soit une chatte élevée par moi.
Il faut que je vous dise :
Mea culpa : il y a deux savoir-faires félins que j’ai complètement oublié de lui apprendre, sa maman chatte Poly y aurait pensé, mais la portée ayant été précoce pour la sortie des dents de lait elle a sevré tout le monde à un mois et demi juste au moment de commencer leur éducation. Les lacunes de mon bébé : les bibelots fragiles et les griffoirs. Quand j’ai ramené Nour chez nous, la personne qui était avec moi, la maman humaine de Poly, l’a posée sur mon relax. J’avais lu “J’attends un chaton” de Laurence MINOU*, j’ai sauté sur Nour pour la replacer dans la corbeille trop grande qui l’attendait, à côté du Nounours rose qu’elle n’a jamais regardé. Trop tard, la corbeille n’a pas été le premier objet en contact, elle a filé vers le fauteuil auquel elle n’a cessé depuis de prodiguer des marques d’affection destructrices au point qu’il a été jugé indigne de faire le déménagement. Bref, je me suis offert cet été ce modèle chez BASTIDE et j’ai concocté une housse pour lui, n’en ayant pas trouvé dans le commerce.
EXTRAIT DU CATALOGUE
Analyse de l’objet en vue de lui faire une housse
Pas de le recouvrir, de le couvrir tout seul : je ne dérèglerai pas les vérins. Mon objet technique se compose de deux parties : une partie fixe et une partie mobile par rapport à la première qui se déforme au cours du mouvement.
La partie fixe, le bâti, se compose de deux éléments en miroir, les accoudoirs. Donc deux housses séparées, où il faudra prévoir une fente pour pouvoir atteindre la commande retenue par son fil. Ces housses tiennent en place car enfilées façon chaussette sur le dessus des accoudoirs
La partie mobile est un rectangle articulé en trois parties que nous devons aussi protéger derrière le dossier. Une seule housse : un rectangle qui sera enfilé façon chaussette au niveau des pieds et du sommet du dossier. En prenant les mesures, nous avons fait jouer le mécanisme à fond.
La coupe est un art que je ne possède pas. Nous avons adopté le Premier Principe de Mézigue : “on coupe des rectangles et on drape”. Les mesures ont été prises par Lucette qui s’y connait. La couture a été faite à la machine par Lucette et Berthe qui maîtrisent l’engin. Qu’elles en soient remerciées.
Pour assurer l’étanchéité anti-griffes, nous avons collé des bandes de velcro. Sur le tissu d’ameublement double-face que nous avons choisi elles ne tiennent pas, nous devrons les piquer l’an prochain.
Nour a surveillé les préparatifs d’un œil attentif et nous a méthodiquement indiqué les points faibles de la chose d’une patte ferme, au fur et à mesure de son étude côté chat qu’elle a synchronisée sur la notre en temps réel.
Elle a adopté la bête après une petite étude du mouvement automatique s’en sert à présent autant que moi.
N’empêche : il y aurait là un créneau à saisir.
* traduction : tout ce que j’avais pu trouver sur la question.
#1 par Monique le 12 octobre 2009 - 12 h 13 min
Dialogue d\’été :ma tante, à chaque perfectionnement du système : "Et si tu l\’attaques encore, moi, je t\’apprends à voler sans ailes !" Nour, devant chaque nouveau défi : (silence – yeux mi-clos – air résolu sur son visage de velours) "Chiche ! Et chiche aussi que je vais trouver un autre passage… "
#2 par Berthe le 12 octobre 2009 - 11 h 23 min
tu verras c\’est super un chat qui vole, je lui apprendrai si elle s\’attaque à nouveau au fauteui. Non va je l\’aime bien ta fille qui du coup est devenue ma petite nièce . Bisous.
#3 par Moyot le 29 septembre 2009 - 10 h 50 min
Momo, tu vas patauger dans la fine aigrette ?