C’était jeudi dernier, avec leur couverture ou leur sac de couchage, muets et bien droits, leurs panneaux dans leurs mains exprimaient leur crainte de l’hiver qui est là.
Parce qu’un SDF l’été, c’est un passant parmi les autres. Sa dignité, il la perdra d’un coup, au premier froid. L’hiver, munis de l’encombrant nécessaire et peut-être pas suffisant pour survivre à la prochaine nuit, LES SDF, on LES voit avec leur chien-ami, leur chien-bouillotte, leur chien-famille.
D’où le précédent billet, plus "ludique" que les "clic solidaires" de la colonne de droite où est venu s’ajouter en écho celui contre la faim dans le monde en général et la France en particulier.