http://www.today.it/rassegna/telefonata-schettino-de-falco-falsa.html
« DE FALCO n’était pas un héros, le coup de fil du « remontez à bord » était un fake »
C’est l’avocat de Francesco SCHETTINO qui parle. Lors du contre-interrogatoire, soumis à un feu roulant de questions, DE FALCO a expliqué aujourd’hui : « Ce coup de fil a été construit/travaillé, on avait besoin d’un bouc émissaire »
un article de la rédaction du journal TODAY du 27 septembre 2014
ROME – Nous resterons prudents au sujet de l’affectation d’autorité (ou pas) derrière un bureau, pris comme une manière de punition par le principal intéressé. Mais il est certain que Gregorio DE FALCO, le désormais ex-chef de la section opérative de la direction maritime de LIVOURNE, n’est pas un héros. Et nous sommes convaincus parce que c’est lui-même, a-t-il dit (l’avocat Maître LEPIANE), qui a démontré que ce coup de fil du « remontez à bord, p—-n« fut entièrement préparé, élaboré dans un bureau.
« Après cette audience capitale, sont sortis dans la presse plusieurs articles dont il ressort que, bien que poussé dans ses derniers retranchements par la défense, le commandant DE FALCO a toujours affirmé avoir agi dans l’intérêt des personnes à bord. La presse, cependant, s’est détournée de ce qui était le dessein du contre-interrogatoire « .
D’où, cette pointe acérée envers le commandant devenu héros.
L’enregistrement téléphonique qui a fait le tour du monde n’a pas été échangé tel quel entre DE FALCO et le Commandant SCHETTINO. De fait, au tout début de l’enregistrement, on peut entendre le commandant de la Capitainerie de LIVOURNE dire : » Je vais devoir appeler le procureur, p—-n : » Tout a été construit/repris et combiné/copié-collé de manière à pouvoir donner en pâture à l’opinion publique le meilleur bouc émissaire au monde.
En bref, tout a été inversé: DE FALCO n’est pas un héros. SCHETTINO n’est pas un coupable. En tout cas pas le seul.
* traduction en français de l’article original d’Angela CIPRIANO là
Et pourquoi avait-on besoin d’un bouc émissaire ?
Parce que toutes les parties prenantes dans la dernière aventure de la CONCORDIA y trouveraient leur compte, psychologiquement avec un soulagement immédiat pour les uns, dans des délais pour se retourner pour les autres …
Cette façon de traiter les catastrophes maritimes n’est pas nouvelle, elle permet la survie de la Compagnie et conserve leur travail à tous ses dépendants.
Elle permet aux assureurs de prévoir comment gérer financièrement le naufrage d’un bâtiment dont le Commandant PALOMBO évaluait la valeur intrinsèque à 450 millions d’euros.
Un trou de 450 millions d’euros dans le budget, ça n’arrive pas tous les jours ! ça demande étude et négociations, enfin, le souriceau suppose, bref ça demande du temps.
« Le Commandant SCHETTINO joue son rôle » disait l’expert indépendant. Pour sa Compagnie, pour la croisière, pour la sécurité en mer. Pour que cela n’arrive plus pour les mêmes raisons.
#1 par powerofsocialtech.com le 8 mars 2019 - 10 h 00 min
Mon but etait de restaurer l image de SCHETTINO aux yeux de l opinion publique a plusieurs points de vue, parmi lesquels en tant que marin. Apres l audience en question, les journaux ont sorti plusieurs articles dont il ressort que, quoique accule par la defense, le commandant DE FALCO a toujours soutenu d avoir agi dans l interet des personnes qui etaient a bord.
#2 par claudielapicarde le 9 novembre 2015 - 11 h 12 min
Coucou Monique,
Il faut toujours un coupable désigné dans ce genre d’affaire.
Quand ce sont des crashs aériens ce sont souvent les pilots responsables, difficile de dire qu’un avion si cher est tombé en panne.
Bises et bonne semaine.
#3 par Monique-Mauve le 9 novembre 2015 - 19 h 49 min
Bisous Claudie.