le rocher du malheur :
Le voilà, tout recouvert encore des traces de son long séjour dans l’eau salée de la Méditerranée.
Nous voyons le côté du rocher qui serait « tout neuf » si le « scoglietto » était un morceau de l’un des trois écueils du Scole (un gros et deux plus petits).
Il n’a jamais été cassé ce rocher !
Quand il s’est encastré dans la Concordia en l’abimant, le Scole était à notre place, face à la Concordia.

vraissemblablement en 1. là où la route de la Concordia présente un point de rebroussement, un angle si vous préférez
Donc, n’étant pas « un éperon rocheux arraché à un écueil signalé sur les cartes », c’était un rocher immergé (puisque le radar ne l’a pas signalé) dont les officiers n’ont pris conscience de la présence qu’à l’aspect de la surface de la mer dont les vagues rebondissaient à son contact tout proche.
Trop tard pour stopper ou réussir à dévier suffisamment de sa trajectoire le navire géant. Le Commandant a réussi à éviter le choc à la proue, mais emportée par son inertie énorme, la Concordia a tapé de la poupe en continuant d’avancer. Nous connaissons tous et toutes le résultat.
D’où pouvait bien venir ce rocher spontané ?
J’ai lu une hypothèse à ce sujet sur un journal-web écrit par des marins pour des marins. La mer sert de carrière pour la construction des ouvrages de protection des côtes (digues…). Des barques à fond plat comme celles qui amenaient le granit des carrières d’ASSOUAN pour la construction des pyramides et temples de l’Egypte ancienne en remontant le Nil emportent les rochers choisis à cet effet. Mais parfois il en tombe, comme les chargements de camions tombent sur les autoroutes, et ils restent sur place car les barques à fond plat ne sont pas équipées de grues, elles n’assurent que le transport.
#1 par Sugel le 12 juin 2012 - 15 h 05 min
Il n’est pas envisageable que le chef de quart – commandant, second capitaine et lieutenants, au nombre de deux sur le Jean-Nicoli – n’aient pas une connaissance complète de la passerelle. Hier matin, l’incroyable naufrage du Costa-Concordia était sur toutes les lèvres. « Nous suivons cela de très près. Parce que nous ne nous disons pas que cela n’arrive qu’aux autres ».Cela n’est jamais arrivé. Mais il leur arrive de frémir à cette idée.
#2 par Monique-Mauve le 16 juin 2012 - 12 h 28 min
Sur le Jean-Nicoli il y a donc 4 personnes en tout en même temps sur la passerelle. Sur la Concordia, et tous les paquebots de cette taille, il y a une bonne douzaine de personnes. La passerelle fait la largeur d’un terrain de football, elle porte des instruments de mesure sur toute sa longueur, qui doivent être surveillés en permanence et leurs indications transmises oralement au Commandant à sa demande, orale aussi. En retour, le Commandant donne ses ordres, toujours oralement, directement aux officiers présents et au timonier en particulier, par micro à la salle des machines, et par téléphone portable lorsqu’il a envoyé quelqu’un se rendre compte sur place des dégâts, de l’avancement du regroupement des passagers aux points stratégiques, etc …
#3 par Sugel le 11 juin 2012 - 11 h 43 min
Un géant couché sur le flanc tribord devant le port de Giglio et beaucoup d’interrogations. Trois jours après le naufrage du Concordia , de nombreux doutes subsistent sur l’attitude du commandant et sur sa version des faits. Le procureur Francesco Verusio a en effet expliqué ce week-end que la «route suivie par le navire n’était pas la bonne». Le commandant de bord s’est lui défendu en expliquant que les rochers qui ont perforé la coque du Concordia n’étaient pas indiqués sur les cartes.
#4 par Monique-Mauve le 16 juin 2012 - 12 h 20 min
Trois jours après la tragédie, c’est bien vieux. Quatre mois ont passé et de nombreuses informations ont été données à la presse italienne par Monsieur le Procureur dont c’est l’une des charges depuis.
#5 par Monique-Mauve le 16 juin 2012 - 12 h 42 min
Oui, trois jours après le naufrage, c’était il y a quatre mois en gros.
#6 par internet marketing le 9 juin 2012 - 12 h 16 min
Un géant couché sur le flanc tribord devant le port de Giglio et beaucoup d’interrogations. Trois jours après le naufrage du Concordia , de nombreux doutes subsistent sur l’attitude du commandant et sur sa version des faits. Le procureur Francesco Verusio a en effet expliqué ce week-end que la «route suivie par le navire n’était pas la bonne». Le commandant de bord s’est lui défendu en expliquant que les rochers qui ont perforé la coque du Concordia n’étaient pas indiqués sur les cartes.
#7 par Monique-Mauve le 16 juin 2012 - 12 h 44 min
Le week-end dont vous parlez date d’il y a quatre mois. Beaucoup de choses ont été dites depuis, dont l’origine est fiable.
#8 par Monique-Mauve le 27 mai 2012 - 8 h 41 min
Il faut préciser toutefois que l’AIS ne couvre pas cette zone et qu’il s’agit d’une reconstitution.
#9 par giselefayet le 25 mai 2012 - 13 h 11 min
Une analyse fouillée Monique merci de l’avoir partagée avec nous . C’est vrai que ces rochers indétectables à temps sont un véritable danger pour de tels navires qui ne peuvent s’arreter de suite .
Bonne journée
Bisous
#10 par Monique-Mauve le 25 mai 2012 - 15 h 21 min
Merci à toi de l’avoir lu, Gisèle, bisous.
#11 par Fr@ne & @l ~~ Mouette & @lbatros le 24 mai 2012 - 11 h 50 min
Coucou, mais n’y a t-il pas des sonars comme les sous marins ? De toute façon je n’irai pas voir, je ne sais pas nager ! Bisous
#12 par Monique-Mauve le 24 mai 2012 - 12 h 16 min
Si, mais le sonar ne travaille qu’à sa verticale, il ne peut rien indiquer à temps dans ce cas.
Il est utile dans la navigation en haute mer et ne sert pratiquement à rien dans la navigation côtière, quand il te dit que tu es sur un banc de sable ou monté sur un écueil, va te dégager si tu n’as pas coulé avant !
Bisous.
#13 par claudielapicarde le 24 mai 2012 - 11 h 09 min
Il était difficilement possible de le voir si il était immergé, ces rochers ne sont pas répertoriés.
Bon jeudi, bises.
#14 par Monique-Mauve le 24 mai 2012 - 12 h 17 min
Exact.
Bon jeudi, Claudie, bisous.