Archives de la catégorie Atelier de Régine
Une histoire d’esthétique
Publié par Monique-Mauve dans Atelier de Régine le 13 octobre 2009
(c’est le titre)
pour l’Atelier L’écriture en folie de Régine : http://redeba.spaces.live.com/blog/cns!55AB7DB88B512407!13584.entry
Consignes :
- phrase de début : "Cela ne faisait pas si longtemps, après tout, que…"
- mots : QUE
Calendrier :
- inscriptions : c’est fait
- lien : sous les inscriptions de lundi à vendredi dernier délai
lecture : le billet récapitulatif paraîtra samedila maîtresse sera absente, cette semaine aller voir sur le billet d’inscriptions- coup de cœur de Régine : samedi
De moi-même, je ne serais pas revenue là-bas, c’est Régine qui a voulu que j’y aille avec elle. Cela ne faisait pas si longtemps, après tout, que je m’étais fait requinquer la façade.
Je m’en souviens encore, ça avait été plutôt rocambolesque. J’avais eu beau leur répéter comme un perroquet d’économiser sur les cosmétiques, ils m’avaient fait un peeling avec un truc contenant des éclats de céramique, plaqué par dessus un chose volcanique à base d’ortie, puis un machin hémostatique tout visqueux juste avant d’appliquer délicatement l’encaustique. Les produits ? leurs noms ? mais il aurait fallu un moyen mnémotechnique pour tout retenir !
J’en étais ressortie un peu ensuquée, la figure toute craquelée sous un maquillage gothique et avec un tatouage ethnique au poignet. C’est bien simple, tu ne m’aurais pas reconnue : on aurait dit tous les signes du Zodiaque réunis en un seul ! Enfin, il n’y avait pas eu de conséquences hépatiques mais ce traitement sismique aurait très bien pu déclencher une réaction vomique de mon estomac délicat.
Et le premier qui frémit du zygomatique, je le matraque.
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le tatouage au henné au Maroc : http://www.travel-in-morocco.com/modules/news/article.php?storyid=43
le henné noir est dangereux : http://www.fiches-pratiques.net/tatouage-henne.php
motifs de tatoos ethniques à télécharger gratuitement là : http://www.tattoo.c.la/
et en particulier leur page de bracelets http://www.mania-tattoo.com/Tatouage.php?do=Tatouages/Bracelets/&t1=Bracelets
Il faut que je vous raconte :
Publié par Monique-Mauve dans Atelier de Régine le 5 octobre 2009
Atelier de Régine, semaine en OIR http://redeba.spaces.live.com/blog/cns!55AB7DB88B512407!13318.entry
Nouvelle consigne : le texte doit commencer par “Je me trouvais chez le coiffeur lorsque… ”
Date limite : vendredi dernier délai
Je me trouvais chez le coiffeur lorsque le le vis s’approcher une passoire à la main pour la poser sur la tête de ma voisine qui voulait des mèches. C’était à voir. Puis il me fit un discours incantatoire en feuilletant l’assortissoir des couleurs après un coup d’œil vexatoire à ce qu’était devenue ma toison au bout de deux mois.
Après le passage au lavoir pour le shampoing purificatoire on m’a rincée sur l’entonnoir avec un arrosoir d’eau tiède-chaude et enfin séchée au frottoir doux des serviettes éponge. A ce moment là, je n’ai pas eu besoin de lissoir, ni d’aplatissoir non plus ! J’attendais ma coupe au rasoir sous le peignoir sudatoire. Victoire, depuis sur son perchoir me dominait sur le juchoir où elle m’avait fait asseoir. Ces nouveaux fauteuils fonctionnent comme celui du dentiste : un coup de pied sur le poussoir et j’ai grimpé jusqu’au butoir ouvrant tout grand mon clavardoir sous la surprise.
Enfin elle me tint le crachoir, le salon est un déversoir quand ce n’est pas un défouloir, un merveilleux observatoire : il faudrait avoir un écritoire pour refaire l’Assommoir de ZOLA. Choix du peigne dans le foutoir et puis brushing au séchoir crématoire. Le laquage fut comme d’habitude un étouffoir et je dus sortir mon mouchoir. Je me regardai dans le miroir avec l’espoir d’avoir perdu vingt ans… et j’entendis un coup d’encensoir. Après un petit passage au pissoir, bien sûr je finis au comptoir où l’usage veut qu’on ouvre le fermoir du porte-monnaie pour le pourboire de Victoire.
Je rentrai : Nour m’accueillit au milieu du couloir, pendant mon absence elle avait dormi comme un loir.
LE GENIAL PATRON DU SALON LA PERRUQUE MECHEE DE MA VOISINE
Délire mythologique
Publié par Monique-Mauve dans Atelier de Régine le 29 septembre 2009
pour l’Atelier Ecriture en folie de Régine, 30ème semaine : http://bracbres.spaces.live.com/blog/cns!3AF4C0D394A26DAE!5638.entry
Consigne : utiliser des mots contenant la suite continue ordonnée HER
Date limite : poser le lien du lundi au vendredi sur le billet récapitulatif
BUSTE DE HERCULE puzzle en 16 pièces essai raté – et c’est raté
Bon, ben il n’y a que ceux qui ne font rien…Je mets autre chose
ERCULE, dit HERAKLES, s’appelait en réalité Hervé H.* HERCULE. C’était un spécialiste en herméneutique du dieu Hermès. Le pauvre homme était aussi hermaphrodite.
PLANTONS LE DECOR avec un beau gif de Julie
Ce jour là, HERCULE était allé chercher
une hermine dorée
du côté d’HERCULANUM (Loir et Cher) pour sa chérie. Il avait soigneusement dissimulé un piège à ondes hertziennes dans l’herbe juste au pied d’une herse.
Pour l’y attirer, il avait utilisé un héronneau boutonneux envahi de herpès (en un mot herpétique) subtilisé dans la héronnière entre deux hérissons
Le héron son père, bourré d’héroïne
, le lui avait laissé prendre.
Il avait ensuite dû l’achever avec l’herminette dont il avait hérité alors qu’il n’était encore qu’un pauvre hère et cela qui lui avait laissé une hernie et des hémorroïdes. (pas trouvé d’émoticône des hém de la hernie, alors :
)
* H pour Hermann
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Sur ce, je vous quitte car j’entends Régine
qui arrive.
Billet historico-géographique
Publié par Monique-Mauve dans Atelier de Régine le 21 septembre 2009
et franco-mondial
Atelier de Régine, semaine 29 GUE http://redeba.spaces.live.com/blog/cns!55AB7DB88B512407!12900.entry
Histoire franco-mondiale
J’affirme que :
Bertrand du GUESCLIN (1320 – 1380)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_du_Guesclin
est le père spirituel de Ernesto CHE GUEVARA (1928 – 1967)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Che_Guevara
Suivez-moi plutôt :
Dans le Petit Larousse Illustré de 1991, p. 1307, je lis pour Du GUESCLIN “… nommé connétable (1370), il mena contre les Anglais une efficace guerre de harcèlement… ” pour GUEVARA “… il participa à la guérilla bolivienne… ” et qu’est-ce que la guérilla ? Feuilletons jusqu’à la page 477 où nous lisons “guerre de harcèlement, d’embuscades, de coups de main menée par des unités régulières ou des troupes de partisans”. Je me permettrai d’ajouter de guets-apens.
Côté vécu : GUEVARA était un joueur d’échecs
qui participait à des tournois et un joueur de rugby
contrarié. Ca le rapproche encore de Du GUESCLIN : tous deux se sont fait engueuler par leur père, à six siècles de distance, presque dingues tant ils avaient une forte personnalité, le dialogue, avec eux était impossible, pleins de morgue et d’orgueil, ils ont nargué l’autorité toute leur vie. On peut dire que dans le domaine, ils ont navigué à vue, n’ont pas eu peur de faire des vagues.
Parlant plusieurs langues, en tout cas bilingues, tous deux ont eu leur timbre quasiment de leur vivant, et je ne parle pas de celui de leur voix quoiqu’ils aient harangué leurs troupes à les rendre sourdingues.
Leurs fins furent analogues : tous deux sont morts sans avoir fait ça :
.
Pour la petite histoire :
Tous deux ont eu recours, pour guérir leurs blessures aux onguents de plantes chères à Maurice MESSEGUE, l’un à cause de l’époque, l’autre parce qu’il lui fallait rester caché. Et avec la vie qu’ils ont menée, la vertu tonicardiaque du muguet (le “mugue” ou “musguet” est connu depuis 1200) leur était particulièrement indiquée.
Ainsi que le relatent ARISTOPHANE dans “Les guêpes” : “Pendant les campagnes, abeilles, guêpes et frelons faisaient aussi des victimes, quel malheur de voir cela ! “ et TOLSTOÏ, dans “Guerre et Paix” : “dès qu’ils quittaient la guérite, les guetteurs se retrouvaient à l’auberge “Au gué Ridon” autour d’un gueuleton , la salière de sel de Guérande en action, devant une chope de Gueuze et se préparaient à baguenauder et courir la gueuse toute la nuit en chantant comme Georges GUETARY “ ( traduction : ils allaient draguer, ils partaient en goguette). Jean GUEHENNO précise : “ Notez sous le long jupon des femmes de cette époque, la guêpière, un guêpier où se prenaient ces farouches guerriers qui imaginaient volontiers le dessous des guenilles.”
Géographie franco-mondiale
J’hésite :
Eblouie par les ressources en villes portant un nom commençant par les lettres G U E dans le vieux continent et dans l’autre, je voulais vous les situer sur une planisphère. En effet, comparer sur une seule carte les campagnes de nos deux guérilleros me semblait un apport intéressant à notre culture commune en complément aux documents séparées de WIKIPEDIA. Pour avoir autant bourlingué en guerroyant, fallait-il qu’ils soient résistants à la fatigue !
Il ne faut pas que j’oublie d’y mentionner GUERNICA, où PICASSO a fait une photo de guerre restée célèbre.
D’un autre côté, si des collégiens de ma connaissance les voient et les retiennent, après toutes les blagues que j’ai racontées en Littérature (et Art)… c’est trop déguelasse : j’interromps là mon monologue.
Epilogue :
Les nouvelles “émogueules” de ce billet viennent de http://www.emofaces.com/emoticons/r/3 qui ne demande qu’un lien en retour. Voilà qui est fait. Je les trouve moins jolies, mais quel choix !
Le mot “émogueules” est inventé par mézigue. Jusqu’à ce qu’un site l’adopte. J’ai le slogan : “Elles sont pas chouettes mes émogueules ?” avec celle de SIM à côté sur la bannière.
On doute grave vers la nonantaine
Publié par Monique-Mauve dans Atelier de Régine le 6 septembre 2009
Atelier de Régine, semaine en NON : http://redeba.spaces.live.com/blog/cns!55AB7DB88B512407!12628.entry
Consignes de la 27ème semaine : utiliser des mots comprenant la suite de lettres NON dans cet ordre
Date limite : vendredi minuit dernier délai
Le nonce apostolique doutait. Etait-il oui ou non amoureux de la nonne ? D’âge canonique, il se croyait bien non-violent, surtout dans ce domaine-là. Pourtant, quand il se surprenait à chantonner
“… et je dis non,
non, non, non, non,
oui je dis non,
non, non, non, non,
non, non, non, non,
tout ça n’vaut pas
un clair de lune à Maubeuge…” ,
http://www.deezer.com/fr/music/andre-bourvil#music/andre-bourvil
(14 d’un coup, preuve à l’appui)
il n’était plus certain de pouvoir respecter le pacte de non-agression envers la gent féminine qu’il avait signé lors de ses vœux. Il ne comprenait pas. C’était un non-sens au bout d’une vie de renoncement aux plaisirs de ce monde.
S’il continuait à y penser, il serait non-solvable le jour où Saint Pierre l’accueillerait là-haut tant il accumulait les pénitences non-dites. “Attitude non-conformiste !” tonnerait le saint aux clefs d’or. Que pourrait alors répondre le nonagénaire confus ? Pas possible dans ces conditions d’espérer un non-lieu, il lui faudrait bien reconnaître nonchalamment son erreur coupable quoique virtuelle.
Au confessionnal, lorsqu’il la regardait à travers la grille de non-métal, tandis que, les yeux baissés, Sœur Edith murmurait “Non, rien de rien, non, je ne regrette rien…”, voici ce qu’il voyait : (et là le lecteur comprendra mieux s’il va faire un tour chez mon ami Patrick,
http://cid-85e9a17942ad144e.spaces.live.com/blog/cns!85E9A17942AD144E!10029.entry
lire son dernier billet que j’ai modestement essayé de synthétiser en un schéma)
tandis qu’un souvenir de ses études d’adolescent lui pilonnait l’esprit : l’assemblage à tenon et à mortaise.












