Monique-Mauve

Comme vous le savez, je ne sais pas dessiner mais j’ai un appareil-photo, donc pour peupler les créas, je cherchais plus mignon que mon mannequin à dessin.

Depuis quelques temps je me suis intéressée aux dolls, ces poupées qui nous viennent d’Extrême-Orient, fabriquées à l’unité en CHINE et “redistribuées” par des sociétés japonaises (traduire finalement vendues aux enchères sur Ebay). Pièces uniques, elles sont hors de prix, mais contiennent une mécanique que je salue. Le principe est contenu dans le sigle : ce sont des BJD, ball (boules) joigned (articulations) dolls (poupées). Elles sont entièrement articulées et à l’intérieur de chaque articulation, il y a un mécanisme à boule. Cocorico, le brevet de départ est Français et certaines d’entre vous se rappellent peut-être de la poupée BLEUETTE. Le squelette est recouvert d’une “peau” synthétique de façon à ce que rien sauf les boules n’apparaisse du mécanisme. C’est tellement cher que ça se vend en pièces détachées et qu’on peut l’acheter pièce par pièce et la monter soi-même. La mettre en couleur soi-même, les substances sont spéciales, naturellement et de grands couturiers se sont penchés sur leurs vêtements et accessoires. Le gouffre financier.

J’ai eu un petit espoir avec les poupées pour messieurs célibataires miniatures. Annoncées depuis peu sur le web, leur prix n’est pas précisé à ma connaissance. Ou alors, je n’ai pas su le trouver. Heu… il y a intérêt à les habiller tout de suite, ils ont fignolé même au format Barbie une certaine partie de leur anatomie. Mais dans leur cas, la peau recouvre entièrement un mécanisme qui m’a semblé différent du précédent et le naturel des positions humaines y a été plus soigné que sur les BJD.

Et puis il y a MATTEL, le fabriquant de la poupée BARBIE, qui a sorti récemment une série de quatre modèles articulés de façon à pouvoir donner à la poupée 100 positions naturelles. J’en ai croisé une à MONOPRIX et la voici, joliment présentée par Dalila sur un napperon de scrapbooking dont le volant est tenu par le point de chausson que j’avais déjà remarqué sur l’une de ses créations.

Merci ma Dalila, bisous.