Archives de 14 avril 2010
Ma chatte
Publié par Monique-Mauve dans Atelier de Zazabelle le 14 avril 2010
(c’est le titre)
pour l’atelier à thème de ZazaBelle http://cid-3695e5a5030700a8.spaces.live.com/blog/cns!3695E5A5030700A8!14216.entry
Thème : le sexe
6 mots imposés : TOISON – BAISER – CARESSE – EMBRASSER – FRISSON – JOUISSANCE
6 mots supplémentaires sur le même thème : douceur – queue – dressée – s’abandonner – position – enlacées
le flash de l’appareil argentique avait réveillé Nour mais pas moi
La douceur d’une caresse sur ta toison tigrée prélude à un baiser sur ta petite tête. Tu te laisses embrasser avec un frisson dans ta queue bien dressée. Puis tu t’abandonnes aux trois quarts sur le dos, dans ta position de confiance absolue. Tu ronronnes, toi qui m’as appris à ronronner. Nous nous endormons enlacées en parfaite jouissance, mon bébé, ma chatte.
Aggression bourdonnante
Publié par Monique-Mauve dans Atelier de Zazabelle le 14 avril 2010
(c’est le titre)
pour l’atelier des mots commençant par AB de ZazaBelle http://cid-3695e5a5030700a8.spaces.live.com/blog/cns!3695E5A5030700A8!14212.entry
12 mots imposés :
ABACA Matière textile tirée d’un bananier
ABAISSER les seuls changements autorisés : singulier pluriel , et masculin féminin
ABATS Forte pluie
ABATTRE les seuls changements autorisés : singulier pluriel , et masculin féminin
ABANDON
ABBATIAL Relatif à un abbé, à une abbesse ou à une abbaye.
ABCES
ABECEDAIRE
ABEILLE
ABJECT les seuls changements autorisés : singulier pluriel , et masculin féminin
ABLATION
ABOI Cri poussé par les chiens courants lorsque l’animal qu’ils poursuivent s’est arrêté
J’ai entendu l’aboi de cette abeille abjecte lorsqu’elle a piqué ma minette à la mâchoire, lui provoquant un abcès. Délaissant l’abécédaire sur lequel je révisais, je l’installai confortablement dans son sac d’abaca et l’emmenai en urgence procéder à l’ablation du pus qui gonflait sa joue droite à vue d’œil. Le vétérinaire de garde avait quelque chose d’abbatial. Il sut abaisser la méfiance de Nour et elle se laissa faire la piqûre d’anesthésique dans mes bras. Pour la première fois, car d’habitude, il faut la coincer dans une corbeille à papiers et piquer à travers pour ses rappels de vaccins. L’abandon dont peut faire preuve la bestiole quand elle comprend l’utilité des choses est impressionnant. Tous les abats tombaient du ciel tandis que nous prenions sans elle le taxi du retour, les poings tout faits pour abattre les prochains insectes piqueurs qui s’approcheraient de notre balcon, au cinquième. Nour est rentrée toute seule le lendemain à huit heures, par Taxi-Dog, et depuis elle porte une collerette qui lui donne l’air d’une dame de sous Louis XIII.
J’ai utilisé un fait réel, Nour en a pour huit jours d’antibiotiques qu’elle prend dans de la crème de roquefort et réclame fermement quand c’est l’heure. Elle a été rasée à l’endroit de l’abcès et a eu deux points de suture qui sont déjà tombés tout seuls.