Vous avez reconnu le "nœud de scoubidou" et je renvoie ceux et celles qui seraient tentée de sourire à cette merveilleuse représentation de crocodile :
http://members.chello.nl/dkruythoff/Scoubidou_Eng.htm
Autant dire que vous le connaissez. Ce qui m’intéresse dans ce nœud, ce sont ses possibilités pour les cordons. Comme je l’ai retrouvé dans le livre "La bible de la passementerie" de Jacqui CAREY aux éd° LTA entièrement consacré aux "cordelettes et galons", je ne pense pas être hors-sujet en l’utilisant. Ni en construisant un nouveau type de représentation graphique adapté pour nos cordons ou porte-clés.
Le principe : appliquer au cordon plat la méthode de dessin industriel qui permet en 3 vues de renseigner sur le départ (vue de dessus), le nouage (vue de gauche), le motif obtenu (vue de face) et éventuellement quelques étapes intermédiaires (vues de dessous) pour vérification en cours de confection si besoin est.
Réplique de Marius à César dans la Trilogie de Marcel PAGNOL :"Mais, dans un verre, il n’y a que trois tiers." – réponse de César : "Ça dépend de la grosseur des tiers !".
Pour ce qui est de l’estimation des longueurs de fils, il me semble que les trajets des fils peuvent être décomposés en portions de figures simples : trapèzes dans les parties tissées et triangle isocèle composés de deux triangles rectangles à chaque changement de nœud (ou rang) que nous avons tous déjà croisés au hasard de nos études scolaires. Car nos cordons sont confectionnés en coton perlé et non en fil plastique pré-découpé à l’achat.