Archives de 30 Mai 2010

Un pour tous, tous pour un

azulejos

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L’inconnu (petit jeu)

(c’est le titre)

pour l’atelier “Jeux de Mots” de Ghislaine http://sunsyharrey.spaces.live.com/blog/cns!492B16957EB3DE8E!11256.entry

 

LES VERBES EN  V : VACILLER VAINCRE VISER VALSER VAPORISER VOGUER
Tous les termes de conjugaison sont acceptés pour les verbes

 

1.  La main de l’inconnu vacille dans l’axe de son poignet, il vise, tire et vogue la balle.

2.  Cinq cent mètres plus loin, il est occupé à vaporiser son mouchoir du dernier parfum à la mode.

3.  Le bandit valse avec lui-même et tombe, vaincu.

Sauf qu’il faut lire les phrases dans l’ordre inverse parce que l’inconnu est ?

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Le marais

(c’est le titre)

pour l’atelier “Les mots en folie” de Zéphyrine http://redeba.spaces.live.com/?_c11_BlogPart_BlogPart=blogview&_c=BlogPart&partqs=amonth%3d5%26ayear%3d2010

mots commençant, contenant ou se terminant par ces 4 lettres CHER  dans l’ordre

05 30 10A

“Savez-vous ce que c’est que moucheronner ? c’est la plus jolie chose du monde !” Mme de SÉVIGNÉ – presque.

Oui et non. Oui parce que cette histoire de moucherons s’est passée dans mon jardin à moi. Non parce que ce sont les moucherons qui sont restés maîtres de la place.

J’ai décidé que nous nous rapprocherions des faits en douceur par une petite histoire. C’était un moucheron. Il payait un loyer suffisamment cher pour pouvoir espérer être tranquille dans son marais. Il avait dû beaucoup démarcher pour avoir où coucher puis s’accrocher pour trouver où nicher, un doux lieu où son épouse accoucherait. Lui, il avait beau prêcher le calme à ses voisins, leur demander de se rapprocher au lieu de se disputer, il leur arrivait trop facilement de s’effaroucher. Un pas dans l’herbe noyée suffisait à déclencher l’envol d’un nuage noir à cinquante centimètres au-dessus de l’onde, bien visible par “Elle”. Alors “Elle” a décidé d’assécher le terrain sous prétexte que mouches et moustiques y pullulaient.

“Elle”, c’était moi. J’ai essayé d’embrocher les insectes un à un, de déclencher des moyens chimiques, de déboucher les égouts (oui, messieurs-dames, avec le gros furet), d’enclencher les moyens administratifs, bref de rechercher toutes les solutions susceptibles de débrancher cette arrivée d’eau, en un mot de supprimer la fuite qu’il y avait quelque part dans le réseau de canalisations et de retrancher de mon cadre de vie cette mini-faune ailée qui m’empêchait désormais de sandwicher sur mon gazon. En vain, je ne fis qu’escarmoucher et ne pus rien dessécher du tout. On ne put reboucher un trou qu’on n’avait pas trouvé.Ce marais, c’était mon jardin du bout des Huttes. En fin de compte, ne pouvant faire décrocher cette mini-société volante de ce qui avait été ma pelouse, j’ai déménagé.

Vous imaginez s’il m’était arrivé de trébucher ! J’aurait pu chevaucher une nuée de minuscules fées noires pour me relever.

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