Archives de la catégorie Atelier de Framboise

Prise en flag (presque)

pour l’atelier en OUILLE de Framboise, d’après sa créa où j’ai juste ajouté le filigrane sur le cadre

crea136 OUILLE

Quand on est une fleur, on doit rester là où on est née. On peut se balancer en cadence quand il y a un peu de vent, mais c’est tout. Cette rosette-là veut devenir danseuse, elle est à l’âge fripouille et elle a bidouillé jusqu’à ce qu’elle réussisse à quitter sa tige. Le Surveillant-Général, sur sa branche-mirador, semblait tourner le dos, mais il l’a vue quand même. Ces andouilles d’oiseaux ont des yeux qui farfouillent partout sans avoir besoin de bouger la tête : il va crachouiller “Holà, toi, l’arsouille ! “

L’abeille, son amie, s’apercevant de la chose, s’agenouille sur un des ses pétales pour se faire plus petite, la chatouille de la patte avant gauche pour attirer discrètement son attention et, dans l’affolement vasouille et bafouille tant qu’elle peut. Bref, elle arrive à se débrouiller pour faire passer le message. Et c’est là que tout s’est mis à cafouiller ! Les yeux brouillés par la rosée, notre rosette plonge dans le premier arbuste à épines venu, seulement, ce n’est pas un rosier. C’est un arbre à papillons, elle a beau affouiller, impossible de s’y planter.

Alors elle s’est dépatouillée en prenant une bouille neutre et en restant immobile, dans sa dernière attitude, au milieu des papillons qui grouillent. Ce n’était pas bien difficile, un nuage de papillons, c’est super-douillet. Par contre, elle a du se dépouiller de ses chaussons dont le rose risquait de révéler l’embrouille. Il lui a fallu les écrabouiller presque complètement. Une grenouille grassouillette qui patouillait par là a mâchouillé les morceaux, il n’en reste pas un seul. Ouf ! Bredouille sur ce coup-là le surgé a fini par poursuivre sa patrouille.

Il s’en est fallu de peu quand même, il va nous falloir une bonne tasse de bistouille pour nous en remettre.
Gazouillis et papouilles, les filles ?

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J’ai croisé une fée

(c’est le titre)

pour l’atelier de Framboise http://entreluneetsoleil.spaces.live.com/blog/cns!3285E15AEE911BC1!5036.entry

consigne : le maximum de mots en *OUSSE* et la créa pour thème
calendrier : pour vendredi sans faute

CADRE BOSSE100   OUSSE

la création de Framboise a été ré-encadrée avec son accord
heu. il y a un problème : on ne voit plus sa signature sous ma dentelle

 

La fée Coquelicot a la frimousse toute chiffonnée. Elle avait pensé en écartant la housse de rosée de ce coquelicot-là qu’elle y serait confortablement installée au-dessus du tapis de mousse. Et voilà que, bien qu’elle ait glissé ses bras dans les manches de sa couverture de pétales, elle a froid. Déjà les roussettes sont allées se coucher pour le jour, déjà le Soleil pousse quelques pâles rayons à travers les vousseaux des branches. Tandis qu’elle tousse, une rousserolle chante le retour de la lumière. De quoi aller se plaindre de ROUSSEAU à la Rousse. Etant rousse au naturel sous ses cheveux de fée argentés, elle s’abrite derrière la gousse d’une mauvaise herbe pour éviter de rousseler. Elle a faim, elle regarde l’heure à son gousset ; bientôt, Isa viendra à la rescousse du fin fond de sa cambrousse en lui apportant sur sa poussette un petit déjeuner maousse, avec toasts de roussette sur lit de brousse car on est vendredi et une poire rousselet. Vite, la houppette dans la trousse de toilette, elle époussette son corselet, fait mousser sa robe végétale. Et si Isa ne la trouvait pas ? Elle commence à avoir la frousse. En même temps sa patience s’émousse. Elle entend des farfadets qui gloussent, comment repousser leurs moqueries transie de froid, à jeun ? Le corps et l’esprit engourdi, elle ne se rappelle pas de la secousse appropriée de la baguette magique. Et tant que le pollen n’est pas bien sec, elle ne pourra pas la recharger. Elle a peur que ces vide-gousset ne la détroussent. Et comment déployer ses ailes dans ces conditions ? Elle est sortie trop tôt de son drap-housse ! Elle se sent soudain féériquement indécente. Voilà que même sa tige se trémousse et que la rosée m’éclabousse. Elle désire retourner au chaud dans son pamplemousse. Et elle repart en pousse-pousse avec une coccinelle.

C’est ainsi qu’elle m’a quittée. Si j’avais eu du mousseux et de la purée Mousseline avec moi, aurais-je pu la réchauffer ? C’est si délicat, une fée. Et si puissant à la fois qu’il n’était pas question que je risque de la prendre à rebrousse-poil ! Je suis rentrée chez moi où je suis arrivée à temps pour le premier pousse-café du matin.

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