinctivement déjà, à partir du moment où il y a eu quand même perte de vies, il n’a pas fait assez.
Les malfrats philippins avaient gagné, les pompiers avaient perdu, lui, court-circuité, il n’avait rien pu faire, ou presque.
Il a été enterré hier, en Norvège, alors que le représentant des assurances est monté au créneau au Parlement : « Dites, avec une somme pareille au milieu, non ! On ne ferme pas ce dossier !
L’innocence du commandant coûtera des sous à quelqu’un, c’est dans la loi, alors on la négocie âprement et longtemps, hors-sujet et inhumainement. Des fois ça dure trop longtemps et là ça a duré trop longtemps.
Il est mort officiellement coupable dans son pays.
Toute une vie abîmée, foutue, comme si avoir vécu ça ne suffisait pas.
Une pensée pour lui, on l’a enterré hier.
Schettino et les preuves bidon
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO, Journal de bord le 10 juillet 2020
une vidéo publiée sur YouTube par Gigetto Dattolico, le 23 juin 2020
Tous les responsables du naufrage sont sortis du procès en obtenant des peines symboliques grâce à la procédure italienne de négociation de la peine sans qu’aucun d’entre eux n’ait mis les pieds en prison.
Le Commandant Schettino est resté le seul accusé dans ce procès et tout le monde s’est vigoureusement employé à bien montrer qu’il était le seul responsable de tout.
Si les preuves bidon ont été nombreuses, celle que vous allez voir dans cette vidéo est grosse comme une maison.
Le film dont il y est question est le suivant :
CONCORDIA ECCO SCHETTINO PRIMA DI LASCIARE LA NAVE/Concordia, voici Schettino juste avant qu’il n’abandonne le navire,
il ne dure qu’une minute.
https://www.youtube.com/watch?v=Gz9H7…
Nous allons revenir sur les preuves bidon concoctées pour finir d’enfoncer le Commandant Schettino, preuves bidon qui ont ėté prėsentėes officiellement au Tribunal sans que personne ne crie au scandale.
Nous dėjà avons vu toutes les âneries que De Falco avait réussi à profėrer en l’espace de deux coups de fil bien connus adressés au Commandant Schettino.
Nous avons aussi déjà vu une autre accusation absurde énoncée par le procureur en chef de Grosseto chargé de l’enquête, lorsque à 7 heures, le matin suivant le naufrage, interrogé pour La7 par Enrico Mentana, il soutient que le Commandant Schettino était déjà à terre à Giglio Porto à minuit alors que le second coup de fil de De Falco à Schettino – celui où il « dit » retournez à bord, cazzo – a commencé à 1 heure 41 et s’est terminé à 1 heure 46 de la nuit.
Ainsi donc, à minuit, Schettino ne pouvait pas être à Porto Giglio alors qu’il était encore sur la falaise, aux prises avec quelqu’un, De Falco.
Aujourd’hui, nous passons à une autre preuve bidon, présentée au Tribunal comme étant une preuve décisive, sans que personne n’appelle le 118 pour qu’il stoppe ce représentant du ministère public.
Je n’invente rien : la vidéo en question est encore visible sur YouTube où je l’avais commentée à l’époque.
Ici même, ci-dessous, j’ai copié/collé son lien.
Cette vidéo concerne une preuve décisive pour le procureur : l’abandon du navire
Observez, à partir de 1 min 50 sur la vidéo, ces images que le procureur a montré pendant l’audience d’interrogatoire de Francesco Schettino.
Elles ont été tournées la nuit du naufrage devant l’île du Giglio.
Celui qui les a tournées se trouvait sur les rochers de la pointe Gabbianara, en face du Concordia.
Il filmait ce qui se passait sur le navire.
Dans un cercle rouge, Francesco Schettino, comme vous pouvez le constater, a les mains dans ses poches.
Je vous rappelle rapidement comment est née cette histoire d’abandon du navire :
Il n’y a plus eu que les 40 derniers hommes et la dernière chaloupe.
Mais il n’y avait pas là pour les voir ni De Falco, ni le ministère public, il n’y avait pas le procureur et pas davantage Mentana, celui des grandes actualités.
Il n’y avait personne.
Il n’y a pas de film qui puisse montrer cette séquence.
C’est la parole de ceux qui ont vécu ces moments contre la parole d’un qui raconte des conneries pendant des heures à 150 kilomètres, sans avoir rien vu de ses yeux, sans n’avoir même pas compris que le navire était en très mauvaise posture.
Alors, quelle est cette preuve ?
Le ministère public montre ce film et dit (8:07) : « ces images ont été tournées quelques minutes avant son (à Schettino) abandon du navire ».
Le parquet veut démontrer que Francesco Schettino qui – comme vous pouvez le voir et je le répète exprès – a les mains dans les poches, ne donne pas du tout l’impression d’être un homme en équilibre précaire.
S’il en avait été ainsi, soutient le procureur, il se serait tenu quelque part car l’inclinaison du navire est déjà importante.
Donc, selon l’accusation, l’ancien commandant du Concordia, n’a pas perdu l’équilibre et glissé sur le toit de la chaloupe ainsi qu’il l’a toujours soutenu, mais il a abandonné le navire de son plein gré.
Ce film a été tourné un peu avant, quelques minutes avant que le navire ne chavire, et il montre que Schettino est là, serein, les mains dans les poches et ne se tient à rien.
Donc, le navire n’était peut-être pas tellement incliné et il n’a pas abandonné le navire parce qu’il lui a chaviré dessus mais il a abandonné le navire parce qu’il l’a voulu, il a préféré filer.
Là, ce sont les psys qui auraient dû intervenir au tribunal.
Ce film, j’aurais voulu demander au ministère public : à quelle heure a-t-il été tourné ?
Ce film, et je peux vous l’affirmer, je suis sûr et certain qu’il a été tourné avant 00 heure 17, heure précise à laquelle le navire a chaviré*.
C’est un film antérieur, un film où l’on voit Schettino en train de mettre en sécurité plus de 4000 passagers.
Ce n’est pas le film du moment du chavirement.
Il n’y en a pas, il n’en existe pas parce que personne n’a filmé ces instants-là.
À 00 h 20 – 00 h 25, après le chavirement, le navire, vous l’avez vu.
Je vous remontre comment il était (6:16).
Donc, cet évènement de l’abandon du navire, affirmé par De Falco, réaffirmé par le procureur en chef, balancé en pleine audience par le ministère public comme une réalité, c’est une honte.
Je veux voir ou j’aurais voulu voir au tribunal un film avec l’horaire dessus.
Vous le savez, que lorsque on enregistre avec une télécaméra il y a l’horaire en surimpression ; il y a le jour, l’heure, le mois et l’année.
Alors expliquez-moi comment on peut dire que c’est la saleté de film qui montre le Commandant Schettino en train d’abandonner le navire.
Et le film du moment où le navire chavire vous ne l’avez pas, il n’y en a pas ; alors vous avez montré un film pris avant le chavirement du Concordia.
Ce que veux dire, c’est que si vous utilisiez un film du jour précédent, il n’y aurait même pas le Concordia dessus, ok?
C’est-à-dire que les preuves sont des preuves si elles sont justifiables.
Ça, ce n’est pas une preuve, c’est une connerie, c’est une preuve bidon truquée par le commentaire raté du ministère public devant le tribunal pour enfoncer le Commandant Schettino.
Voyez, nous avons posé une autre pièce du puzzle.
Plus tard, nous en évoquerons encore d’autres, j’en ai beaucoup en magasin.
C’est un complot, je ne sais pas si ce n’est qu’une mise en scène, mais je commence à croire que oui, par des gens qui ont comploté pour éloigner Costa Croisières des conséquences fâcheuses qui auraient suivi son passage au tribunal, Costa plus intéressant pour eux et ayant l’argent pour pouvoir manipuler l’information, mais pas moi.
Ce ne sont que des suppositions de ma part, ce ne sont pas des diffamations : je dis, et c’est sûr et certain, que cette preuve apportée au tribunal par l’accusation est bidon, elle ne prouve absolument pas ce qu’elle a dit qu’elle allait prouver, c’est tout.
Appel pour les prisons en Italie
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO, Journal de bord le 28 avril 2020
http://opinione.it/societa/2020/04/07/redazione_societa_dietro-cancello-rebibbia-appello-carceri-sovraffollamento/
un article paru le 07 avril 2020 dans le journal-web L’Opinione delle libertà

l’auteur : la rédaction du journal « Dientro il Cancello »/ »Derrière la Porte », journal de la prison de Rebibbia, Nouveau Complexe.
Coronavirus : Appel pour les prisons
Au Prėsident de la Rėpublique,
Au Prėsident du Conseil,
Aux reprėsentants du gouvernement et de l’opposition,
Après la requalification de l’épidémie du Coronavirus en « pandémie », une solidarité entre détenus et agents de Police Pénitentiaire est née.
Il y a là un évènement historique et qui fait rėflėchir, car ils ont une chose en commun et c’est la valeur de la vie ; paradoxalement la problématique actuelle a été une occasion d’isoler le concept de vraie valeur de la vie de toutes ses dérives qui, ces dernières années, ont été provoquées par un amoindrissement de l’éthique.
Sans éthique, professions et métiers sont réduits à un rôle qui génère, certes, un consensus, mais en perdant de vue les valeurs humaines et sociales qui avaient jadis mûri en Italie, en Europe et dans le monde entier.
Nous avons compris, suite aux informations continues sur la trop facile propagation du virus, qui a été classé comme pandémique de par son indice de mortalité, ainsi qu’aux mesures préventives à adopter par chacun qui ont été imposées par le gouvernement, nous avons compris qu’en régime de surpopulation il n’est possible de respecter aucune d’entre elles. Les données indiquent environ 11000 prisonniers de plus que la capacité réelle, malgré les principes de civilisation et d’humanité que la détention en prison vise à inculquer au processus de réhabilitation, comme l’exige le désormais trop mentionné article 27 de la Constitution.
Disponibilité et » tolérance » découlent du bon sens, de l’empathie et, en l’absence du virus, elles ont toujours été présentes dans une adaptation inconditionnelle aux conditions d’hygiène et d’habitabilité particulières qui prévalent dans les structures pénitentiaires. Les prisons font partie de l’État italien, à cet égard nous demandons une inspection du NAS* pour vérifier, même rapidement, dans les espaces de préparation des aliments, d’élimination des déchets, des pièces où nous dormons, etc … , afin de vérifier si, concrètement, la présence du virus dans nos locaux. C’est un point qui peut rendre insupportable une condition de vie déjà difficile sans lui. Sur ce point, nous pourrions faire une pause pour réfléchir et rappeler aux politiciens que dans les prisons italiennes l’état de droit ne règne pas, mais l’équivalent est confié au bon sens et à la discrétion de ceux qui gèrent le « monde carcéral », et qui grâce à l’expérience acquise et à leurs principes éthiques, moraux et humains, compensent ces nombreux manques que nous ne saurions accepter sans perdre notre dignité d’hommes.
Une fois que la question des migrants s’est calmée dans les médias et réseaux sociaux, ils ont enchaîné en stimulant la colère des gens contre les détenus : sujets désormais éprouvés dont les thèmes fonctionnent bien pour parvenir à un consensus électoral et pour distraire les masses des problèmes socio-économiques qui, s’ils étaient résolus, seraient la vraie dissuasion de la criminalité. En présence d’une condition de nécessité et d’urgence, il faut avoir le courage et la compétence de prendre des mesures sérieuses et radicales, il ne suffit pas d’indiquer des années d’emprisonnement comme la seule solution à des problèmes réels. Le phénomène de surpopulation est la conséquence de problèmes sociaux non résolus, sur la base desquels, il y a tout d’abord l’éducation qui s’est considérablement réduite au fil des ans et est en moyenne médiocre même parmi ceux qui occupent des postes importants dans le monde du travail.
Aujourd’hui, la direction de la prison est obligée de faire face à d’énormes responsabilités : de fait, il est certain que si le virus apparaît dans la structure pénitentiaire, celle-ci se transformera en un hôpital de pestiférés et en une bombe prête à exploser. Comment est-il possible que des procédures spécifiques à l’entrée de ceux que l’on appelle des nouveaux détenus n’aient pas encore été adoptées depuis près de deux mois, étant donné que ce sont des porteurs de virus potentiels qui continuent d’arriver dans les prisons ? Ces sujets ne devraient pas être inclus directement dans les circuits pénitentiaires, mais dans les cellules de sécurité individuelles des Forces de Police ou des structures militaires et soumis à des contrôles sanitaires pendant un minimum de 14 jours, comme c’est le cas pour tous les citoyens.
La Police Pénitentiaire ainsi que le personnel infirmier et les quelques personnes admises dans le secteur éducatif doivent être aussi soumises à des mesures d’isolement dans des casernes qui leur soient dédiées afin de protéger l’ensemble de la population carcérale. Les discussions directes entre détenus ne sont plus autorisées, et ainsi la propagation du virus au sein de la structure devrait être complètement bloquée. On pourrait envisager d’équiper la prison d’au moins quatre respirateurs afin de pouvoir fournir les premiers soins si nécessaire et, à titre préventif, de soumettre tous les détenus à un test/tampon. Ces mesures serviront à protéger la santé de la population carcérale et du personnel en premier lieu, ainsi qu’elles garantiront la bonne gestion de la structure par la direction qui, dans cette hypothèse, sera en mesure d’affronter concrètement l’urgence avec des moyens adéquats si la prévention passive devait permettre au virus de s’infiltrer quand même à l’intérieur.
La surpopulation dans les prisons est la preuve que menottes et peines de prison ne sont pas un moyen de dissuasion valable pour induire un comportement correct, des politiques adéquates à court et à long terme devraient être indiquées. Il ne suffit pas de montrer les menottes comme un moyen de dissuasion contre les actes illégaux, commençons maintenant à éveiller le sens de l’humanité, prenons le virus comme une opportunité de faire le premier pas pour élever le sens et la perception de la vie.
Nous avons tous compris que nous n’en avons pas le plein contrôle et qu’elle peut être soudainement perdue avec une fièvre plus forte.
La rédaction du journal « Derrière la Porte » de Rebibbia Nuovo Complesso
* N.A.S. Carabinieri : Forces anti-sophistication tachnologiques et de santé de la police militaire italienne
Schettino et le conte du Concordia
Publié par Monique-Mauve dans Commandant SCHETTINO, Journal de bord le 2 janvier 2020
vidéo publiée le 26 décembre 2019 sur YouTube par Gigetto Dattolico
Il n’y a que Schettino qui soit en prison pour le naufrage du Concordia.
Je vais vous parler de tous les autres responsables auxquels le Tribunal n’a pas voulu toucher
Schettino et le conte du Concordia
Il était une fois, le Costa Concordia, lancé le 2 septembre 2005 et naufragé le 13 janvier 2012.C’était pour le Concordia.
C’était pour le Concordia.
- ou rester pour se faire écraser par le navire et se noyer,
- ou essayer de se libérer du navire qui est en train de lui tomber dessus.
