Atelier de Régine, semaine en OIR http://redeba.spaces.live.com/blog/cns!55AB7DB88B512407!13318.entry
Nouvelle consigne : le texte doit commencer par “Je me trouvais chez le coiffeur lorsque… ”
Date limite : vendredi dernier délai
Je me trouvais chez le coiffeur lorsque le le vis s’approcher une passoire à la main pour la poser sur la tête de ma voisine qui voulait des mèches. C’était à voir. Puis il me fit un discours incantatoire en feuilletant l’assortissoir des couleurs après un coup d’œil vexatoire à ce qu’était devenue ma toison au bout de deux mois.
Après le passage au lavoir pour le shampoing purificatoire on m’a rincée sur l’entonnoir avec un arrosoir d’eau tiède-chaude et enfin séchée au frottoir doux des serviettes éponge. A ce moment là, je n’ai pas eu besoin de lissoir, ni d’aplatissoir non plus ! J’attendais ma coupe au rasoir sous le peignoir sudatoire. Victoire, depuis sur son perchoir me dominait sur le juchoir où elle m’avait fait asseoir. Ces nouveaux fauteuils fonctionnent comme celui du dentiste : un coup de pied sur le poussoir et j’ai grimpé jusqu’au butoir ouvrant tout grand mon clavardoir sous la surprise.
Enfin elle me tint le crachoir, le salon est un déversoir quand ce n’est pas un défouloir, un merveilleux observatoire : il faudrait avoir un écritoire pour refaire l’Assommoir de ZOLA. Choix du peigne dans le foutoir et puis brushing au séchoir crématoire. Le laquage fut comme d’habitude un étouffoir et je dus sortir mon mouchoir. Je me regardai dans le miroir avec l’espoir d’avoir perdu vingt ans… et j’entendis un coup d’encensoir. Après un petit passage au pissoir, bien sûr je finis au comptoir où l’usage veut qu’on ouvre le fermoir du porte-monnaie pour le pourboire de Victoire.
Je rentrai : Nour m’accueillit au milieu du couloir, pendant mon absence elle avait dormi comme un loir.
LE GENIAL PATRON DU SALON LA PERRUQUE MECHEE DE MA VOISINE


#1 par PAT le 8 octobre 2009 - 16 h 21 min
quel texte avec tout ces oirces la foirej\’irais bientôt chez ma coiffeusefaire un bon massagecoupe mèches blondesséchage coiffageet j\’ouvrirai pas mon fermoir porte- monnaiec\’est une carte!!!!!!!!!!!!!!!!pas de fermoir
#2 par Hélène le 6 octobre 2009 - 10 h 05 min
Le brushing au séchoir crématoire, ça c\’est génial, je confirme …Et moi, justement qui dois aller me refaire les mèches, je commence à avoir quelques hésitations …Mais bon, ça ne sera jamais comme il y a quelques années, où j\’avais les cheveux à la taille, raides comme la justice et que j\’ai décidé d\’aller me faire faire un méchage …Ma coiffeuse de l\’époque venait d\’ouvrir le salon et tout son matériel était neuf …Donc elle me pose sur la tête un casque, ce que tu appelles la passoire et le mot est bien trouvé et me fais les mèches ….Au bout du temps réglementaire, elle essaie de m\’enlever ce casque, lequel était neuf et les ouvertures pas encore rodées …C\’était mission impossible, j\’ai vécu un calvaire, une partie de mes cheveux y est resté et il a fallu demander l\’intervention de sa belle-mère et d\’une cliente pour me dégager de ce carcan ….Heureusement depuis, les techniques ont évolué et même si on ressemble à un bel arbre de Noêl, les papillotes argentées sont bien moins agressives ….Bisous Monique ….
#3 par ♥.҈.҈.♥. Zéphyrine le 6 octobre 2009 - 9 h 42 min
Ah, ok pour le titre, c\’est de ma faute, je l\’avais zappé!..Je viens de compulser mon dico fétiche, aplatissoir, OK, laminoir à métaux. Pour ce qui est d\’assortissoir, niet, une grosse bulle au scabble! et clavardoir, idem bulle au scrabble, par contre clavarder mot québécois veut dire dialoguer sur internet..Nous clavardons donc en ce moment!Pour assortissoir, pas la peine de mettre de lien, je l\’ai trouvé avec cette définition: crible qui sert au confiseur à marquer, par la grandeur et la forme des trous, la grandeur et la forme des dragées….Mais je reste toujours perplexe car n\’importe qui peut poser une définition sur le net d\’un mot inventé.Je demanderai au premier "dragéiste" que je croise (mot inventé de suite) s\’il utilise un assortissoir!
#4 par Monique le 5 octobre 2009 - 18 h 41 min
Ghislaine, quand je suis tombée sur ce dessin avec Paint.NET, il m\’a rappelé les coiffures du temps où on crêpait encore, mais peu, coupe au carré, "rouleau mi-long" je crois. C\’était, disons avant-hier…
#5 par Monique le 5 octobre 2009 - 18 h 36 min
Le titre, Régine, est le titre du billet comme je le fais toujours.Mon coiffeur a une employée que j\’ai nommée ici Victoire pour les besoins du jeu. asseoir, je vais rectifierclavardoir, de mémoire, c\’est un mot français du Canadaassortissoir et aplatissoir sont rigolos et donné par des sources sûres… est-ce que je mets le lien ?"finis" là, c\’est la honte
#6 par ♥♥♥Ghislaine♥♥♥ le 5 octobre 2009 - 18 h 19 min
Ah que c\’est bien racontée avec tes OIR !! J\’adore !!!Beaucoup ont parlé de coiffage forcément avec la phrase !!par contre la perruque de ta voisine làelle a pas comme un probleme??? on dirait les moustaches d\’un ancien poilu !!
#7 par Mitchî le 5 octobre 2009 - 18 h 17 min
Eh bien! j\’voudrais pas être une femme, quelle équipée pour rester belle.Vous, les femmes, devez en subir bien des choses, pourtant, vous êtes si belles en naturel.Bonne soirée et bises
#8 par ♥.҈.҈.♥. Zéphyrine le 5 octobre 2009 - 18 h 12 min
Et le titre?
#9 par ♥.҈.҈.♥. Zéphyrine le 5 octobre 2009 - 18 h 11 min
..Losque JE le vis…assortissoir?…aplatissoir?….assoir, manque un E, clavardoir?…je finis, IS…oh, lala Monique!…qu\’est-ce qui t\’arrive?
#10 par Mumu la Grenouille le 5 octobre 2009 - 18 h 01 min
Il faut souffrir pour être belle,paraît-il, même chez le coiffeur !